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La résolution : 1 1 [Discussion entre James, Tony et Chloé. Ils sont en fin de

La résolution : 1 1 [Discussion entre James, Tony et Chloé. Ils sont en fin de secondaire et parlent de leur futur. À priori, ils choisissent médecine parce que c’est populaire et que ça rapporte. On voit d’autres indices de leur perception floue du temps et de leur soumission au « On » : ils parlent de trucs à la mode, quand ils discutent on sent qu’ils se soucient de ce qui est populaire, et on voit à un moment qu’ils n’ont pas de réelle image de leur futur et de ce qui leur plaît à eux seuls] Proposition de structure par défaut : intro/parlent de trucs à la mode  évocation de l’orientation future  « c’est trop cool d’être médecin et ça rapporte plein de blé »  vision de leur futur : plein de thune à faire la fête (je caricature dans ce commentaire, mais en gros ils comptent se laisser vivre, mais on voit qu’ils n’ont pas vraiment d’idée  fin de la discussion, ils se séparent pour rentrer chez eux. Stock de répliques de James et Chloé (pour pouvoir copier-coller pour le propre) en fait, à ce stade, ça pourrait être les répliques de n’importe qui, vu qu’ils n’ont pas encore beaucoup de différences. Je propose qu’on note ce à quoi on pense, et qu’on les distribue après. Pour les discussions de trucs à la mode, j’ai un peu de mal pour que ça paraisse réaliste. En fait, pour les discussions d’ados tout court : Hé, vous savez ce que vous voudrez faire l’année prochaine ? / Facile. Je vais faire médecine. /Et pourquoi ça ? / C’est l’idéal. Tout le monde te respecte et tu empoches un super salaire. Avec ça, tu t’achètes la baraque que tu veux, tant que tu fais un truc classe comme chirurgie. / C’est vrai, la mère de Charlie est chirurgienne, et ils ont deux piscines dans leur jardin ! Et t’as vu dans quelle bagnole elle roule ? / C’est clair, chirurgie c’est parfait. Il paraît que c’est dur, mais on est pas les plus nazes de l’école. On le fait tous les trois ?/ On le fait ! Je vous inviterai tous à mes soirées jacuzzi, quand on aura réussi ! / Tu parles, tout le monde sera à mes soirées ! Je m’achèterai ma propre boîte de nuit ! C’est nul. Je sais. Je propose que le narrateur ne montre pas trop ce qu’ils ont en tête à ce stade, et qu’on se contente surtout des dialogues. Ils ne pensent pas encore à grand-chose. 2 [Mention de l’accident de chloé, comparaison de leurs réactions. James se sent abandonné par Tony et ne le comprend pas. Il continue de suivre le On. Plus en détail, comme Tony n’a finalement pas fait médecine, il se retrouve seul et est alors entièrement plongé dans le « groupe des étudiants ». Je propose de ne faire qu’une petite explication de comment ils ont pris la nouvelle et de ce qu’ils ont décidé de faire, puis on enchaîne avec la partie 3 ] J’ai un texte pour l’accident, mais je le trouve un peu trop fort. Et déprimant. Dis-moi comment tu aimerais qu’on le présente. 3 [Discussion finale. James et Tony se sont croisés par hasard et ont décidé d’aller boire un verre. En donnant l’air de discuter innocemment, ils comparent en fait leurs vies respectives. Mais pas méchemment, non plus. La comparaison peut ne pas être intentionnelle, à voir. Le narrateur explique bien plus souvent ce qui se passe dans leur tête] [James a continué médecine. Il s’est intégré au groupe, s’est bien amusé en soirée mais a raté quelques années. Il n’a pas pu faire ce qu’il voulait au départ (chirurgie), il s’est retrouvé en médecine généraliste1 (y avait plus de places). Il ne sait pas trop ce qu’il pense de son métier, mais il dit que ça lui plaît. Il gagne bien sa vie, traîne avec ses collègues et ne sait pas trop où il va] Proposition de structure par défaut : on commence quand ils échangent des souvenirs d’études (et Tony de son année sabbatique)  ils parlent de leur boulot (échangent des anecdotes ?)  Tony parle de ses projets et James ne sait pas quoi dire.  Je ne sais pas comment conclure. James est d’abord confiant et un peut vantard, mais il commence à douter quand il voit à quel point Tony se sent bien. Stock de répliques de James. Je mets surtout des réponses, on créera les liens entre les répliques des deux personnages ensemble : Une vigtaine d’années plus tard, des éclats de rires retentirent à la terrasse du café de la Grand-Place. [commentaire de Tony] James racontait, le sourire aux lèvres, ses anecdotes des années universitaires les plus croustillantes. Beaucoup se déroulaient en soirée, impliquaient beaucoup d’alcool, et finissaient dans des circonstances invraisemblables, comme celle avec les deux pingouins et le manège de la fête foraine. Il ne ratait jamais une occasion de les répéter, et n’avait certainement pas manqué de le faire cette fois-ci. Car c’est Tony qui se trouvait devant lui. Ils s’étaitent croisés par hasard quelques minutes plus tôt, et avaient décidé d’aller boire un verre ensemble pour se raconter leurs vies respectives, depuis qu’ils s’étaient quittés. - Mais assez parlé de moi. À ton tour Tony. Raconte-moi un peu ce fameux voyage. Quest-ce que tu as bien pu faire tout ce temps ? Si James avait pu en vouloir un jour à son ami pour l’avoir abandonné, il n’en était plus rien aujourd’hui. Après tout, chacun devait trouver sa propre voie, et lui-même avait plutôt bien réussi. Il avait dû recommencer une ou deux années, les nuits de beuvries n’aidant pas beaucoup aux études, mais il était désormais un médecin bien intégré et compétent. Il était content d’apprendre que Tony se portait bien également. Sincèrement. - Oui, j’ai trouvé que la chirurgie n’était pas vraiment faite pour moi. Maintenant, je suis médecin généraliste. Et je suis dans les petits papiers du comité de direction ! Je ne devrais pas tarder à avoir de l’avancement. - C’est sûr, on en voit de toutes les couleurs et de toutes les formes, mais en fin de compte, je sauve des vies ! James l’avait dit avec une fausse vantardise, mais il était scincèrement plutôt content de cet aspect de son travail. Ça lui redonnait confiance les jours où il se sentait perdu. - Oh, avec les collègues, on sort de temps en temps, au bar, parfois on pars en week-end quelque part. Quand on ne travaille pas, bien sûr ! Je ne veux pas te faire croire que les médecins se la coulent douce ! 1 Contrairement à toi - Hm, moi non plus je n’ai personne pour l’instant. Ça ne… Rentre pas encore dans mes projets pour l’instant - Oh, je ne sais pas trop. Je veux dire, je ne m’ennuie pas, ma vie me plaît bien comme ça. Enfin… James était plutôt désorienté par tout ça. Il n’avait jamais vraiment réfléchi à tout ça. Ce qu’il voulait vraiment… Qu’est-ce que ça voulait dire exactement ? Il était très bien comme ça ! Pourquoi souhaiterait-il autre chose ? Oui, ça lui plaisait… Oui… Mais alors, pourquoi ressentait-il ce… Malaise ? uploads/Sante/ la-resolution.pdf