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En analyse du dis- ' 0111\ il est utilisé, à la suite de Bakhtine, pour référer à la 1l1111rnsion foncièrement interactive du langage, oral ou écrit: · l 1· loruteur n'est pas un Adam, et de ce fait l'objet de son dis- '• 1111' devient, immanquablement, le point où se rencontrent Io•• opinions d'interlocuteurs immédiats (dans une conversation 1111 1111e discussion portant sur n'importe quel événement de la ,., .. rourante) ou bien les visions du monde, les tendances, les ilwories, etc. (dans la sphère de l'échange culturel)" (Bakhtine l 'IH•I : 302). Mais Bakhtine emploie aussi dialogisme au sens 11"'1111ertcxtualité (Todorov 1981 : chap. 5). On peut pour la '0111111odité suivre Moirand et distinguer entre dialogisme inter- 1nt11l'I et dialogisme interactionnel (1990: 75). Le premier ren- rn11· ;iux marques d'"hétérogénéité énonciative, à la citation au u•n' le plus large, le second aux multiples manifestations de l'rd1.111ge verbal. Mais pour Bakhtine, à un niveau profond, on 111· peut pas dissocier ces deux faces du dialogisme: «Toute 1 111011ciation, même sous sa forme écrite figée, est une réponse à 1111l'lque chose et est construite comme telle. Elle n'est qu'un 111.1illon de la chaîne des actes de parole. Toute inscription pro- 11111.:e celles qui l'ont précédée, engage une polémique avec 1•llt·s, s'attend à des réactions actives de compréhension, anticipe '""celles-ci, etc." (1977: 106). [~Interaction.] •IALOGUI l l 1· x istc deux usages de ce terme. Il peut désigner, par opposition •11 monologue, toute forme d'*échange, le plus souvent entre 1l1·11x personnes. Mais beaucoup préfèrent l'utiliser pour référer .1 iles échanges plus formels que la ~·conversation, où il y a une volonté mutuelle d'aboutir à un résultat: on parle ainsi de dia- /1111.111: pour le théâtre, la philosophie, etc. Le dialogue tend donc ~ rtre affecté d'une valeur éthique:« Le dialoi;ue se veut sous- 11,1i1 au champ des forces et des intérêts ( ... ) le plaisir du 1h.ilogue n'est pas celui du consensus mais des fécondations 111n•ssantes" Uacques in Cosnier et al 1988: 60). Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert 28 DISCO URI Pris dans son acception la plus large, celle qu'il a précisémen dans analyse du discours, ce terme désigne moins un cham d'investigation délimité qu'un certain · ~: ce dernier n'y est pas considéré comme une structure arbitraire mais comme l'~ de sujets inscrits dans des contextes déterminés. Dans cet emploi discours n'est pas sus- ceptible de pluriel : on dit « le discours '" « le domaine du dis- cours,., etc. Comme il suppose l'articulation du langage sur des paramètres d'ordre non linguistique, le discours ne peut être l'objet d'une approche purement linguistique. Mais discours entre également dans une série d'oppositions où il prend des valeurs plus précises. En particulier : - Discours/phrase : le discours constitue une unité linguistique constituée d'une succession de phrases. C'est dans cette accep- tion que Harris (1952) parle d'" analyse du discours,. et que certains parlent de « grammaire du discours ». On préfère aujourd'hui parler de *texte et de linguistique ~·textuelle. - Discours/énoncé: outre son caractère d'unité linguistique (=d'énoncé), le discours forme une unité de communication associée à des *conditions de production déterminées, c'est-à- dire qui relève d'un *genre de discours déterminé: débat télé- visé, article de journal, roman, etc. Dans cette perspective énoncé et discours renvoient à deux points de yue différents : «Un regard jeté sur un texte du point de vue de sa structura- tion "en langue" en fait un énoncé; une étude linguistique des conditions de production de ce texte en fera un discours " (Guespin 1971: 10). - Discours/langue: a) La langue définie comme système de valeurs virtuelles s'oppose au discours, à l'usage de la langue dans un contexte particulier, qui tout à la fois restreint ces valeurs ou en suscite de nouvelles. Cette distinction est très utilisée pour le lexique; la néologie lexicale, en particulier, relève du discours. b) La langue définie comme système partagé par les membres d'une communauté linguistique s'oppose au discours, consi- déré comme un usage restreint de ce système. Il peut s'agir: 1) D'un positionnement dans un *champ discursif (le« discours communiste "• le « discours surréaliste " ... ); 2) D'un ~ discours («discours journalistique,., «discours administra- tif'» «discours romanesque», «discours de l'enseignant en Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert 29 1 lmt• • ... ); 3) De productions d'une catégorie de locuteurs I • Ir discours des infirmières,., "le discours des mères de l.11111lle ,. ... ) ; 4) D'une fonction du langage ( « le discours polé- "'"llll' •, "le discours prescriptif » ... ). Il se produit souvent 1111 ~lisscment du système de règles au corpus: le "discours "" 1.1listc ,. désigne aussi bien les règles qui spécifient une posi- 111111 énonciative comme socialiste quel' ensemble des énoncés 1•lh·rtivcment tenus à partir de cette position. Ainsi Foucault: • t ln appellera discours un ensemble d'énoncés en tant qu'ils 1 rlt•vent de la même formation discursive » (1969 : 153 ). I J1•rnursltexte: le discours est conçu comme l'association d'un 1n11· et de son contexte [~Texte]. I J111uurslrécit (ou histoire): [~Embrayé (plan-)]. •llCOURI RAPPORTit 1 11 problématique du discours rapporté traite des divers modes ol1· 1 rprésentation dans un discours de propos attribués à des '""' res distinctes de son énonciateur. Cette problématique olc·hon.le largement la traditionnelle tripartition entre discours 1lt11·c1, discours indirect, discours indirect libre. Sont également , 1111twnés des phénomènes comme la mise emre gui11emets, l'1Llliq.w:, la modalisation par renvoi à un autre discours ("au 1l11t• de X» ... ), les multiples formes d'illi.lillm à des discours 1lr1.1 tenus. t\u1liicr-Revuz (1992) structure ce champ du discours rapporté .iutour de trois oppositions majeures: 1) l'.ntrc discours rapporté au sens strict et modalisation en dis- ..:uurs second. Dans le premier cas l'énonciateur prend pour ohjet un autre acte d'énonciation, le fait que quelqu'un a dit •1udque chose («Paul raconte que tu es malade"). Dans le \c·rnnd il modalise sa propre énonciation en la présentant rnmmc seconde par rapport à un autre discours. Cette moda- l1N.1tion peut porter sur la validité du contenu asserté ( « Il est 111.1lade, si j'en crois Luc") ou sur l'emploi d'un mot ( « Je suis "11ut", comme on dit•). Il hure signe standard (ou pris en usage) et signe autonyme (ou plis en mention). On peut en effet utiliser un signe linguis- 11quc de manière «standard " pour référer à une entité du monde (ainsi chien dans «Paul a acheté un chien,.), ou de 111.mière « autonyme » pour référer au signe lui-même ( « On Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert 30 ~ ne trouve pas chien dans ton dictionnaire»). L'autonymi manifeste la propriété qu'a le langage de parler de lui-même Le discours direct relève du fonctionnement autonyme : Io rapporteur y fait mention des mots mêmes employés par. I' énonciateur cité, ou du moins il présente son énoncé comme tel ( « Il m'a dit: "Tu dois panir" » ). Dans le discours indirect, par contre, le rapporteur fait usage de ses propres mots pour citer autrui, il reformule ses propos(« Il m'a dit de revenir demain .. ). Il est possible, dans la connotation autonymique, de mêler emploi standard et emploi autonyme, en particulier par uploads/Societe et culture/ les-termes-cles-de-l-x27-analyse-du-discours-dominique-maingueneau.pdf

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