CENTRE DE TRANSFUSION SANGUINE ... Tegma.freeservers.com | HOCINE | GALERIE | B

CENTRE DE TRANSFUSION SANGUINE ... Tegma.freeservers.com | HOCINE | GALERIE | BIOCHIMIE | SITE FAVORIT | BACTERIOLOGIE | CENTRE DE TRANSFUSION SANGUINE | SEROLOGIE | PHARMACIE | LABORATOIRE | PRODUIT | AMINA | PARASITOLOGIE | VOS COMMENTAIRES FORMULE NUMERATION SANGUINE : FNS Numération des Globules Rouges : *Technique : Le prélèvement est soit veineux et recueilli sur EDTA, soit capillaire et immédiatement dilue dans des Unopettes. La numération est soit manuelle : après dilution dans un liquide isotonique, comptage au microscope des hématies contenues dans une cellule de Malassez mais avec une marge d erreur importante (7,5 p. 100 au mieux) ; soit automatique : dilution automatique dans un liquide isotonique et tamponne, dépourvu de particules, puis aspiration a travers l orifice d une sonde . Le passage de chaque cellule crée une modification de la résistivité, proportionnelle au volume de la cellule. *Résultats : Les valeurs normales sont exprimées dans le système international ( SI ) D unité en milliers de milliards de globules rouges par litre de sang ( 1012/L ) . Les variation physiologiques sont superposables a celle de la concentration de l hémoglobine : a la naissance : 5,0 1,0 ; a 3 mois : 4, ; de 3 a 6 ans : 4,8 0,7 ; de 10 a 12 ans : 4,0, ; hommes ( adultes ) : 5,0 0,5 ; femme ( adulte ) :4,5 ,. L’augmentations du nombre des hématies peut être fictif (hémoconcentration). Dans le cas de microcytoses on peut trouver une pseudo polyglobulie (thalassémie mineur ) faite de cellules dont le volume est diminue, peu chargées en hémoglobine. Seule une augmentation de la masse globulaire totale traduit une polyglobulie vraie, primitive ou secondaire. La diminution du nombre des globules rouges est liée a une hémodilution ou a une diminution vraie de la masse érythrocytaire. Les variations de ces chiffres font discuter avec les autres données de l hémogramme, le diagnostic des anémies ou des polyglobulies. NUMERATION DES GLOBULES BLANCS : La numération des globules blancs fait partie de tout hémogramme. *Technique : Le prélèvement recueilli sur EDTA est capillaire ou veineux. Il n est pas obligatoire que le patient soit a jeun. Dans la méthode manuelle, la dilution du sang est faite par un liquide qui lyse les hématies en préservant les leucocytes ; la numérisation est réalisée au microscope, la dilution étant introduite dans une cellule de Mallasse. Le principe de la méthode automatique est identique a celui de la numérisation des hématies (voir n 150 ). *Résultats : Chez l adulte (homme ou femme) le nombre des globules blancs est de 7±/l dans le système international d’unîtes. Des variations physiologiques ont été observe ( 109/l ) selon l âge : a la naissance = 12 a 26 ; a 3 mois = 6 a 18 ; a 1 an = 6 a 15 ; de 3 a 6 ans = 5 a 15 ; de 10 a 12 ans = 4,5 a 13,5. Pendant la grossesse il existe une légère hyperleucocytose jusqu’au 3eme mois du post-partum. Diverses circonstances augmentent le chiffre de globules blancs : effort physique, émotions violentes, menstruations, anesthésies, accouchement, intervention chirurgicale, exposition au froid, au soleil, aux rayons UV. La diminution pathologique du nombre des globules blancs (leucopénie) ou leur augmentation pathologique ( hyperleucocytose ) ne peut être interprète qu’avec les données de la formule leucocytaire et les renseignements cliniques. FORMULE LEUCOCYTAIRE : C est l établissement du pourcentage des différents éléments nucléés du sans circulant. La formule est soit manuelle, effectuée au microscope à partir d un frottis sanguin (on apprécie simultanément la morphologie des globules rouges et des plaquettes), soit automatique, effectuée par des cymomètres en flux. Ces automates associent a la mesure du volume cellulaire des réactions cytochimiques (coloration des myeloperoxydases) ou la mesure d autres paramètres physiques (conductivité électromagnétique, diffraction d un faisceau laser). *Technique (méthode manuelle) : Le prélèvement de sang capillaire ou veineux est recueilli sur EDTA ; une goutte suffit par frottis. A l aide de lames parfaitement propres, a bords rodes, le frottis est réalise de la façon suivante : une petite goutte de sang est déposée a l extrémité d une lame qui sera maintenue d une main sur un plan dure ; de l autre main est amenée une deuxième lame inclinée a 45 au contact de la goutte ; on laisse le sang diffuser le long de l arrête et, avant qu il n ait atteint les bords, on tire rapidement la goutte vers l extrémité de la lame horizontale. Apres séchage rapide et soigneux par agitation a l air, une coloration de May-Grunwald-Giemsa ou une coloration de Wright est effectuée. La lecture se fait, après contrôle de la qualité du frottis, en dénombrant au moins 100 cellules, qui sont reparties dans chaque catégorie. *Résultats : Les résultats de la formule leucocytaire et ceux de la numération des globules blancs sont indissociables : seules sont utilisables les valeurs absolues de chaque type cellulaire . (10 /l) En p. 100 Pour un nombre normal de globules blancs Polynucléaires neutrophiles éosinophiles basophiles Lymphocytes Monocytes 2,0 a 7,5 0,04 a 0,5 0,01 a 0,1 1,5 a 4,0 0,2 a 1,0 40 a 75 1 a 5 1 20 a 45 2 a 10 - Formule leucocytaire normale de l adulte. Chez le nouveau-né, le nombre des polynucléaires neutrophiles est élève ( 6 a 26 . 109/l ) puis ce sont les lymphocytes qui prédominent durant la petite enfance (a 1 an = 4 000 a 10 000/µl ; a 4 ans = 2 000 a 8 000/µl). Ces valeurs rejoignent celles de l adulte vers 10-14 ans. Les nombre des monocytes suit une courbe identique à celle des neutrophiles. Au cours du dernier trimestre de la grossesse on peut observer une hyperleucocytose a prédominance de neutrophiles. Les leucopénies sont de deux ordres : neutropénies et lymphopénies. Une neutropénies est définie par un nombre de polynucléaires neutrophiles inferieur a 1500 µl. les étiologies peuvent être regroupes selon le mécanisme responsable de la neutropénie : Troubles de production : aplasie médullaire ; envahissement médullaire que qu il soit ; dysmyeopoieses congénitales ; Destruction exagérée : d origine mécanique (circulation extracorporelle) ; immunologique ( allo-anticorps, auto-anticorps ) ; immun allergique (médicament) ; Anomalie de la répartition ( non-mobilisation des réserves médullaires, augmentation du secteur marginal ) ; Mécanismes complexes ( maladies virales, neutropénies cycliques, hypersplénisme, syndrome de Felty ). Une neutropénie extrême d apparition brutale est qualifiée d agranulocytose. Elle s observe après absorption de certains médicaments (amidopyrine, phenacetine, phenylindanedione, sulfamides, etc.). Une lymphopénie est définie par un nombre de lymphocytes inferieur a 1 000 µ/l (des lymphopénies sont observées dans certains déficits immunitaires). Parmi les hyperleucocytose, on distingue, selon le type cellulaire : Les polynucleoses neutrophiles ( c est a dire plus de 7 500 par µl ) dont les étiologies sont très nombreuses : infections bactériennes localisées ou généralisées, syndromes inflammatoires, cancers, maladies métaboliques comme la crise de goutte, l acidocétose diabétique, les nécroses tissulaires comme les brulures, l infarctus du myocarde, prés hémorragies aigues et hémolyses, sorties d agranulocytose aigue, lors de certains traitements comme les corticoïdes, lors du tabagisme, enfin dans les syndromes myeloproliferatifs ou l on rencontre des éléments immatures. Une basophilie ( plus de 200 par µl ) est rarement rencontrée en dehors d une leucémie myéloïde chronique ou elle s accompagne d une myelemie. Une monocytose ( plus de 1 000 par µl ) se voit dans certain dysmyelopoieses acquises idiopathique, dans les agranulocytoses aigues mais aussi dans des maladies infectieuses (brucellose, salmonellose, listériose ), dans certains états inflammatoires (collagénose, sarcoïdose). Une lymphocytose correspond a un nombre de lymphocytes circulants supérieurs a 4 000 par˜Â¢Ã‚µl. Il peut s agir de lymphocytes de morphologie normale, dans des maladies virales ( oreillons, varicelle, hépatite ) ou bactériennes ( coqueluche ) ou bien dans les syndromes lymphoproliferatifs. Il peut aussi s agir de lymphocytes hyper basophiles mêles a des éléments mononuclés de grande taille : il s agit alors d un syndrome mononucleosique rencontre dans la mononucléose infectieuse, la toxoplasmose, les infections a cytomégalovirus ou d autres viroses (rubéole, hépatite, varicelle). La présence dans le sang d’éléments granuleux immatures, avec ou sans présence d’érythroblastes, est appelée myelemie. Elle s observe quel que soit le nombre de globules blancs. La myelemie peut être réactionnelle a une sollicitation médullaire importante (hémorragie aigue, hémolyse, infection sévère, sortie d’agranulocytoses aigue). Elle peut être associée a une myelofibrose (idiopathique, envahissement médullaire d un cancer) ou un syndrome myeloproliferatif sans myelofibrose initiale (leucémie myéloïde chronique essentiellement). La présence de blastes dans le sang est toujours normale : elle doit faire rechercher, avant tout, une leucémie aigue mais se voit dans les leucémies myéloïdes chroniques en transformation aigue, dans les myelofibroses primitives ou secondaires (voir indications du myélogramme et de la biopsie osseuse). Hématocrite : C est le rapport du volume globulaire au volume sanguin total, exprime en pourcentage. *Technique : Deux méthodes sont utilisables : directe ( macro hématocrite de Wintrobe ou micro uploads/Sante/ hematologie.pdf

  • 12
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mai 28, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.4154MB