MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE DE L’ENSEIGNEME
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DIRECTION REGIONALE DE DABOU Lycée Professionnel de Jacqueville Thème : PROFESSEUR: Mme BOKA LES PARTICIPANTS: SOUKOU GNAWA ALEXANDRE BROU YAO ULRICH BOHOUSSOU KOFFI ORIX SINA MOHAMED 1 BT MCS-A Union-Discipline-Travail ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022 EXPOSE DE: TECHNIQUE D’EXPRESSION LA ROUGEOLE SOMMAIRE INTRODUCTION I- DEFINITION II- CAUSE III- SYMPTÔMES ET DIAGNOSTIC IV- LE TRAITEMENT V- ÉPIDÉMIOLOGIE 1) Afrique 2) Continent américain 3) Cas d’importation 4) Répartition des moustiques vecteurs V- SOLUTION : VACCINATION WEBOGRAPHIE 1 INTRODUCTION La fièvre jaune est une maladie virale décrite pour la première fois au milieu du XVIe siècle au Yucatán (Mexique). Elle est due au virus de la fièvre jaune, un arbovirus (virus transmis par un insecte vecteur) isolé en 1927 simultanément au Ghana et au Sénégal, à l’Institut Pasteur de Dakar. La maladie est endémique en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique Centrale. Le taux de mortalité est élevé, entre 20 et 60% selon les épidémies. Il existe un vaccin efficace et sûr, qui permet une protection à long terme. La maladie refait son apparition dans certains pays africains et sud-américains où la couverture vaccinale est faible. Pour la première fois, des cas de fièvre jaune ont également été déclarés récemment en Chine. I- DEFINITION La fièvre jaune est une maladie causée par un flavivirus qui se transmet par la piqûre d'un moustique infecté. Elle tire son nom du jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse) qui survient lorsque le virus attaque le foie. II- CAUSE Le virus de la fièvre jaune est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques appartenant aux genres Aedes et Haemagogus. Il infecte également des singes en forêt où persiste un cycle moustique-singe- moustique auquel l’homme peut occasionnellement s’ajouter. 2 III- SYMPTÔMES ET DIAGNOSTIC Une fois le virus transmis, une période d'incubation (sans symptômes visibles), s'étend entre 3 et 6 jours. Certains patients peuvent ne présenter aucun symptôme. Néanmoins, les signes cliniques les plus souvent retrouvés dans le cadre d'une infection par le virus sont : un état fébrile des douleurs musculaires, particulièrement au niveau du dos des céphalées une perte d'appétit des nausées et vomissements. Les symptômes s'estompent rapidement et disparaissent, généralement, entre 3 et 4 jours.. Dans de plus rares cas, une récidive de ces symptômes peut survenir dans les 24h. Il s'agit alors de la phase toxique de la maladie. Dans ce contexte, fièvre intense, et affectations de plusieurs parties du corps peuvent s'y apparenter. Ces atteintes peuvent être hépatiques, rénales, ou encore musculaires. En ce sens, l'atteinte hépatique amène un risque accru de jaunisse, ou encore des douleurs abdominales avec vomissements. Des saignements au niveau de la bouche, du nez, des yeux et de l'estomac peuvent également être associés à cette phase toxique. . 3 Le diagnostic de la fièvre jaune est difficile a effectuer, particulièrement durant la première phase de l'infection. Des analyse sanguines et des tests antigéniques permettent de confirmer ou d'infirmer le diagnostic. IV- LE TRAITEMENT Aucun traitement curatif et spécifique de la fièvre jaune n'a encore été développé. La prise en charge médicamenteuse s'associe alors aux médicaments contre les symptômes : fièvre, vomissements, douleurs musculaires, atteintes hépatiques, etc. Dans le cadre d'une infection bactérienne supplémentaire, une antibiothérapie peut y être associée. V- ÉPIDÉMIOLOGIE L’OMS estime chaque année à 200 000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 30 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans le monde. De larges épidémies ont affecté l’Amérique tropicale aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle et en firent la "maladie la plus redoutée des Amériques". Aujourd’hui, la maladie sévit dans les régions intertropicales d’Amérique et d’Afrique, là où la couverture vaccinale est faible. Mystérieusement, elle n’était jamais parvenue en Asie jusqu’à ce que quelques cas soient déclarés en Chine en 2016 : des Chinois, travaillant en Angola, sont rentrés dans leur pays avec la maladie. 4 1) Afrique L’Afrique est de loin le continent le plus touché, avec 95% des cas recensés dans le monde. La fréquence des épidémies et des cas isolés a régulièrement augmenté au cours de ces dernières années, notamment au Mali et au Soudan en 2005, ou en Angola et en République démocratique du Congo en 2016 (où des campagnes de vaccination d’urgence ont été mises en place). Autrefois limitées à la savane et en bordure de forêt, les épidémies africaines gagnent les cités en expansion qui procurent aux moustiques de nouveaux gîtes (vieux pneus ou bidons pleins d’eau). En témoigne les épidémies à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2001 et 2008. 2) Continent américain La maladie avait presque disparu d’Amérique du Sud dans la première moitié du siècle XXe siècle, mais avec le retour en force des moustiques vecteurs, une résurgence de l’infection est observée (Colombie en 2003, Brésil en 2017). 3) Cas d’importation La fièvre jaune est aussi une maladie d’importation : des touristes non vaccinés peuvent en effet s’infecter en zone d’endémie et développer la maladie de retour de voyage. Plusieurs cas mortels ont été observés ces dernières années, comme en Allemagne (1999), aux Etats-Unis (1999) et en Belgique (2001), respectivement de retour de Côte d’Ivoire, du Venezuela et de Gambie. 4) Répartition des moustiques vecteurs La circulation du virus de la fièvre jaune en Afrique a fait l’objet d’études longitudinales associant les Instituts Pasteur de Dakar, Abidjan et Bangui et les entomologistes de l’Institut de Recherche en Développement. Différentes espèces de moustiques, Aedes en Afrique et Haemagogus janthinomys en Amérique du Sud, transmettent le virus amaril à des singes. Contrairement aux singes d’Afrique, les singes du Nouveau Monde sont très sensibles à l’infection avec une mortalité importante. Le virus persiste dans ces cycles forestiers (cycles sylvatiques) moustique-singe-moustique dans lesquels l’homme n’est pas impliqué naturellement. La fièvre jaune est 5 une zoonose, probablement très ancienne et qui a été transmise à l’homme lorsque celui-ci s’est aventuré en forêt tropicale. Le moustique à l’origine des épidémies urbaines est Aedes aegypti. C’est aussi le vecteur de la dengue et du virus Zika, autres arboviroses en pleine extension à travers le monde. Le réchauffement de la planète pourrait accélérer l’implantation de moustiques capables de transmettre ces maladies dans l’hémisphère nord, où l’expansion y est déjà favorisée par les échanges commerciaux. V- SOLUTION : VACCINATION Dès 1932, la vaccination était rendue possible par des chercheurs de l’Institut Pasteur de Dakar, à l’aide d’une souche vivante atténuée baptisée "souche française neurotrope". Résistant à la chaleur, administrable par scarification, ce vaccin vivant atténué a permis de faire disparaître la fièvre jaune épidémique en Afrique francophone. Mais il pouvait entraîner des réactions neuroméningées : à partir de 1960, il ne fut plus utilisé chez l’enfant de moins de 10 ans, et sa production à l’Institut Pasteur de Dakar a cessé en 1982.En 1937, un deuxième vaccin (souche 17D), préparé à partir de virus atténué par Max Theiler (Prix Nobel de Médecine en 1951) a été mis au point à l’Institut Rockefeller aux États-Unis, et rendu thermostable par une équipe de l’Institut Pasteur à Paris. Son efficacité et son innocuité, progressivement améliorées, en font un des meilleurs vaccins viraux actuels. C’est ce vaccin qui est aujourd’hui notamment produit à l’Institut Pasteur de Dakar. Ce laboratoire est agréé par l’Organisation mondiale de la Santé pour fournir le vaccin fièvre jaune aux programmes élargis de vaccination en Afrique. La réglementation internationale impose la vaccination anti-fièvre jaune avant tout premier voyage en zone endémique (un document prouvant la vaccination est demandé à l’entrée des pays endémiques). Une seule injection permet une protection à long terme. La vaccination contre la fièvre jaune est la seule vaccination obligatoire pour les voyageurs se rendant en zone endémique intertropicale d’Afrique ou d’Amérique du Sud. 6 WEBOGRAPHIE https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/fievre-jaune? msclkid=07a29e0ccf0611ecaeb4d2a5b43a95c2 https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=fievre- jaune_pm&msclkid=2d7a73b7cf0c11ec858323fa8295d39a 7 https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/yellow-fever? msclkid=2d78f721cf0c11ec9c450a8db11041e0 8 uploads/Sante/ la-fievre-jaune.pdf
Documents similaires










-
29
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 15, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
- Taille du fichier 0.4070MB