OBJECTIFS GENERAL ET SPECIFIQUES OBJECTIF GENERAL Former des infirmiers et infi

OBJECTIFS GENERAL ET SPECIFIQUES OBJECTIF GENERAL Former des infirmiers et infirmières respectueux de la personne humaine, de la vie humaine et des malades en particulier. OBJECTIFS SPECIFIQUES 1. Définir l’infirmier en qualité de professionnel de la santé. 2. Amener l’élève infirmier (e) à s’approprier les concepts déontologie, vocation, responsabilité, sécurité et secret professionnel. 3. Décrire les devoirs professionnels de l’infirmier (e). 4. Décrire les règles du secret professionnel. 1 INTRODUCTION L’exercice d’une activité médicale à quelque niveau que ce soit, est soumis à un ensemble de règles de nature juridique et morale. Vous venez de choisir volontairement la profession infirmière, profession noble et exaltante mais aussi très exigeante car il s’agit de manipuler une vie humaine et des vies humaines. La moindre erreur peut être fatale pour le malade c’est-à-dire entraîner la mort en peu de temps. C’est pour cette raison évidente que l’infirmier (e) doit connaître et observer strictement les règles qui régissent sa profession, règles qui seront enseignées pendant ce cous de déontologie. La profession infirmière à l’instar des autres professions évolue avec les progrès scientifiques. La pratique de la profession infirmière fait appel à un certain nombre de règles morales que l’infirmier (e) doit absolument connaître et doit absolument appliquer. Il faut préciser que les fautes professionnelles sont passibles d’entraîner l’infirmier (e) devant les tribunaux. Aussi le métier d’infirmier comporte des droits et des devoirs que nous allons clarifier. En plus, l’infirmier doit avoir des connaissances nouvelles et constamment renouvelées, ceci signifie, en clair, l’infirmier doit avoir l’habitude, la bonne habitude de lire les documents professionnels récents et récemment édités. La profession infirmière, il faut le dire haut et fort, est une profession libérale à l’instar des professions médicales, d’avocat, de notaire, d’huissier. En d’autres termes, l’infirmier a la possibilité d’ouvrir une salle de soins infirmiers et travailler pour son propre compte sous autorisation du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre les Endémies (MSP/LCE). L’infirmier comme le médecin, la sage-femme, l’assistante sociale, le laborantin fait partie intégrante des professionnels de la santé. Enfin, l’infirmier doit avoir et cultiver/développer les qualités humaines afin de gagner la confiance de ses malades qui voient en lui un sauveur des griffes de la maladie, de la mort. Ce cours constitue un pré requis ou préalable à toute mise en situation pratique (stage) et tout contact avec les malades et/ou personnes bien portantes dans le cadre de sa profession. 2 CHAPITRE I – DEFINITIONS DE L’INFIRMIER (E) – DEFINITION ET ORIGINE DE LA DEONTOLOGIE I - DEFINITIONS DE L’INFIRMIER L’infirmier (e) est une personne ayant le plein droit d’exercer sa profession après avoir reçu une éducation professionnelle de base déterminée par un programme d’études officiel reconnu par l’autorité gouvernementale. Définition de l’infirmier selon l’OMS Le terme d’infirmier (e) doit être appliqué aux seules personnes qui, dans un pays donné, sont appelés à donner les genres de soins infirmiers qui requièrent au plus haut niveau de dévouement, des connaissances techniques et le sens de responsabilité. La profession infirmière à l’instar des autres professions exige des qualifications techniques conférées par un diplôme : diplôme d’Etat d’infirmier (e). II – DEFINITION ET ORIGINE DU TERME DEONTOLOGIE C’est une science des droits et devoirs propres à une profession. (Etymologie : du grec Deon-ontos = devoir = ce qu’il convient de faire). La déontologie c’est aussi une science, un ensemble de règles qui régissent les devoirs propres à une profession. Elle est également spécifique c’est-à-dire chaque profession a sa propre déontologie, c’est ainsi qu’il existe la déontologie du médecin, de la sage-femme, de l’assistante sociale, du laborantin. La déontologie c’est avant un ensemble de relations humaines de qualité et un comportement envers soi même et vis-à-vis des autres qui peuvent être des personnes en bonne santé ou des personnes malades. La déontologie est l’aboutissement entre les exigences de la profession, de la conscience morale et de la loi ; La déontologie (c’est aussi cette constante disponibilité à faire le bien et à bien faire sur le plan professionnel) s’exerce par l’accomplissement des devoirs 3 moraux qui créent pour l’infirmier (e) des obligations vis-à-vis du malade, vis-à-vis du médecin, vis-à-vis de la profession, vis-à-vis de la collectivité et de lui-même. On ne peut parler de déontologie sans évoquer le SERMENT qui est un engagement devant Dieu et devant les hommes de bien faire son travail. 4 CHAPITRE II – LES QUALITES DE L’INFIRMIER (E) II.1. La vocation C’est une disposition personnelle intérieure qui incite ou pousse la personne à choisir une profession en connaissance de toutes ses exigences et toutes ses exigences. Lorsque nous avons une vocation, au sens large de ce terme, pour une profession donnée, nous nous engageons à 100 % et ne reculons devant aucune difficulté. Ce que l’on aura gagné en exerçant cette profession n’est que secondaire si la vocation est logée au fond du cœur, c’est-à- dire si celle-ci est réelle. II.2. Les qualités d’un bon infirmier (e) a. La volonté de soulager et de guérir ; b. L’amour et le respect de la vie humaine ; c. La loyauté ; d. Le sens de la responsabilité. II.3. La loyauté envers soi même et envers les autres La loyauté consiste pour l’infirmier (e) à connaître ses qualités et ses défauts, mettre le malade en sécurité, être sincère, honnête envers le médecin, respecter les clauses de son contrat avec son employeur (MSP/LCE ou privés) et bien collaborer avec les autres collègues de service dans un esprit de travail en équipe. II.4. Qualités du caractère de l’infirmier (e) Amour du travail bien fait ; Le goût de la perfection ; Le courage ; Le sang froid ; L’ordre ; La propreté et l’exactitude ; L’économie ; Persévérance dans le travail ; 5 L’esprit de discipline ; La bonté ; La bienveillance dans le jugement ; La politesse ; Le tact ; La discrétion ; La patience ; La simplicité ; La douceur ; La gentillesse ; La tolérance. 6 CHAPITRE III – LES RESPONSABILITES DE L’INFIRMIER (E) / DEVOIRS PROFESSIONNELS III.1. Sens de la responsabilité Avoir le sens de la responsabilité c’est conserver toujours présent à l’esprit ce double qu’ont nos actes d’engendrer des conséquences heureuses (félicitations, récompenses) ou malheureuses (sanctions/punitions). La responsabilité est une des caractéristiques de la maturité morale. Alors, rien n’est plus dangereux q’un mauvais travail de l’infirmier qui peut mettre en péril la vie du malade, l’oblige d’abord à la conscience professionnelle et à la compétence. Les règles morales qu’il doit (infirmier (e)) s’imposer commencent à la minute où il entre dans son école pour la première fois. En plus, l’infirmier (e) doit savoir que tout cours mal écouté, mal compris, toute application pratique négligemment exécutée peut être à l’origine des soins mal dispensés. Or, les soins mal dispensés ou de mauvaise qualité peuvent être source de complication, d’un long, coûteux et ennuyeux séjour hospitalier. III.2. Capacités intellectuelles de l’infirmier (e) L’infirmier (e) a un esprit sérieux, précis, méthodique, observateur, prévoyant, une mémoire fidèle, un jugement sûr, la réflexion, la capacité de se représenter les besoins d’autrui et d’inventer les moyens de les satisfaire. III.3. Aptitudes physiques L’infirmier doit avoir nécessairement :  une santé solide ;  une certaine habileté naturelle ;  une résistance nerveuse suffisante pour supporter des périodes de surmenage, des dérangements fréquents des heures de repos et de sommeil ainsi que les émotions qui, surtout au début, peuvent affecter la sensibilité. Aussi, certaines infirmités sont contre indiqués pour l’exercice de la profession infirmière, ce sont par exemple les troubles de l’équilibre, les déficiences sensorielles graves. 7 III.4. Amélioration de l’habileté à dispenser des soins de qualité Pour améliorer cette habileté indispensable, l’infirmier doit avoir et cultiver les cinq (5) comportements ci-après : a. Ecouter ce qu’on lui dit, observer ce qu’on lui montre et obéir aux consignes. b. Etudier, répéter les gestes dont il n’est pas sûr et ne jamais se contenter de l’à peu près. c. Réfléchir avant d’entreprendre de donner un soin quelconque. d. Rester toujours calme pour venir à bout de toutes difficultés. e. Avoir toujours en vue le mieux être du malade, son confort en lui évitant les manières douloureuses. III.5. Le secret professionnel Il consiste à garder la confidence faite à l’infirmier (e) par le malade. Le secret professionnel est un droit du malade et son respect absolu implique pour l’infirmier (e) une obligation qui initialement de nature purement morale est devenue également juridique. Le secret professionnel concerne tout ce que l’on a appris, deviné du malade par le fait ou à l’occasion de la profession. Pour le secret professionnel, il ne suffit pas pour l’infirmier (e) de se taire mais aussi de prendre garde qu’aucun document contenant des renseignements confidentiels ne risque d’être lu, communiqué, volé ou égaré. Les ordonnances, les examens, les certificats, les correspondances relatives à la maladie ou toute autre pièce du dossier médical seront conservés à l’abri des indiscrétions. L’infirmier (e) peut être poursuivi suite à la divulgation ou communication d’un secret professionnel. N.B. : l’élève infirmier (e) est également tenu au uploads/Sante/ module-deontologie.pdf

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  • Publié le Aoû 29, 2021
  • Catégorie Health / Santé
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