TABLE DES MATIÈRES Introduction ...............................................

TABLE DES MATIÈRES Introduction .................................................................................................................5 Quelques observations avant d’entrer dans le vif du sujet ............................................11 Première partie. Le Temple et ses symboles .....................................23 Chapitre 1. Le Temple de Salomon et le Temple maçonnique .....................................25 Chapitre 2. Les deux colonnes Jakin et Boaz à l’entrée de l’Ulam ................................48 Chapitre 3. Le Hékal dans le temple maçonnique .......................................................74 Chapitre 4. L’Orient du Temple maçonnique .............................................................91 Chapitre 5. Le « cabinet de réflexion » ou « chambre de préparation » ......................101 Chapitre 6. Le corps de l’homme et l’arbre des séfiroth dans le Temple ......................109 Chapitre 7. Les trois images du Temple sur les tableaux ou tapis de loge ...................121 Chapitre 8. Le delta et l’étoile ...................................................................................132 Deuxième partie. Hiram, l’architecte du Temple ...........................143 Chapitre 1. Hiram, l’architecte du Temple de Salomon ............................................145 Chapitre 2. Le meurtre d’Hiram par les trois mauvais compagnons et l’extinction des piliers ...............................................................................................156 Chapitre 3. La légende d’Hiram et le mot substitué ..................................................166 Chapitre 4. Hiram symbole cosmique ou l’étoile à l’Occident ..................................177 Chapitre 5. Hiram et l’acacia ....................................................................................185 Chapitre 6. Houzzé, l’acclamation maçonnique dite « écossaise » ..............................200 Chapitre 7. Hiram l’alchimiste .................................................................................205 Chapitre 8. Le relèvement d’Hiram et les cinq points de la maîtrise ..........................225 Chapitre 9. Les trois mauvais compagnons et les outils du meurtre ...........................246 Troisième partie. Les outils et les décors .......................................259 Chapitre 1. Le maillet, le ciseau, la truelle ................................................................261 Chapitre 2. L’équerre et le compas, la règle ...............................................................267 Chapitre 3. La perpendiculaire et le niveau ...............................................................281 Chapitre 4. Les outils de levage ................................................................................290 Chapitre 5. La pierre brute et la pierre cubique ........................................................293 Chapitre 6. Le tablier les gants, le chapeau ...............................................................307 Chapitre 7. Les épées et la canne ..............................................................................317 Quatrième partie. Le Maçon en marche vers la lumière ................329 Chapitre 1. Les loges de Saint-Jean ...........................................................................331 Chapitre 2. Le chemin de l’apprenti .........................................................................351 Chapitre 3. Le chemin du compagnon .....................................................................362 Chapitre 4. Le chemin du maître, ses voyages ...........................................................387 Chapitre 5. Le Grand Architecte de l’Univers ...........................................................404 Chapitre 6. Les enfants de la Veuve ..........................................................................415 Achevé d’imprimer - 11 - Quelques observations avant d’entrer dans le vif du sujet La Tradition Selon le lieu commun habituel, la Tradition se perd dans la nuit des temps, à tel point qu’elle doit être considérée comme d’origine non hu- maine ou supra humaine ; ce qui ne signifie pas pour autant qu’elle soit l’enseignement d’un dieu personnel au sens où l’entendent les autorités religieuses monothéistes contemporaines. D’ailleurs, si la Tradition devait être considérée ainsi, on devrait nier le caractère traditionnel du taoïsme et de certaines branches du bouddhisme. Il faudrait plutôt la voir comme inhérente à l’harmonie universelle, née avec l’homme parce que préexistante à lui. C’est ce que la Tradition ex- prime quand elle déclare que notre père Adam détenait, à son arrivée sur Terre, toute la sagesse et toutes les connaissances. C’est ce que proclament les Constitutions d’Anderson, et donc, à travers elles, la Maçonnerie, en faisant d’Adam le premier Maçon et le premier grand maître de l’ordre ma- çonnique. La Tradition, donc, est l’essence de toute religion, au sens large du terme, et de toute initiation. Elle est universelle, même si ses formes varient indéfiniment ; et, si l’on voulait s’exprimer correctement, on ne parlerait pas de tradition chrétienne, bouddhiste ou hindouiste mais de « forme traditionnelle » chrétienne, bouddhiste ou hindouiste. De fait, ce que le Maçon découvre - car le Maçon découvre ou prend conscience mais n’apprend pas, même s’il reste un « éternel apprenti » - est exactement, au moins en principe, sous une forme différente, ce qu’il aurait découvert dans une autre forme initiatique. On pourrait aussi dire comme Alain Pozarnik que « la Tradition est l’en- semble des manifestations de la pensée depuis les premiers âges de l’humani- té, un ensemble d’informations et de pratiques transmises de siècle en siècle, originellement par la parole ou l’exemplarité, puis par les rituels initiatiques Les symboles maçonniques - 12 - écrits. La Tradition vise au développement de la conscience et des qualités proprement humaines d’un individu, lui permettant ainsi de comprendre le monde et d’y agir pour être conforme au sens primordial (1). » Les sciences traditionnelles Les sciences traditionnelles (2) sont, tout comme la Tradition, univer- selles, mais chaque civilisation en a développé des formes en accord avec son génie propre et son histoire et les a parfois déformées en raison de ses vicissitudes historiques. Il résulte de ces développements particuliers qu’il est bien délicat de les énumérer – même incomplètement – en utilisant le vocabulaire courant. Nous distinguerons : - la science des nombres, ou « arithmétique traditionnelle » qui se préoc- cupe de relier les propriétés des nombres et des opérations mathémati- ques à leurs correspondances spirituelles ; - la science des formes, ou géométrie traditionnelle, qui se préoccupe des formes géométriques, des rapports qui existent entre elles et de leur signification spirituelle. Ces deux premières sciences traditionnelles ont pour source en Occi- dent les œuvres des mathématiciens grecs : - la science du ciel et des astres qui inclut la cosmographie et l’astrolo- gie, dont l’art divinatoire qui porte le même nom ne constitue pas la totalité ; - la science des créatures parmi lesquelles il faut compter tous les êtres, du minéral à l’homme en passant par la planète qui comprend les mé- decines traditionnelles et l’alchimie. Cependant, la diversité des formes prises par ces différentes sciences dans les diverses civilisations rend difficile leur reconnaissance d’une civi- lisation à l’autre. Ainsi, il est difficile de percevoir la parenté entre l’astrologie chinoise et l’astrologie occidentale, tant l’une et l’autre se sont éloignées de la science originelle. En revanche, la comparaison des textes alchimiques montre, à l’évidence, qu’il s’agit bien du même sujet. Cependant, quand l’Asie a axé sa recherche sur l’élixir de longue vie, l’Occident a donné la priorité à la transmutation des métaux (qui peut-être n’est qu’un symbole). De même, - 13 - dans la pratique, quand la première a donné la priorité à l’art des souffles, la seconde s’est bien plus préoccupé des opérations « chymiques ». Néan- moins, les quatre thèmes sont présents dans les textes de l’une et l’autre civilisation… Simplement, quand le souffleur occidental provoquait une violente explosion, le souffleur chinois s’empoisonnait en absorbant du cinabre (sulfure de mercure)… C’est sous sa forme particulière que chacune de ces sciences transparaît dans la culture de chaque civilisation à travers la mythologie et les légendes. La Franc-Maçonnerie La Franc-Maçonnerie est la forme initiatique occidentale, celle qui uti- lise tout au long du processus initiatique des éléments de la culture occi- dentale. Ses bases originelles sont donc la mythologie et les sciences tradi- tionnelles occidentales. Parce que l’Occident est chrétien depuis plus de mille cinq cents ans, il a adopté la mythologie judéo-chrétienne qui est devenue la sienne. Les sources en sont l’Ancien et le Nouveau Testament. La Maçonnerie s’adresse donc au Franc-Maçon en trois langues : l’hé- breu, le grec et le latin, autrement dit dans la langue sacrée du christianis- me, dans la langue où nous sont parvenues les Évangiles et dans la langue liturgique de l’Église romaine (l’Église d’Occident). Par ailleurs, la Franc-Maçonnerie est une initiation de bâtisseurs, et même si le mot « initiation » est, selon certains historiens, d’apparition relativement récente en Franc-Maçonnerie, le caractère initiatique du cou- rant maçonnique est incontestable. Ce caractère « d’initiation de bâtisseurs » est d’ailleurs, lui aussi, contesté par certains historiens qui lui veulent une origine « bourgeoise ». Cependant, compte tenu de l’importance du symbolisme de la construc- tion et de la pierre dans les mythologies hébraïques et chrétiennes, cette filiation serait-elle purement idéale (ce que nous ne pensons pas), que les « clés » et les symboles empruntés à l’art de bâtir n’en seraient pas moins présents dans une initiation occidentale. Quelques observations Les symboles maçonniques - 14 - Or l’art de bâtir implique, préalablement au travail manuel, la connaissan- ce des mathématiques en général et de la géométrie en particulier. Nombre de symboles utilisés par la Franc-Maçonnerie sont donc d’ordre mathématique et se rattachent à la tradition pythagoricienne. Aussi une certaine connais- sance des travaux des mathématiciens grecs est-elle, face à eux, un puissant outil de décryptage. Il ne faut pas oublier, en effet, que les mathématiciens grecs ont toujours donné à leurs travaux une valeur métaphysique, valeur qui fut connue et reconnue comme telle par les ésotéristes et les érudits jusqu’au xixe siècle, avant de devenir, au xxe siècle, une simple curiosité historique. D’autre part, la Franc-Maçonnerie spéculative apparaît au moins deux siècles avant la fondation de la Grande Loge de Londres avec les « Maçons acceptés ». Les sources documentaires permettent d’établir qu’ils existaient dans les loges opératives du Saint Empire et que des « gentlemen » ont par- ticipé à la réunion qui se tint le 21 juin 1717 à la taverne L’oie et le Gril. Ils étaient donc membres de loges opératives, ce qui faisait d’eux des Maçons acceptés. Bien que, la Maçonnerie ait été interdite en France, comme toutes les guildes d’ouvriers (bulle uploads/Societe et culture/ table-de-matiere-maconnique-pdf.pdf

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