RAKOTOMALALA Ambinintsoa Francky M1 sociologie F.P.T.S.D INTERCULTURALITE ET IN

RAKOTOMALALA Ambinintsoa Francky M1 sociologie F.P.T.S.D INTERCULTURALITE ET INDIANOCEANIE Commentaire de Texte : L’étranger à Madagascar : aux sources de malentendus La diversité culturelle de la patrie occidentale de l’océan indien est très forte. Cette région offre des spécificités culturelles importantes, certaines y sont ancestrales1 comme : Comores, Madagascar. D’autres beaucoup plus récentes comme : Maurice, Réunion, Seychelles. Cette spécificité incite l’intention de pas mal d’étranger qui se termine souvent par une visite de courtoisie typiquement le cas de la Grande iles. Madagascar, très reconnu par son accueil chaleureux envers les étrangers, arrive toujours à relancer le secteur tertiaire malgré pas mal de reprise empêcher par la succession d’une crise historique majeure. Comme parmi d’autre, pour les étranger expatriés, le problème « d’intégration sociale » reste souvent leurs principales inquiétudes qui se traduit par un « trouble identitaire2 » là où il y a confrontation de culture et stress. Il s’agit d’un commentaire de texte inscrit dans le domaine de la sociologie et de l’anthropologie culturelle écrit par Sylvain URFER dans Madagascar, une culture en péril ? Antananarivo, No comment, en 2012 p.p. 37 – 41 qui parle d’un problème d’intégration sociale des étrangers sur la Grande iles. Ainsi, nous avons comme problématique, comment se construit l’identité des étrangers qui ont décidé de vivre durablement à Madagascar ? pour l’élucidation de notre devoir, il est préférable de préciser les différents enchainements de notre document. Nous allons regarder dans un premier temps, le mode de déroulement du phénomène d’intégration sociale chez les peuples venant de l’extranéité et c’est dans la première deuxième partie qu’on essayera d’éclaircir alors les attentes des malgaches envers ses expatriés suivi d’une proposition en tant que travailleur sociale. D’emblée, c’est-à-dire sans se tourner autour de la peau, nous allons essayer de voir comment se manifeste l’intégration chez les peuples étrangers à Madagascar. Paragraphe 1 : Madagascar des peuples accueillant et chaleureux envers les étrangers de passage. Terre accueillante et chaleureux, ces pays insulaires ainsi que ses peuples ont la particularité et le savoir-faire de faire un accueil chaleureux à tout moment. Cette légendaire hospitalité se passe très souvent lors des évènements historiques comme le fête de l’indépendance ou le festival notamment pour les peuples vivant dans la cote : festival de baleine, ambatolaoka by night, etc. Dans le but de faire savoir et de partager un instant « bien 1MALBERT (T.), Emergence d’une indien-océanique, leviers et perspectives. Université de la réunion. 2 CASSE, P (1981) training for the cross-cultural mind, Washingtown, Sietar. malgache » ensemble locaux et « vahiny »3 pour faire sentir aux étrangers qu’ils se trouvent dans leurs deuxième chez eux. Ainsi, cette forme d’intégration sociale des malgaches envers les étrangers se fait par exemple autour d’un bon plat malagasy (beignets, du Koba, du Mokary, etc.) ou à travers la diffusion des cultures autochtones. « On créer des évènements à l’occasion de montrer à nos amis les « Vahiny » qu’on les aimes et qu’on est ravi de les accueillir chez nous »4. Paragraphe 2 : les difficultés rencontrées par les étrangers qui ont décidé de vivre durablement. Par contre cet accueil chaleureux se transforment en une haine indésirable des malgaches envers les « vahiny » qui ont décidé de vivre durablement dans le pays insulaire pour de multiple raison. Une fois le problème percé, il est souvent question « d’intégration sociale » c’est-à-dire là où les étrangers se décident d’être en contact direct avec les peuples autochtones, on assiste souvent à un « choc culturel » car il y a confrontation entre la culture autochtone et celle venant de l’extranéité liés le plus souvent à leur « représentation sociale » ce conflit est souvent dû à la méconnaissance mutuelle c’est-à-dire des deux parties. Ainsi, comme l’affirmait, MALBERT en 2010, « la non connaissance générale des origines partagées, des héritages communs et des liens culturels historiques et contemporains, ne suscite pas la création et le développement d’un cadre commun à une indien-océanité partagée et reconnue »5. En outre, cette sentiment d’être exclus pousse souvent l’individu à se renfermer ou à se grouper en fonction de leur « groupe d’appartenance ou origine d’appartenance » entre eux puisque ni l’emploi, ni les affaires, ni la formation n’arrive à combler le trou énorme laissé par cette discrimination. WIEVORKA, (M.), affirme cela dans sa concept en insistant que les processus de socialisation comme l’emploi ou la formation ne sont jamais en aucun cas vu comme accessible devant la disqualification ou la discrimination6. Paragraphe 3 : effet de la xénophobie. La banalisation de la culture de ceux venant d’extérieur déstabilise souvent leurs identités et arrive même jusqu’à bouleverser leurs rapports sociaux. Cette banalisation est d’origine à la « non hétérogénéité » du peuple malgache pour ne pas mettre la société en péril. 3 Https : // madagascar-tourisme.com/Fr madagascar-tongasoaday-legendaire-hospitalité-malgaches-a- l’honneur/. 4 Ibid. 5 MALBERT, T., 2010 c, « Le rôle et la place de l'éducation interculturelle dans le développement durable des îles de l'Océan indien », Graines de lumière, héritages du Cheikh Alâwi. Albouraq, 538 p. 6 WIEVORKA, (M.), 2001, la différence, Paris, Editions Balland, p. 41 Ainsi, la diversité de société dans un contexte de globalisation économique, sociale et humaine provoque une « crise identitaire généralisée7» puisqu’il y a contradiction entre la rigidité historique des constructions identitaires nationales et la dynamique moderne d’une multiculturalisation8. Mais à part cela, ce refus envers les étrangers pourra rendre ces derniers inaptes et insignifiants, à cause de cette rupture des « liens sociaux »9 à savoir : lien de filiation (famille), lien de participation élective (amitié, club, association..), lien de participation organique (entreprise, monde du travail), et lien de citoyenneté. Cette destruction des liens rends finalement ses étrangers disqualifiés10 dans tous le domaine les disqualifiés dans tous les domaines, on pourra ainsi assister à un « phénomène de disqualification sociale ». Ainsi, comment en sortir ? Est-il possible de sortir de cet engrenage qui isole les personnes les unes des autres et rend quasiment impossible toute communication impersonnelle ? Le problème est réel, même s’il est difficile de se l’avouer à soi-même en toute lucidité et d’en parler avec d’autres en toute franchise. Faut-il renoncer sans avoir d’en venir à bout ? c’est dans cette acception que nous allons passer dans la deuxième partie de notre devoir Paragraphe 4 : les attentes des malgaches envers les étrangers. Il dépend de chaque étranger d’être en contact ou non avec les peuples malgaches et vice versa pour trouver une stabilité et un terrain d’entente entre les deux parties pour qu’enfin une véritable construction d’identité puisse avoir lieu c’est-à-dire une combinaison entre l’effort de l’individu c’est-à-dire les étrangers et de la société ou les malgaches. Mais, il est de la part des étrangers aussi en outre de s’adapter11 puisqu’il se trouve dans le territoire malgache comme fond bon nombre des peuples malgaches lorsqu’ils se trouve sur le territoire étranger. En outre, PIAGET (J.)12 dans sa théorie de constructivisme stipule que, la construction de l’identité part de 4 étapes : imprégnation, adaptation, accommodation et autorégulation. C’est-à-dire que les étrangers avant de se lancer dans une discussion ou dans 7 DOUDOU Diène, Le concept de discours de haine et son évolution, PARIS 26 AOUT 2012 8 Ibid. 9 Article de PAUGAM (S.), donner un sens au lien social est une nécessité, dans Tous sociétaire N° 3/ Avril 2011. 10 PAUGAM (S.), in les formes élémentaires de la pauvreté, Paris, PUF, le lien social, 2005, p276 11 GUERRA OUI, B. TROADEC, Tableau 3°, 2000 (assimilation/ accommodation= adaptation ; enculturation/ acculturation= interculturation). 12 JENNIFER (K.), Constructivisme, dans l’ABC DE LA VAE (2009), p.p.112 à 113. un contact direct, devra imprégner la culture malgache que ça soit en terme de langue (respecter la prononciation, l’enchainement des mots) soit en matière de nourriture, respecter les normes sociales imposés par la société native et vénérer les mœurs et coutumes ainsi comme ce qui est mentionner dans notre document : un ambassadeur fraîchement débarqué me demandait quelle attitude signifier au mieux sa disponibilité à entrer en contact avec les 2 Malgaches et leur culture. Je lui répondis que la marque de respect la plus audible était, dès le début, de prononcer correctement les noms du chef de l’Etat et des autres citoyens du pays13. Pour finir, en tant que travailleur social, il sera recommandé, pour permettre l’ouverture d’un environnement et la réception à la réalité, d’accepter la coexistence multiculturelle c’est-à-dire « un ensemble de fait nouveaux qui combinent l’enculturation et l’acculturation dans une situation particulière où deux cultures interagissent dans une perspective de coexistence14 ». D’où, l’acceptation et de la promotion d’un multiculturalisme démocratique, égalitaire et interactif15. Mais à part cela, pour maintenir et pour renforcer l’identité, nous avons besoin de pas mal de « médiateurs sociaux » comme : MAHALEO, les HIRAGASY, le phénomène BAREA dans le but de se sentir inclus, intégré, appartenant à un groupe bien défini. Pour finir, le phénomène d’interculturalité est un concept qui est difficile à définir, les échanges ainsi que les rapports sociaux se font très souvent, et uploads/Societe et culture/ examen-interculturalite-et-indianoceanie.pdf

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