\ \ Les Berbères en Amérique La Part des Berbères dans le peuplement de l'Améri

\ \ Les Berbères en Amérique La Part des Berbères dans le peuplement de l'Amérique i ' ~;.-V . \ D U M Ê M E A U T E U R L ibrairie J.-B . Baillière ; L e Chameau, 2 vol., 1925-1926. Archives de l’Institut P asteur d’Algérie : Notes sur les Poissons susceptibles d'être utilisés dans la lutte contre le paludism e. — T. III, fac. 2, ju in 1925. Armée d ’A frique : L ’E m ploi m ilitaire du Chameau, juin 1955. — Les Forteresses berbères du Teniet-Kharroub, juillet-août 1925, — Le Raid Cottenest, Épilogue de.la mission Flatters, lévrier 1926. — Les P uits artésiens indigènes du Sahara, septem nre- octobre 1926. — L'Occupation d ’El-Ooléa, septem bre-octobre 1927. — Histoire de la Subdivision m ilitaire de Médéa (1842-1890), octobre et novembre 1928. — La Reconnaissance du Capitaine Touchard à Djanct (janvier 1906), avril 1929. Bulletin du Comité de l’Afrique française : L a Culture du Palmier dans le Sud algérien, X IIe année, n° 7, supplém ent. — Notice sur les Fractions touareg au Sud d’In-Salah, XIII* année, 1903, n° 1. Bulletin de la Société centrale d ’A quieulture de F rance : Sur certaines particularités biologiques des Poissons du Sahara Algérien, tom e XXVIIe, nos7-9. 1920. Bulletin de la Société de Géographie d ’Alger et de l’Afrique du Nord : L ’Oasis d ’ El-Goléa, 1904, Ie* - trim estre. — Le Sondage profond de Touggourt, 1904, IIe trim estre. — Les Sables du Sahara Algérien, 1908, IIe trim estre. — Les Poissons du Sahara Algérien , 1913, IVe trim estre. — Le Drom adaire d ’ Afrique, 1921, IIe trim estre. — L ’Oasis ruinée de Sidi-Bou- Hania, 1903, IIe trim estre. — Les nom s des Tribus touareg, 1924, IIIe trim estre. — Les Origines caucasiennes des Touareg, IVe 1924,1, 1925.— La form ation celtique de la N ation targuie, IVe 1925, I et II, 1926. — Les Origines orientales des Berbères, 1927, II* trim estre. — Antée. Héros africain, 1928, IIe trim es­ tre. — L ’Oued Itel, IVe trim estre 1929. Bulletin de la Société d’H istoire naturelle de l’Afrique du N ord : Les Mares à Silures d’Algérie. 1915, rt° 7. — Les Zégéries d ’Hérodote, 1923, n° 9. — D romadaires à trente-quatre dents et Dromadaires à trente-six dents, n° 9. 1929. Revue Africaine : L a Culture du Palm ier au Souf, 1914, Ier tr i­ m estre. — Les Marabouts, 1923, IIe, IIIe et IVe trim estre. > C o m m a n d a n t CAUVET N Les BERBÈRES © X I AMÉRIQUE Essai d’Ethnocinésie préhistorique •V v Nomenclature et examen des Tribus homonymes des deux rives de l'Atlantique. Part des Berbères dans le peuplement de l'Amérique £hK* A L G E R J, RRINGAU, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 7, Bo u l e v a r d d e Fr a n c e , 7 - t é l é . 12-73 1 9 3 0 ■ ■ C'y.1 ? ' \ \ t » ■ ' __ ___ ,ca,eroe/ (^enéertcicres A V A N T - P R O P O S Quelques années avant la conquête de la Gaule trans­ alpine par Jules César, Quintus Cœcilius Métellus Cé- ler, propréteur, qui gouvernait la Cisalpine, reçut, dit-on, en cadeau d’un chef germain des hommes noirs d’une race inconnue que la mer avait jetés sur les côtes de ila Germanie. Ce fait attira l'attention des savants romains. Pline, prenant ces sauvages étranges pour des Indiens, y vit une preuve éclatante de la continuité de l’Océan au­ tour de l’ Afrique. En réalité, c’étaient des Indiens d’ Amérique que la tempête et les courants avaient porté sur les côtes1 européennes. Mais on ignorait alors la sphéricité de la terre et l’existence du con­ tinent américain. Jusqu’à la découverte de D’Amérique, on compte au moins quatre autres faits authentiques du même genre et Beuchat les a enregistrés dans son Manuel d’ Archéologie Américaine (p. 40). Si J’on considère que les courants équatoriaux, qui balaient les rivages de l’Europe et de l’Afrique, abou­ tissent bien plus sûrement à la mer des Antilles ou au Brésil que ne le font, en ce qui concerne le vieux 8 monde, ceux qui, suivent une direction inverse, on se rendra compte que, certainement, des faits analogues se sont produits en plus grand nombre de l’Est vers l’Ouest. Songeons, d’ailleurs, à l’état de perfection où les marines anciennes étaient parvenues à une époque fort reculée, au cabotage qu’elles faisaient sur la côte océanienne, entre les colonies phéniciennes, et à leurs courses aventureuses au Nord et au Sud. Le retard considérable des civilisations anciennes d’Amérique, la perte à peu près complète de toutes leurs traditions, expliquent que nous ne sachions rien à ce sujet. Il faut convenir, du reste, qu’aucune ten­ tative bien sérieuse n’a été entreprise pour etudier cette question. J’ ai pensé qu’à la lueur des noms ethniques, si im­ portants pour suivre les migrations des peuples an­ ciens, il serait possible de commencer des recherches fructueuses. C’est cette étude que je livre au public à l’occasion du centenaire de cette Algérie où je vis depuis bientôt un demi-siècle et où m’avaient précédé mon père et un grand oncle aux temps héroïques de notre installation. Commandant G. C a uvet . Birmandreïs, janvier 1930 IN T R O D U C T IO N But de cet ouvrage. Méthode employée. Importance des noms ethniques pour suivre les migrations humai­ nes. Sources utilisées. En recherchant les origines des Touareg, (1) j’ai constaté que certains noms de peuples Berbères étaient portés par des tribus indiennes d'Amérique de sorte que j’ ai du examiner dans quelles condi­ tions ce fait intéressant avait pa se produire. Y a- t-il eu des migrations d’Afrique en Amérique ou est-ce l’ inverse? Ou bien y a-t-il eu arrivée simul­ tanée des deux côtés de peuples provenant de l’Asie? C’est le résultat de cette étude, de nature à intéresser les personnes qui s’inquiètent de ces questions, que je veux donner sommairement dans ce livre. Comme mes recherches sont surtout effectuées au moyen des noms ethniques, que je poursuis dans le temps et dans l’ espace, dans les nomen­ clatures anciennes et modernes et sur les cartes géographiques, il convient qu’au préalable je jus­ tifie de cette méthode et que je prenne la défense 1 (1) Mes recherches ont paru clans le Bulletin de la Société de Géo­ graphie d’Alger : Les noms des tribus Touareg. IIIe trim estre 1924. Les origines caucasiennes des Touareg. IVe Trim estre 1924 et 1er 1925. L a formation celtique delanation Targuie IV e trim estre 1925, Ier et II® 1926. Les origines orientales des Berbères, IIe trim estre 1927. Antée, héros africain, IIe trim estre 1928. — i o ­ de ces noms fort mal vus de la science moder­ ne. «Ils sont la peste de l'anthropologie» a dit un de nos contemporains, généralement approuvé, (Boule. Hommes fossiles 322. note) Je ne partage pas cette opinion. Elle ne tient aucun compte d’un des besoins humains primor­ diaux qui est de donner un nom, voire un sur­ nom à ce que nous cherchons à connaître. Aus­ si qu’arrive-t-il? Nous inventons maintenant des désignations factices qui ne valent pas mieux, hommes des dolmens, peuple des gobelets, paréens, virôs, nésiotes, prospecteurs\ On peut voir jusqu’où va cette nécessité en consultant le livre d’Haddon sur les races humaines récemment traduit par M. Van Gennep. Il est préférable à mon sens de se mettre avec courage à rechercher les identifi­ cations des noms ethniques que nous connaissons historiquement. Elles doivent nous donner des résultats, tout au moins pour nos néolithiques. Les diverses branches de la science qui a trait à la connaissance de l’ homme se doivent un mutuel appui, ce qu’elles ne font pas actuellement. Pour s’ en convaincre, il suffit d’examiner les classifications multiples données non seulement par chacune d’ elles, mais même par chaque sa­ vant dans un même ordre de connaissances. Na­ turalistes, géologues, paléontologues, archéolo­ gues, linguistes ne cessent de modifier les appel­ lations, chacun d’une manière différente, suivant les théories qni sont à l’ ordre du jour. L’onomastique tribale et géographique seule ne chnnge pas au gré de la fantaisie individuelle ;si celle-ci s’en empare pour un temps, ses effets ne tardent pas à disparaître tandis que les noms res- — 11 — tent. Les modifications qu’ils peuvent subir n'em- pèchent pas de les suivre. Ils font partie du bagaga des peuples émigrants au même titre que leurs coutumes, leur confor ration physique, leur langue, leur religion. Que tous les noms ethniques aient eu, au début, un sens propre, cela parait probable, mais, depuis des siècles, parfois des millénaires qu’ ils traînent au travers du monde, on l'a perdu de vue. Des changements d’habitat, de langue, de culture et les altérations qu’ ils ont entraînées dans ces mots eux-mêmes les ren­ dent méconnaissables. 1 1 parait, en tout cas bien uploads/Societe et culture/ les-berberes-en-ameriques.pdf

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