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1 Translittération Les termes en arabe classique ou dialectal ont été transcrit

1 Translittération Les termes en arabe classique ou dialectal ont été transcrits en suivant la transcription ci- dessous : ‘ hamza b bā’ t tā’ th thā’ j jīm ḥḥā’ khkhā’ d dāl dhdhāl r rā’ z zā’ s sīn sh shīn ṣ ṣād ḍ ḍād ṭ ṭā’ ḍhḍhā’ ʿ ʿayn gh ghayn f fā’ q qāf k kāf l lām m mīm n nūn h hā’ w wāw y yā’ a, i, u : voyelles brèves. ā, ī, ā: voyelles longues. ṣ, ḍ, ṭ, ḍh: correspondent aux formes emphatiques de s, d, t, dh. g désigne la forme « rurale » de q qāfet qui se prononce comme la lettre g quand elle est placée devant un « a » comme dans « garage ». La hamza lorsqu’elle est au début du mot n’est pas transcrite, mais seulement la voyelle à laquelle elle est associée. De même la tā’ marbūṭaqui se trouve à la fin du mot : le mot se termine alors par un « a », sauf en cas de liaison où il est transcrit «at ». Les termes figurants dans des citations respectent les transcriptions adoptées par les auteurs des textes cités. 2 Table des matières Présenté et soutenu publiquement par : ......................................... Erreur ! Signet non défini. Introduction : ........................................................................................................................................... 4 Choix du sujet et Problématique : .....................................................................................................5 Terrain et méthode de recherche : ....................................................................................................6 • Observation participante : ............................................................................................................7 • Entretien semi-directif : ...............................................................................................................8 • Observations sur les réseaux socio-numériques « facebook » : ...................................................9 Chapitre 1 : le tatouage au fil du temps ................................................................................ 10 1. Définition étymologique et origine de mot tatouage : ........................................................ 10 2. L’histoire de l’apparence de tatouage : ................................................................................. 10 3. Classification des tatouages (ūchām) : ................................................................................... 11 • Le tatouage tribal : .................................................................................................................... 11 • Le tatouage Old School : .......................................................................................................... 12 • Le tatouage new school : .......................................................................................................... 13 • Le tatouage Asiatique : ............................................................................................................. 13 • Le tatouage médical : ................................................................................................................ 15 Chapitre 2 : le tatouage dans la société Tunisienne ......................................................... 16 1. Le renouveau du tatouage....................................................................................................... 16 2. Le tatouage : un acte transgressif .......................................................................................... 18  Les tatouages ethniques: ......................................................................................................... 20 Chapitre 3 : la place qu’occupe le tatouage dans la perception de son corps ....... 21 1. Le tatouage comme expression du corps : ............................................................................. 21 2. Corps tatoués : corps masculins, corps féminins : ................................................................ 24 Chapitre 4 : Le tatouage un effet de mode, il se démode .............................................. 30 1. Souffrir pour s’embellir : ........................................................................................................ 30 2. Le dé-tatouage : ....................................................................................................................... 32 Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………………. ….39 Bibliographie.......................................................................................................................................... 37 ANNEXES……………………………………………………………………………………………………………………………………….…43 3 La table des photos : Photo 1 : un exemple de tatouage tribal de style maoris .................................................................... 12 Photo 2: Etoile Nautique un exemple de tatouage de style Old School ............................................... 12 Photo 3 : le tatouage New school ......................................................................................................... 13 Photo 4 : tatouage japonais « dragons » ............................................................................................... 13 Photo 5 : exemple d’un tatouage réaliste ............................................................................................. 14 Photo 6 : exemple de tatouage « maquillage permanent ».................................................................. 14 Photo 7 : tatouage médicale ................................................................................................................. 15 Photo 8 : Swagg Man ; capture d’écran prise du reportage d’émission tunisienne 360° ..................... 18 Photo 9: tatouage de Notre témoin ...................................................................................................... 22 Photo 10:tatouage maoris ..................................................................................................................... 23 Photo 11 :séance de dé-tatouage…………………………………………………………………………………………………. 33 4 Introduction : L'anthropologie est la combinaison d'ensemble des sciences qui étudient l'homme sous tous ses aspects et dans ses différentes dimensions. L’Union Internationale des Sciences Anthropologiques et Ethnologiques (IUAES) reconnaît quatre principales disciplines: l’anthropologie sociale et culturelle, l’archéologie et la paléoanthropologie, l’anthropologie biologique (autrefois qualifiée d’anthropologie physique) et la linguistique, mais au fils du temps et avec l’évolution des disciplines et des champs de recherche anthropologique s’est inscrit dans un nouveau cadre d’étude « le corps humains »(Edjou, 2006) On parle ainsi de l’anthropologie du corps comme une science qui étudie les conceptions et les utilisations du corps humain et des organes selon les cultures (wikipédia, 2007) La modification du corps est une pratique qui existe depuis la naissance de l'humanité et elle continue à exister jusqu'à nos jours. Cette modification corporelle sert à améliorer l’apparence du corps humain ou à symboliser quelque chose de plus profond. Ces modifications corporelles peuvent être éphémères ; comme les peintures corporelles, les teintures, le henné et les piercings ou intemporelles telles que les scarifications et le tatouage. Dans le monde arabe, le tatouage qui existait comme phénomène culturel a presque disparu suite à l'islamisation. Cependant, ces dernières années le tatouage sous une forme nouvelle ; celle de l'art de marquer le corps par l'encre, refait surface. Cependant, les nouvelles générations adoptent le tatouage ignorant toutes les pratiques anciennes, brisant ainsi le fil culturel de compréhension de l’histoire du tatouage. En effet de nos jours, on remarque que celui-ci est de plus en plus présent dans notre quotidien, même si on ne peut pas à priori définir les causes de cette expansion, nous pensons que l’évolution des mœurs ainsi que l’effet de mode y ont incontestablement contribué. En effet la signification du tatouage n’a cessé d’évoluer au cours du temps. Aujourd'hui on constate aussi que certaines personnes sont même prêtes à recopier les tatouages de ceux qu'ils adulent.(Bosqui Victorine, 2012) 5 Les jeunes tunisiens se tatouent, s’adaptent et s’abandonnent à celui-ci pour exprimer leur appartenance à un groupe ou leur indépendance, ou bien les deux à la fois. Bref, ce n’est pas seulement par souci esthétique mais pour d’autres raisons plus diverses et plus complexes. Partant de ce qui est dit on constate que l’étude du tatouage se trouve ainsi à la frontière de nombreuses disciplines, il s'explique de diverses manières et selon plusieurs points de vue « cette pratique ouvre ainsi une réflexion sur la complexité d'une pratique de modification du corps » (wiener, 2006, pp. 37-39 -99) Nous tentons par cette recherche dédiée à l’étude du tatouage comme un phénomène social, entamer une réflexion anthropologique sur la complexité de cette pratique en pleine évolution sur les plans de la technologie, le mode de réalisation ou les différentes manières d’application voire même d’effacement le « dé-tatouage ». Ce travail est réparti sur quatre chapitres : le premier est consacré à la présentation du tatouage et son histoire à travers le monde, ses catégories et ses techniques, le deuxième chapitre représente la place qu’occupe le tatouage dans notre société tunisienne d’aujourd’hui. Dans le troisième chapitre nous mettons l’accent sur la perception de tatouage et de son corps tatoué et nous finissons par une réflexion sur le tatouage comme effet de mode et par là nous arrivons au dé-tatouage, ses techniques et ses motivations. Choix du sujet et Problématique : Ce n’était pas facile de faire l’étude du tatouage comme relevant d’un intérêt scientifique, les réactions d’amis, l’étonnement de mes parents étaient l’un des motivations qui m’ont poussée à aller de l’avant dans ce domaine de recherche. En effet, de part de mon expérience et de ma connaissance par rapport au tatouage : j’en suis moi-même fan et même tatouée, j’ai eu envie d’élargir ma réflexion. En 2016 je me suis faite tatouée mes deux premiers tatouages et depuis, j’ai eu ce sentiment d’engouement envers le domaine de tatouage qui a grandi parallèlement à l’avancement de mes études en anthropologie. Dans ma tête une chose est certaine : mon mémoire de fin d’études en anthropologie portera sur le tatouage. Mon intérêt grandissant, j’ai assisté pendant l’été de 6 l’année 2017 à un stage portant sur deux techniques de tatouage ; le tatouage à « appareil » et le tatouage à « stylo ». Ce stage a duré deux semaines avec deux professionnels venus de France. Il fut le déclic de ma réflexion sur cet acte de modification corporelle. Mais je me situe dans ce cadre dans le rôle d’un chercheur qui devrait être objectif ainsi sur le terrain et dans mon travail j’ai toujours essayé de garder l’écart. Outre les motivations personnelles, mon choix de ce sujet de recherche est le résultat, de mes lectures autour du sujet. En effet, j’étais influencée par le travail des anthropologues qui ont mis l’accent sur cet objet de recherche, en l’occurrence David Le Breton, un socio- anthropologue spécialiste des représentations et des mises en jeu du corps humain et Elise Müller également influée par lui et qui s’est intéressée sous son contrôle au corps. Elle a bénéficié en parallèle d’une formation en ethno-esthétique. Elle s’est intéressée au phénomène du tatouage dans sa thèse soutenue en 2012 et intitulée : Poétique du "sauvage" : une pratique de tatouage dans le monde contemporain.(theses.fr) D’autre part, le constat que le tatouage est un grand champ d’étude qui nécessite une réflexion anthropologique spécifique au terrain tunisien, nous a incité à entamer cette recherche qui vient compléter ou du moins ne serait-ce qu’apporter une nouvelle parcelle de réflexion sur le sujet. A la lumière de ce qui précède nous sommes amenées à un ensemble de questionnement : Que désigne cet acte de marquage ?comment ce phénomène est-t-il perçu dans notre société au fil du temps ? Quelle place occupe le uploads/Societe et culture/ memoire-sahar.pdf