REPUBLIQUE DU BENIN °°°°°@°°°°° MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

REPUBLIQUE DU BENIN °°°°°@°°°°° MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS) °°°°°@°°°°° UNIVERSITE NATIONALE D’AGRICULTURE (UNA) °°°°°@°°°°° ECOLE D’HORTICULTURE ET D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS (EHAEV) °°°°°@°°°°° LICENCE PROFESSIONNELLE 2 (Semestre 4) °°@°° Membres du groupe 4 : Enseignant : Année Académique : 2019-2020 EXPOSE:LES MALADIES ET METHODES DE CULTURES D’AUBERGINE 1-ADOGUIN Antoine 2-GBEDINHESSI Eustache 3-GNAHOUI DAVID Gildas 4-LADAKPO Abdoulaye 5-WANVOEGBE Josué Le gboma est relativement résistant aux maladies et aux ravageurs, contrairement à des légumes exotiques comme les tomates. De nombreuses maladies et ravageurs sembleraient attaquer les cultures mais peu sont vraiment dommageables : Puccinia penniseti (rouille jaune), Geotrichum candidum (taches brun rouille de la feuille), Fusarium sp., Rhizoctonia solani, Verticillium dahliae (flétrissure), Gloeosporium melongenae (anthracnose), Leveillula taurica (oïdium), Phomopsis vexans (pourriture à phomopsis), Phytophthora parasitica (pourriture grise), Ralstonia solanacearum (flétrissement bactérien), virus de la frisure des feuilles, DESCRIPTION DE LA GRANDE MORELLE De la famille des Solanacées, la grande morelle est l'un des légumes consommé au Bénin. On distingue deux types de grandes morelle au Bénin : la grande morelle ( Solanum aethiopium et Solanum macrocarpon ) et la morelle noire ( Solanum nigrum ) . La grande morelle a un système racinaire pivotant et de nombreuses racines secondaires très puissantes . La taille des tiges est variable selon les variétés . Elles portent des ramifications qui sont des branches fructifères . Les feuilles sont plus ou moins lobées d'une couleur vert-foncé, un peu plus coriaces que celle d'amarante . Les feuilles sont à nervures sécantes . Les fleurs sont blanches , bleu-pâle avec un cœur jaune . Les fruits sont des baies rondes , légèrement aplatis , de diamètre variable selon les espèces . Ils sont jaune- orange à maturité et parfois violacés . Ils sont groupés par deux ou trois ou quatre ou cinq . Les graines contenues dans les baies sont nombreuses et petites . Elles sont aplaties et dispersées dans la pulpe . Les graines peuvent conserver leur pouvoir germinatif 6 à 12 mois après un bon séchage . EXIGENCES ÉCOLOGIQUES DE LA GRANDE MORELLE Du point de vue exigences écologiques, les Morellet sont des plantes héliophiles . La température ne constitue pas pour ces cultures un facteur limitant dans leur production. Les Morellet exigent une quantité moyenne d'eau par jour (20 litres par planches par jour ) . Bien que peu exigeantes en fertilité du sol , les morelle prospèrent sur les sols humifères , riches en sels minéraux . Sur les sols pauvres , les plantes de morelle fleurissent rapidement et produisent peu de feuilles d’une qualité médiocre. Elles supporte un pH neutre soit 7 . LES MALADIES DE LA GRANDE MORELLE ET LEURS MÉTHODES DE LUTTE Antracnose Agentt pathogène : Colletotrichum capsici Symptômes : sur les feuilles de grande morelle , ces champignons causent des lésions nécrotiques circulaires blanches , entourées d'une coloration brune . Les feuilles gravement suis touchées sont perforées après la chute des tissus morts . La pourriture des tiges et le flétrissement des plantes . Méthodes de lutte : Utilisation du Topsin- M ou du Super homaï où tous autres fongicides . Le traitement le plus efficace est le traitement des semences et du sol avant l'installation de la culture . Oïdium Agent pathogène : Leveillula tauruca et Erysiphe cichoracearum Symptômes : Apparition des lésions ou tâches brunâtres sur les feuilles conduisant à leur jaunissement. Cette maladie rend la feuille inutilisable . Méthode de lutte : Le traitement curatif de cette maladie n'est pas efficace, mais le traitement des semences et du sol est plus efficace . Virose Symptômes: les feuilles jaunissent et s’assèchent. Les fruits ne murissent pas . Dans certains cas la plante n’arrive pas à fleurir. Cause : infection par une famille de virus véhiculé par les pucerons et ravageurs suceurs et piqueurs. Ces maladies apparaissent dans des endroits peu entretenus ou exposé à de nombreux insectes. Méthode de lutte : arracher les plants atteints quand la maladie est là. En prévention, amener de la biodiversité dans vos jardins en acceptant coccinelles, chrysopes. Vous pouvez aussi traiter vos plants exposés à de nombreux insectes à des purins d’ortie, d’absinthe de lavande ou de fougère. Le dépérissement à Meloidogyne de la grande morelle AGENT PATHOGÈNE: Meloidogyne spp. SYMPTÔMES ET DOMMAGES: on observe un dépérissement débutant par la fanaison du feuillage. L'arrachage des plants permet de découvrir de grosses tumeurs incolores sur les racines. Méthodes de lutte : choix d'une parcelle n'ayant pas porté de culture sensible depuis 2 ou 3 ans; analyse de sol (techniques de laboratoire ou technique simple dite PPM), permettant d'évaluer le risque et de décider de l'opportunité de recourir aux traitements du sol; au moment du repiquage, rejet des plants à racines infectées ou douteuses; divers traitements nématicides du sol avant la plantation ou à l'occasion du repiquage. Les traitements localisés, restreints aux poquets, selon la méthode des minidoses (MATEILLE et NETSCHER, 1985), sont à encourager. Les fontes des semis ~ AGENTS PATHOGÈNES: Pythium aphanidermatum, Rhizoctonia solani et Pseudomonas solanacearum. ~ SYMPTÔMES ET DOMMAGES : i l s' agit d' un dépér issement des plants, débutant par le flétri ssement du feuill age ; la base des tige s apparaît noire et lui sante sur une di stance de 10 à 15 cm à partir du 501. La section longitudinale de l'organe montre que le cortex est bruni et enti èrement macéré; le pu issant édifice des fibres du xylème assure néanmoins le port érigé des pl ant s malades. Les plants ne peuv ent surmonter la crise et succombent. Méthodes de lutte o amélio rer le drainage des planches cultivées; o proscr ire le buttage des plant s ; o éviter les apports d'engrais au cours de la culture ; o si des attaques par Pythium ont été constatées au cours de cultures précédent es, faire pratiq uer des analyses d'échantillons de sol pour conn aître le taux actuel de cont amin ation en Pythium et envisager le traitement du poquet lors du repiquage (Thirame). Le mildiou des fruits ~ A GENT PATI-lOGÈNE : Phytophthora parasitica. ~ SYMPTÔMES ET DOMMAGES : on constate une pourriture blême, qu i devient beige à brun cl air en grandes taches ridées et plissées superficiellement, peu déprimées ; quelques flocons blanchâtres émergent des aires pli ssées, c'est le thalle fructifié du champignon . Pendant les périodes à hygrométrie élevée, les flocons cotonneux sont aussi abondants que ceux du mildiou cotonneux, aussi le diagnostic doit-il être co nfirmé par la détermination bi ologique de l'agent pathogène. La pourr iture s'é tend rapidement à la total ité du fruit. Les dégâts peuvent concerner une proportio n importante de la réco lte. Pendant le transport, les frui ts en infection latente, qui ont échappé au tri, peuvent contaminer leurs vo isins à l'intérieur des emballages. Lutte : o tr aitement s préven tifs à base de Cap tafo l ou de Thirame (30 à 40 g/da l), à renouveler chaq ue semai ne en période à risque. Pourriture à phomopsis AGENT PATHOGÈNE : Phomopsis vexans ~ SYMPTÔMES ET DOMMAGES (photo 36) : on observe sur les fruits de grandes taches, brunes à brun noirâtre, très plissées, en position pariétale, arrondies à allo ngées, déprim ées, recouvertes de fines ponctu ations noire s, les pycnid es, visibles à l'oeil nu, faisant émerger des tortillon s blanc crémeux. Les fruits atteints sont rejetés. Lutte traitements (Antracol , Mancoz èbe ou Manèbe, dosés à 3040 gldal ou Bénomyl à 10-20 g/dal) à répéter tous les 15 jours. Les taches foliaires à Phoma pie 0 R OC 0 T 0 FE. FL 0 FR 0 P 0 >- AG ENT PATHOGÈNE : Phoma sp. >- SYMPTÔMES ET DOMMAGES (photo 39) : les lésions fol iaires consistent en l'appariti on de taches brunes, irrégul ières, nécrosées et entourées d'un halo clair à jaunâtre, atteignant plusieurs centimètres, parfois allongées le long des nervures. En l'absence de protecti on sani taire, la maladie progresse par l' altération intense du feui llage, l' arrêt de la croissance des plants, la coulure des fleur s et même le dépéri ssement généralisé. >- DÉTERMINAI10 N BIOLOGIQUE : examen microscopique des pycnides et mensuration des conidies. >- PLANTE-HÔTE : aubergine Ndrowa. >- P RÉDISPOSITIONS : l'épiph ytie se développe en saison pluvieu se. >- LUTTE : traitements fongicides par Captafol, Mancozèbe, méthylthiophanate + rnanèbe, Manèbe (dosage 30-40 g/dal) ou Di chl oflu anide (515 g/dal). Leflétrissement bactérien de l'au bergine pie 0 R . C 0 T 0 FE 0 FL 0 FR 0 P • .. AGENT PATHOGÈNE : Pseudom onas solanacearum . ~ SYMPTÔMES ET DOMMAGES (photo 32, p. 80) : caractérisée par le dépérissement rapide et irréversible des plants atteints et par sa « contagion» importante en plantation , cette maladie est probablement la plus préjudiciable à l'aubergine, dont elle provoque l'abandon de la culture. Les premiers signes sont la chute des feuil les âgées, le flétrisseme nt des feui lles je unes et la réaction colorée de la moell e observable sur uploads/Sante/ grande-morelle-expose.pdf

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  • Publié le Aoû 18, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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