FACULTE DE MÉDECINE DE SETIF DEPARTEMENT DE PHARMACIE Dr. BENDJAMAA A. LES HYPN
FACULTE DE MÉDECINE DE SETIF DEPARTEMENT DE PHARMACIE Dr. BENDJAMAA A. LES HYPNOTIQUES BARBITURIQUES Année universitaire 2011 - 2012 PLAN Généralités Hypnotiques barbituriques I. Structure chimique II. Indications thérapeutiques III. Pharmacocinétique IV. Pharmacodynamie : Mécanisme d’action V. Symptômes cliniques des intoxications VI. Traitement des intoxications VII. Analyse toxicologique Hypnotiques non barbituriques Généralités Psychotropes Définition Les psychotropes sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle, qui ont un tropisme psychologique, c’est-à-dire qui sont susceptibles de modifier l’activité mentale Classification Scientifique; Sanitaire; Juridique. 12/03/2012 MATET : Bilan 1er Appel d'Offre Généralités Les Hypnotiques Drogues ralentissement du SNC. Utilisés pour réduire la vigilance et faciliter l'installation et le maintien du sommeil. À petite dose : sensation de calme, de somnolence et de bien-être. À forte dose : grave intoxication, inconscience, coma et mort. Tous les sédatifs et hypnotiques une dépendance marquée s'ils sont consommés régulièrement. L’hypnotique idéal doit : Etre rapidement absorbé : 10 à 15 minutes ; Etre actif pendant au moins : 5 à 7 heures ; Préserver l’architecture du sommeil ; Etre éliminé suffisamment vite pour préserver une bonne vigilance diurne Et ne doit pas : Entraîner de dépression respiratoire, de troubles de la mémoire… etc ; Entraîner l’insomnie rebond ni de dépendance ; Avoir d’interactions avec d’autres traitements ni avec l’alcool ; Nécessiter une augmentation progressive des doses pour garder son efficacité. I. Structure chimique Formule générale Des BB Composés cristallisés, incolores, inodores, amère. Très peu solubles dans l’eau, solubles dans les solvants organiques (éthanol, éther, …), ± solubles dans les lipides. Acides faibles (pka : 7,2-8). II. Indications thérapeutiques Sédatifs; Hypnotiques (troubles du sommeil); Myorelaxants; Anticonvulsivants; Anesthésique. Inconvénients : Index thérapeutique étroit ; Interactions médicamenteuses (inducteurs enzymatiques puissants) ; Toxicité en cas de prise massive (tentatives de suicide) ; Effet toxicomanogène A. ABSORPTION Bien résorbés au niveau digestif (estomac, jéjunum et même rectum). Elle est lente en cas d’ingestion massive (ralentissement du transit intestinal). Le pic plasmatique (Ex : Phénobarbital : 4 h chez l’enfant ; 8 h chez l’adulte). B. DISTRIBUTION Partiellement liés aux protéines plasmatiques. Diffusent dans tout l’organisme, avec une tendance à se fixer dans les tissus nerveux et adipeux (liposolubilité) Ils traversent la barrière placentaire et passent dans le lait maternel. III. Pharmacocinétique C. BIOTRANSFORMATION Les biotransformations (hépatiques+++) = détoxification. Elles sont essentiellement conditionnées par leur liposolubilité. Oxydation des chaînes latérales en position 5 donnant des composés plus polaires et inactifs alcools, phénols, acides ou cétones Exemple : le phénobarbital est transformé en OH- phénobarbital (inactif) avec conjugaison possible avec l’acide glucuronique et surtout avec l’acide sulfurique. N-désalkylation Scission de la molécule avec production d’urée et de différentes substances (acides organiques). NB. Inducteurs enzymatiques (accélèrent leur propre dégradation) D. ELIMINATION Essentiellement rénale, l’élimination se fait par sécrétion active par le tubule. N’est pas immédiate (action antidiurétique développée par les BB). Demi-vie BB lents ≈ 100h BB rapides ≈ 4 à 6h BB intermédiaires ≈ 8 à 10h IV. La pharmacodynamie Par interaction avec le récepteur GABAA les BB induisent: •Altération de l’état de conscience •Dépression des centres respiratoires •Dépression des centres vasomoteurs Les BB bloquent les récepteurs des neurotransmetteurs excitateurs. V. Symptômes cliniques Intoxication aiguë Dose toxique ≈ 10 à 15 fois la dose thérapeutique Troubles de comportement: ivresse barbiturique Troubles de conscience: le coma barbiturique (coma calme et profond) Hypotonie Hypothermie ; Ralentissement du rythme respiratoire ; Hypotension modérée (d’où l’action antidiurétique) ; V. Symptômes cliniques Intoxication chronique Barbiturisme Toxicomanie Obnubilation Trouble de caractère, de la vue de la parole Maladresse des mouvements Troubles cutanéomuqueux Troubles circulatoires et digestifs Traitement évacuateur : • Lavages d’estomac : à réaliser dans l’heure qui suit l’ingestion. • Le charbon activé absorbe efficacement les BB. Traitement épurateur : • Épuration rénale: diurèse forcée alcaline avec une surveillance stricte de l’état hémodynamique. • Épuration extrarénale : dialyse péritonéale, hémodialyse. Traitement symptomatique : Intubation, Ventilation, restauration de la fonction circulatoire. Traitement spécifique : pas de TRT antidotal VI. Traitement Intoxication aiguë Prélèvements: Le liquide gastrique Le sang Les urines Les tissus et les organes Les cheveux L’analyse: Isolement, détection et le dosage VII. Analyse toxicologique VII. Analyse toxicologique L’isolement Extraction acide par un solvant organique (Éther) Réactions générales de coloration Réaction de PARRI sur capsule (violette) une des meilleures réactions analytiques ; mais : Faible sensibilité. Manque de spécificité. CCM Solvant de migration : Solvant de NOIRFALISE : Chloroforme, Acétone (9/1) Révélation par le réactif de LEMAIRE: spot blanc sur un fond gris VII. Analyse toxicologique Détection toxicologique CCM ; CPG/SM ; Spectrophotométrie dans l’UV et dans l’IR ; HPLC/UV – HPLC/SM-SM; Les immunoessais (EMIT, RIA,…). Dosage VII. Analyse toxicologique I. ALCOOLS HYPNOTIQUES II. BROMURES HYPNOTIQUES III. CHLORAL ET CHLORALOSE IV. BENZODIAZÉPINES HYPNOTIQUES V. AUTRES HYPNOTIQUES ALCOOLS HYPNOTIQUES Méthyl pentynol (DORMISON®): dose thérapeutique: 0,5 à 1g L’intoxication aigue : troubles digestifs, neurologiques, dépression respiratoire et insuffisance circulatoire aiguë. BROMURES HYPNOTIQUES Bromo-galactogluconate de calcium (CALCIBRONAT®): DT≈ 20 g chez l’adulte et de 0,5 g/kg chez l’enfant. L’intoxication aigue : ébriété, somnolence, puis coma profond remarquable par sa durée de plusieurs jours (demi-vie de 12 jours), vomissements et insuffisance circulatoire. L’intoxication chronique (bromisme) : troubles neurologiques, digestifs et cutanés. CHLORAL ET CHLORALOSE L’hydrate de chloral trichloréthanol (métabolite actif) La demi-vie d’élimination : Doses pharmacologiques : 7 à 9,5 h. Intoxications massives : 35 h Vomissements puis coma brutal avec possibilité d’apnée. Hyperventilation avec possibilité de troubles du rythme ventriculaire et d’insuffisance circulatoire. AlDH (foie) A. CHLORAL Le chloralose (hydrate de chloral + Glucose) : Facilite le sommeil pour 0,10 g ; Donne un sommeil tranquille pour 0,20 g ; Jugule les insomnies tenaces pour 0,30 à 0,40 g. DT≈ 1g; Après ingestion apparaît rapidement, en 1h, un coma vigile avec hypersécrétion salivaire et bronchique, mydriase et surtout convulsions généralisées à la moindre excitation cutanée, optique ou auditive. Ce coma chloralosique est en règle de brève durée (12 à 24 h). B. CHLORALOSE BENZODIAZÉPINES HYPNOTIQUES Les benzodiazépines sont actuellement les plus utilisées des hypnotiques. Elles possèdent des propriétés pharmacologiques semblables aux benzodiazépines anxiolytiques. AUTRES HYPNOTIQUES Antihistaminiques H1 : • NOCTRON® : Acépromazine (Phénothiazine neuroleptique) + Acéprométazine (Phénothiazine antiH1) + Clorazépate dipotassique (Anxiolytique). • MÉPRONIZINE® : Acéprométazine (Phénothiazine antiH1) + Méprobamate (Carbamate). • THÉRALÈNE® : Alimémazine (Phénothiazine antiH1). • NOPRON® : Niaprazine (Phénothiazine antiH1). • PHÉNERGAN® : Prométhazine (Phénothiazine antiH1). Neuroleptiques sédatifs : • LARGACTIL® (Chlorpromazine) • NOZINAN® (Lévomépromazine). ATARAX® : Hydroxyzine (Anxiolytique ). uploads/Sante/ hipnotiques-barbituriques.pdf
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- Publié le Dec 17, 2022
- Catégorie Health / Santé
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