Le Soir d’Algérie Culture lesoirculture@lesoirdalgerie.com CENTRE DES ACTIVITÉS
Le Soir d’Algérie Culture lesoirculture@lesoirdalgerie.com CENTRE DES ACTIVITÉS CULTU- RELLES D’ARTS ET CULTURE (5, RUE DE L ’AGHA, ALGER) Mardi 20 mai à 14h : Rencontre autour du livre Taleb abderrahmane guillotiné le 24 avril 1958. Avec la participation de l’auteur Moha- med Rebah, chercheur en histoire, et Mohamed Bouhamidi, professeur de philosophie. LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIARD (7, PLACE KENNEDY, ALGER Samedi 17 mai à 14h30 : Saoudi El-Tadj signera son récit Splendeurs et misères familiales kabyles. LIBRAIRIE CHIHAB INTERNATIONALE (10, AVENUE BRAHIM GHARAFA BEO, ALGER) Samedi 17 mai à 14h30 : Rencontre avec Hahar Bali autour de son recueil de nouvelles Trop tard (Edition Barzakh). AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIEN- NE (21, BD DES MARTYRS, ALGER) Jusqu’au 31 mai : Exposition sur Adolphe Sax, à l’occasion de son bicente- naire, organisée par la Belgique Wallonie- Bruxelles, dans le cadre du 15e Festival culturel européen en Algérie. Jeudi 15 mai à 19h : Concert du groupe L ’Artisanat Furieux (France). Vendredi 16 mai à 19h : Concert de Jazz World (Pays-Bas), dans le cadre du 15e Festival culturel européen en Algérie. Institut français d’Oran Jeudi 15 mai à 18h : Film Die lebenden (Autriche), dans le cadre du 15e Festival culturel européen en Algérie. SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL- FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 15 mai à 19h : Concert de chaâbi avec Mekidèche, lounaouisi et Yamina Merzak. Vendredi 16 mai à 16h : Concerts pour jeunes avec Billel Attafi (Tipasa) et du groupe Smoke (Constantine). MAISON DE LA CULTURE MOULOUD- MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jusqu’au 15 mai : Exposition «Le patri- moine culturel entre savoir et savoir-faire à l’ère de la numérisation» (à l’occasion du Mois du patrimoine). LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSI OMEGA (HOTEL EL-AURASSI, ALGER) Samedi 17 mai de 16h à 19h : Séance de vente-dédicace avec le Pr de mana- gement à Montréal, Omar Aktouf, autour de son livre La stratégie de l’autruche, Post-mondialisation, management et rationalité économique, paru aux éditions Arak, et préfacé par Mayor Zaragoza et Abdelhak Lamiri. INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 15 juin : Exposition «L ’architecture de Fernand Pouillon en Algérie» de Myriam Maâchi-Maïza, à l’occasion du Mois du patrimoine. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 mai : Exposition de peintu- re «Arts et symboles» de l’artiste Nabil Belabbaci. GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOT BEN HADDADI, CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 24 mai : Exposition de peintu- re de l’artiste Malek Saleh. La galerie est ouverte du samedi au jeudi, de 10h à 18h. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Jusqu’au 18 mai : À l’occasion du Mois du patrimoine : - exposition d’arts plastiques avec l’artis- te-peintre Farah Laddi, sous le thème «Algérielle, une pluralité singulière». MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 5 juillet : Exposition de photo- graphies «El moudjahidate, nos héroïnes», par les jeunes photographes Nadja Makhlouf et enyoucef Chérif, accompagnée de textes de l'historienne Malika El-Korso. Une nouvelle version de la pièce Dem el hob (Le sang de l'amour) de Ould Abderrahmane Kaki est en phase de production par le Théâtre régional Si-Djilali-Benabdelhalim de Mostaganem. Mohamed Tekiret est le réalisateur de cette nouvelle version. Sept comé- diens dont Djaousti Lakhdar, Melha Bouazza et Benahmed Abdelatif jouent dans la nouvelle production de cette pièce écrite par Kaki en 1959. Dem el houb raconte une (triste) his- toire d'amour entre Omar et Djamila qui décidèrent de se marier. Un homme riche demanda la main de la jeune fille. Djamila piqua une crise de folie le jour de son mariage... La géné- rale de la nouvelle version est prévue à la maison de la culture Ould-Abder- rahmane-Kaki, lors de la cérémonie de clôture de la 47e édition du Festival national du théâtre amateur de Mosta- ganem (24-31 mai 2014). Le comédien et réalisateur Moha- med Tekiret a monté plusieurs pièces théâtrales dont Nouara et Sandok el bouhali. Il a aussi mis en scène de nouvelles versions des pièces 132 ans et Koul wahed wa hekmou de Ould Abderrahmane Kaki. En tant que comédien, il a joué dans plusieurs pièces dont Harag el gtout et El houita. Abdelkader Ould Abderrahmane, dit Abderrahmane Kaki, né le 18 février 1934, à Mostaganem, est comédien, dramaturge, et metteur en scène. Très jeune, Kaki rejoint le scoutisme, présentant des sketches qu'il a créés à l'occasion des fêtes religieuses. Il fait ensuite partie de la troupe de Benabdellah Mustapha. Dans les années 1950, il participe à des stages de formation en arts dra- matiques dans le cadre du service de l'éducation populaire dirigé par Henri Cordereau. Kaki devient professeur d’art dramatique et fonde sa propre troupe en 1958. Il met en scène des pièces d’auteurs universels comme Ionesco, Beckett ou ses propres écrits, comme 132 ans (1962). Durant la première décennie de l'indépen- dance, il est le créateur le plus actif et le plus en vue dans le domaine du théâtre, jusqu'à ce qu'un accident de voiture brise en 1968 son ascension. Ould Abderrahmane Kaki est mort le 14 février 1995 à Oran. Kamel Ben- dimered a écrit en 2003 : «Kaki est bel et bien le premier qui, par ses sources de création, sa thématique, ses moyens d'expression et sa technique de représentation, a remis en ques- tion la conception dominante et pour ainsi dire omnipotente du théâtre à l'européenne aristotélicien, suivant la formule d'Alloula, en interrogeant son propre patrimoine culturel traditionnel dans ce qu'il pouvait lui offrir de vec- teurs, supports et matériaux.» Kader B. La fourmi de la célèbre fable de Jean de La Fon- taine La cigale et la fourmi faisait-elle des «heures supplémentaires» ? Les «ouvrières» consti- tuent la majorité des «habitants» d’une fourmi- lière. Ce sont elles que nous voyons travailler tout le temps, à la recherche de cette nourriture que la fourmi, pas prêteuse (c’est là son moindre défaut), ne voulait en aucun cas par- tager avec la cigale qui, «ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue». Un ami pourtant pas versé du tout dans la «myrméco- logie» a fait une troublan- te découverte. Il a vu à Alger des fourmis en train de travailler la nuit. Cette classe ouvrière n’est pas exploitée par le colonialis- me ou le capitalisme sau- vage. Mon ami a remarqué que c’est la couleur parti- culière de l’éclairage public qui a fait confondre à cette colonie de fourmis le jour et la nuit. La fourmi de la fable de La Fontaine ne faisait pas des «heures supplémen- taires». L’Homme aussi avant l’invention de l’élec- tricité et de l’éclairage arti- ficiel ne travaillait pas la nuit. Le «développement» est parfois l’ennemi de la liberté ! K. B. bakoukader@yahoo.fr Par Kader Bakou LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 10 THÉÂTRE Nouvelle version d’une pièce de Kaki Travail de fourmi La nécessité de préserver le richissime patrimoi- ne matériel et immatériel du pays, de respecter sa source et de décomplexer l'Algérien par rapport à cet acquis culturel national a été soulignée, à Tizi- Ouzou, par la directrice des recherches au Centre national de recherche préhistorique, anthropolo- gique et historique (CNPRAH). Rencontrée par l'APS en marge des activités de célébration du Mois du patrimoine, abritées par la maison de la culture Mouloud-Mammeri, Mme Maya Saïdani, également ethnomusicologue, a mis l'ac- cent sur l'importance de «décomplexer l’Algérien par rapport à son patrimoine, si on veut préserver cette facette de la culture nationale». «Il faut décomplexer les gens, notamment les jeunes, et leur montrer la richesse et la beauté du patrimoine algérien, et combien ils peuvent en être fiers pour pouvoir, par exemple, écouter des chan- sons anciennes sans se voir traiter de démodé». Selon la directrice du CNPRAH, la préservation du patrimoine passe aussi par le «respect de la sour- ce», c’est-à-dire de ceux qui le perpétuent. «J’ai vu des pratiques très dégradantes de la part de cer- tains qui vont à la source s’approvisionner en images, si bien que quand un chercheur sérieux arrive pour faire un travail, les détenteurs du patri- moine refusent de collaborer, car ils n’ont plus confiance», a-t-elle déploré. L ’autre souci de la préservation du patrimoine est le respect de son milieu de production et de la manière dont il est pratiqué, a estimé cette ethno- musicologue expliquant que «lorsqu’on va dans une région pour enregistrer une danse ou un chant par exemple, il est important que l’intervention des tiers se fasse de la manière la plus discrète possible». Le spécialiste, a-t-elle expliqué, «doit camper un rôle d’invité et ne doit pas intervenir. Sa mission étant de se contenter d’observer, pour relater ce qu’il a vu, en situant l’activité dans le temps, et de donner un avis.» Interrogée sur le travail du mouve- ment associatif pour la préservation du patrimoine culturel, Mme Saïdani, qui a dénoncé la «folklorisa- tion» du patrimoine, a déclaré que certaines asso- ciations, par leurs pratiques «dérangent la culture» lorsqu’elles considèrent le patrimoine comme «une marchandise qu’on enjolive pour mieux la vendre». Des pratiques, a-t-elle relevé, qui «jettent le dis- crédit sur uploads/Societe et culture/ p10culture-pdf.pdf
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- Publié le Fev 01, 2022
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