Quelles applications de l’IA en matière médicale ? Il est impossible d’être exh

Quelles applications de l’IA en matière médicale ? Il est impossible d’être exhaustif, tant les applications « techniques » de l’IA en santé sont diverses. Comme le rappelle le CNOM dans son livre blanc, on peut schématiquement regrouper, sous la bannière de l’IA, les outils suivants (sans exhaustivité) : aide au diagnostic, par exemple en croisant des milliards de données ou en analysant des images ; chirurgie robotique qui, pour impressionnante qu’elle puisse être, reste cependant majoritairement à la main de l’homme ; réalité virtuelle : par exemple, les lunettes 3D peuvent être portées par les patients pour des actes de chirurgie éveillée, ou par les chirurgiens pour « modéliser » le patient et gagner en précision, comme ce fut le cas début décembre 2017 pour la pose d’une prothèse d’épaule à l’hôpital de Bobigny ; applications en santé et objets connectés qui permettent aux patients de s’impliquer davantage dans leur propre prise en charge, et au soignant d’assurer une surveillance plus régulière et approfondie ; tests génétiques permettant de prédire le risque et le taux de survie pour, par exemple, certains cancers ; exploitation de données dans la recherche, qui permet notamment de pratiquer une recherche inversée3 et d’accélérer les processus ; imprimantes 3D qui permettent de réaliser des dispositifs médicaux sur mesure en peu de temps ; serious games et simulation, de plus en plus utilisés dans la formation des professionnels de santé ; exploitation à grande échelle des données de santé (le fameux Big Data, ou méga données). Et dans la relation de soins ? Là aussi, les exemples ne manquent pas : « robots animateurs » en maison de retraite, destinés à stimuler les résidents sur le plan cognitif ou à les « divertir », robots humanoïdes qui interagissent avec des enfants en pédiatrie ou en pédopsychiatrie, « robots d’accueil » entraînés à dialoguer avec les patients et à détecter leurs émotions (!) pour adapter leur discours, coaches virtuels, agents conversationnels en santé mentale, etc. C’est dans ce domaine que l’intrusion massive de l’IA pose le plus de problème en termes d’éthique. En effet, la relation soignant/patient est au cœur même du soin. S’il est largement admis par tous que l’IA peut faire gagner en efficacité, en précision et en rapidité pour des actes techniques, déléguer à une machine le rôle relationnel du soignant peut apparaître bien plus choquant. C’est dans ce relationnel que s’établit la relation de confiance, gage de qualité des soins. Confier cet aspect à un robot peut certes présenter des avantages, dans un contexte de pénurie de personnel et/ou de rationalisation des coûts, mais risque aussi de faire perdre un élément essentiel de la prise en charge : le colloque singulier, l’empathie, conduisant à une déshumanisation de la relation. Conscient de cette possible dérive, le CNOM rappelle dans son livre blanc que « le médecin doit se souvenir qu’il soigne une personne qui est malade et qu’il ne combat pas seulement la maladie dont un individu serait atteint. (…) L’empathie médicale aide à guérir. » L’IA est indéniablement le sujet du moment. Tous les jours, les médias, spécialistes comme généralistes, se font l’écho de telle ou telle expérimentation, tel ou tel exploit de la machine, même le plus futile. Dans cette avalanche d’informations vont nécessairement se glisser quelques inexactitudes sémantiques, quelques nouvelles « sensationnelles » mais dénuées de tout intérêt scientifique. Elles vont alimenter les fantasmes du public, soit dans le sens d’un enthousiasme débordant et parfois injustifié, soit au contraire dans le sens d’une peur irraisonnée à l’égard de ces machines toujours plus intelligentes et donc potentiellement menaçantes… Sans aller jusqu’à imaginer des « robots tueurs » qui, comme dans un film de science fiction, se rebelleraient soudainement contre l’humanité, force est de constater que l’IA comporte certains risques, qu’il est difficile de lister : Atteinte à la vie privée et violation du secret professionnel lors de l’exploitation des données personnelles, d’autant que de nombreuses voix s’élèvent pour demander l’assouplissement des règles en la matière pour éviter de freiner certains usages de l’IA. Sur ce point, la CNIL reste ferme quant à la protection des données. Il se pose également la question de la possible perte de données, ou de leur utilisation à des fins malveillantes. Disparition de certains emplois qui pourraient être remplacés par des procédés d’IA, même si le CNOM considère cette crainte comme infondée, convaincu de la persistance de la relation humaine dans le domaine de la santé. Il n’en demeure pas moins que la formation, initiale et continue, devra se mettre au diapason de l’IA pour permettre aux professionnels de santé de s’adapter aux évolutions de leurs métiers. Déshumanisation de la relation : selon le baromètre santé 360° réalisé par Odoxa en 2018, 6 français sur 10 ne seraient pas prêts à interagir avec un robot dans le domaine de la santé. Responsabilité en cas d’erreur de la machine : qui sera responsable, dès lors qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas de régime juridique particulier dans ce domaine ? Opacité des algorithmes qui ne permettent pas à l’homme de toujours garder la main sur la machine : dans son livre blanc, le CNOM souligne l’impossibilité d’analyser le raisonnement de la machine ayant abouti au résultat dans le cadre du deep learning. La crainte de voir une IA « échapper » à tout contrôle de l’homme devient alors réelle. Si, aujourd’hui, il est encore communément admis que la machine, bien qu’ayant des capacités supérieures à l’homme, manque du « bon sens » humain, qui nécessite d’avoir une connaissance globale d’un problème, et non pas segmentée, qu’en sera-t-il si, dans quelques années, les progrès permettent à l’IA de s’affranchir de tout contrôle de l’homme ? Les avantages d’une Intelligence Artificielle 1. La réduction des erreurs L’intelligence artificielle nous aide à réduire l’erreur humaine et les chances d’atteindre la précision avec un degré de précision supérieur. Il est appliqué dans divers domaines tels que l’ exploration de l’espace. Les robots intelligents sont alimentés en informations et sont envoyés pour explorer l’espace. S’agissant de machines à corps en métal, elles sont plus résistantes et ont une plus grande capacité à supporter l’espace et l’atmosphère hostile. Ils sont créés et acclimatés de manière à ne pas pouvoir être modifiés, défigurés ou décomposés dans un environnement hostile. 2. L’exploration difficile L’intelligence artificielle et la science robotique peuvent être utilisées dans les processus miniers et autres processus d’exploration de combustibles. De plus, ces machines complexes peuvent être utilisées pour explorer le fond des océans et ainsi surmonter les limites humaines. Grâce à la programmation des robots, ils peuvent effectuer un travail plus laborieux et difficile avec une plus grande responsabilité. De plus, ils ne s’usent pas facilement. 3. L’application quotidienne Les méthodes informatisées de raisonnement, d’apprentissage et de perception automatisés sont devenues un phénomène courant dans notre vie quotidienne. Nous avons notre dame Siri ou Cortana pour nous aider. Nous prenons également la route pour les longs trajets et les déplacements grâce au GPS. Le smartphone est un exemple approprié et quotidien d’utilisation de l’intelligence artificielle. Au travail comme dans notre vie privée, nous constatons qu’ils peuvent prévoir ce que nous allons taper et corriger les fautes d’orthographe. Lorsque nous prenons une photo, l’algorithme d’intelligence artificielle identifie et détecte le visage de la personne et la marque lorsque nous affichons nos photographies sur des sites de médias sociaux. L’intelligence artificielle est largement utilisée par les institutions financières et les institutions bancaires pour organiser et gérer les données. La détection de fraude utilise également l’intelligence artificielle. 4. Les assistants numériques Les organisations les plus avancées utilisent des «avatars», qui sont des répliques ou des assistants numériques, capables d’interagir avec les utilisateurs, ce qui évite des ressources humaines. Pour les penseurs artificiels, les émotions font obstacle à la pensée rationnelle et ne constituent en aucun cas une distraction. L’absence totale du côté émotionnel oblige les robots à penser de manière logique et à prendre les bonnes décisions concernant le programme. Les émotions sont associées à des humeurs qui peuvent altérer le jugement et affecter l’efficacité humaine. Ceci est complètement exclu pour l’intelligence machine. 5. Les travaux répétitifs Les tâches répétitives de nature monotone peuvent être effectuées à l’aide de l’intelligence artificielle. Les machines pensent plus vite que les humains et peuvent être soumises à plusieurs tâches. L’intelligence machine peut être utilisée pour effectuer des tâches dangereuses. Leurs paramètres, contrairement aux humains, peuvent être ajustés. Leur vitesse et leur temps ne sont que des paramètres basés sur des calculs. 6. Les applications médicales Dans le domaine médical également, nous trouvons une large application de l’IA. Les médecins évaluent les patients et leurs risques pour la santé à l’aide de l’intelligence artificielle des machines. Elle les éduque sur les effets secondaires de divers médicaments. Les professionnels de la santé sont souvent formés à des simulateurs de chirurgie artificielle. Il trouve une énorme application dans la détection et la surveillance des troubles neurologiques car il peut simuler les fonctions cérébrales. La robotique est souvent utilisée pour aider les patients uploads/Sante/ quelles-applications-de-l-x27-ia-en-matiere-medicale.pdf

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  • Publié le Jui 14, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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