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Perrin, Maurice-Constantin (Dr). Traité d'anesthésie chirurgicale, par Maurice

Perrin, Maurice-Constantin (Dr). Traité d'anesthésie chirurgicale, par Maurice Perrin et Ludger Lallemand,.... 1863. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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TRAITÉ CHIRURGICALE DU ROLE DE L'ALCOOL ET DES ANESTHÉSIQUES DANS L'ORGANISME RECHERCHES EXPÉRIMENTALES LUDGERLALLEMAND et MAURICE PERRIN Chevaliers dela Légion d'honneur, médecins-majors, professeurs agrégés à l'Écoleimpériale de médecine et depharmacie militaires, et DUROT Membre de la Sociétéde pharmacie. 1 vol. in-8, orné de dix figures intercalées dans le texte. Prix ; 7 fr. Paris.— Imprimerie deL. MARTINET, rueMignon, 2. TRAITÉ CHIRURGICALE '; J PAR MAURICE PERRIN Professeur agrégé à l'École impériale demédecine et de pharmacie militaires, Lauréat del'Institut (prix Montyon de1860); Membre delaSociété auatomique, dela Société médicale d'émulation, correspondant delaSociété dechirurgie ; Chevalier dela Légion d'honneur. ET LUDGER LALLEIY1AND Professeur agrégé à l'Ecole impériale demédecine etdepharmacio militaires, Médecin enchefducorpsexpéditionnaire français duMexique ; Lauréat del'Institut (prixMontyon de1860), Membre delaSociété médicale deshôpitaux, delaSociété médicale d'émulation Chevalier delaLégion d'honneur. PARIS F. CHAMEROT, LIBRAIRE-ÉDITEUR MIE DU JARDINET, 13. 1863 Tousdroitsréservés. lu O 4 AVANT-PROPOS. Au moment de donner à ce livre sa forme définitive, mon excellent ami Ludger Lallemand fut appelé au poste de médecin en chef du corps expéditionnaire français au Mexique. Il ne devait s'écouler que bien peu de jours avant qu'une mort glorieuse vînt changer les soucis de l'absence en éter- nels regrets i Une séparation aussi cruelle m'eût éloigné de la réalisa- tion de notre projet, si la publication de recherches qui nous étaient communes, d'idées que nous avions cultivées en- semble, ne s'était présentée à mon esprit comme une dette sacrée dont je devais compte à sa mémoire, comme un pieux hommage que je rendais à l'amitié. Soutenu par son souvenir, j'ai accompli mon désir le plus cher. Puissé-je, dans cet adieu suprême, avoir scellé dignement des liens formés dans l'intimité d'une même vie intellec- tuelle ! MAURICE PERRIN. Paris, 10 décembre 1862. INTRODUCTION En publiant, avec notre collaborateur M. Duroy, nos recher- ches physiologiques sur les agents anesthésiques, notre but principal était de servir la cause de l'anesthésie chirurgicale. Le grand intérêt pratique de cette question, les développe- ments qu'elle comporte, nous avaient décidés, dès le principe, à en l'aire l'objet d'une publication spéciale qui se trouve an- noncée à la fin de l'introduction de notre premier travail (1). Pour réaliser ce projet, deux partis se présentaient : rester sur le terrain de la physiologie expérimentale, et conclure, sans plus ample informé, des animaux à l'homme ; ou bien pour- suivre notre enquête, faire pour ce dernier ce que nous avions fait pour les premiers, interroger l'observation sans opinion préconçue, et voir, avant de poser des conclusions et proposer des règles à suivre dans la pratique de l'anesthésie, quelles analogies et quelles différences peut susciter l'action des élhers, selon qu'elle s'exerce sur un animal ou sur l'homme lui-même. De ces deux voies, la première était la plus séduisante. En raison des lois si simples et si rigoureuses qui régissent les effets anesthésiques dans toute l'échelle zoologique, il eût été facile de déterminer les conditions physiques des inhalations, capables de contenir dans des limites toujours inoffensives l'action progressive du médicament. (1) Du rôle dé l'alcool el desanesthésiquesdans l'organisme, recherchesexpé- rimentales par LudgerLallemand, MauricePerrin et J. L. P. Duroy.Paris, 1860j p. xi. VIII INTRODUCTION. Ce que nous savions du passé de l'élhérisation chez l'homm et surtout des redoutables accidents survenus dans les ditions de la plus scrupuleuse réserve, nous indiquait cla ment qu'en procédant de la sorte, nous ne répondrions aucune des exigences de notre sujet, et nous passerions à de la vérité, cachée sous quelque décevante théorie. Ma le regret de nous séparer, au sujet de cette question fon mentale, d'un collaborateur dont le concours nous était c notre choix ne pouvait être douteux. Chacun le sait, la physiologie expérimentale ne peut expliquer. S'il est des questions, celles en particulier qui n téressent que la vie organique, pour lesquelles on est en d de conclure par induction, il en est d'autres où l'homme relève que de lui-même. Les expériences peuvent et doiv tracer la route, mais les enseignements qui en découlent besoin, pour devenir féconds, d'être sanctionnés par l'obs vation directe. Basée sur ces principes, la première partie de cet ouvrage sera que la continuation et le couronnement de nos recherch physiologiques. Elles auront l'homme pour sujet, au lieu s'appliquer aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles, Nous avons employé les mêmes procédés scientifiques : nir beaucoup de faits, les comparer entre eux de façon à tinguer l'exception de la règle, le phénomène contingent l'effet légitime. Pour cela, il devenait impossible d'a recours à des expériences directes; mais nous avions à n disposition, grâce à la vulgarisation de la méthode anes sique, l'expérimentation la plus étendue, la plus variée, fût possible d'instituer. D'autres ressources également cieuses nous étaient livrées dans les excellents travaux et nombreuses observations consignés par des hommes nents dans les archives de la science. INTRODUCTION. IX Par l'examen des faits, on ne tarde pas à acquérir la con- viction que l'éthérisation chez l'homme diffère radicalement, sur certains points, de l'éthérisation chez les animaux. Ici l'action anesthésique est en raison directe du titre du mélange stupéfiant et de l'énergie de la fonction respiratoire. On peut donc à l'avance, quand on en a acquis l'habitude, contenir sûrement l'anesthésie dans des limites précises, on pourrait dire rigoureuses. Là, au contraire, l'énergie de l'effet ne répond plus à l'in- tensité de la cause. L'homme possède des susceptibilités nou- velles que l'agent met enjeu. En dehors de l'action régulière et progressive qui persiste toujours, surgissent d'autres pertur- bations contingentes, dont les manifestations jettent le trouble dans l'ordre des phénomènes de l'éthérisme, ou en suspendent l'évolution par un arrêt brusque, parfois définitif des mouve- ments du coeur. Ces défaillances organiques imprévues ne sont pas un des moindres problèmes livrés aux méditations du physiologiste, occupé de suivre la vie à tous ses degrés dans sa lutte contre les éthers. Elles font de la chloroformisation chez l'homme une étude difficile et toute spéciale, de même que les conditions bio- logiques et psychiques de son existence font de lui un type sans analogue dans le règne animal. Si, par son intelligence, il a une manière d'être qui n'appar- tient qu'à lui, il a aussi une manière à lui de réagir et de cesser de vivre pendant la chloroformisation. Ainsi se trouve corroboré jusque dans cette fâcheuse aptitude l'un de ses caractères fondamentaux, l'exclusivité. Des considérations plus pressantes nous faisaient un devoir d'approfondir, dans la limite de nos forces, cette particularité biologique. Là, en effet, abstraction faite de toute imprudence, X INTRODUCTION. gît la source principale et peut-être unique des accid observés pendant l'administration des anesthésiques. D'excellents esprits nous ont précédés dans cette voie ; nous plaisons à le reconnaître. Aussi notre but est-il moins d'émettre des idées nouvelles que de vulgariser faire pénétrer de plus en plus dans l'esprit médical des justes et fécondes pour la pratique. Pour plus de sécurité, nous avons réuni toutes les obse tions de mort subite, publiées avec quelques détails uploads/Sante/ perrin-lallemand-1863-traite-d-x27-anestheie-chirugicale 1 .pdf