9 1 Lycée Maciré BA Année 2007-2008 Kédougou 2nde Sb, Lb, c. Leçon 11 : INFLUEN
9 1 Lycée Maciré BA Année 2007-2008 Kédougou 2nde Sb, Lb, c. Leçon 11 : INFLUENCES DES FACTEURS BIOTIQUES SUR LES ETRES VIVANTS PRE-REQUIS : - Connaissances des facteurs abiotiques. DOCUMENTATION : - Ecologie Afrique intertropicale, 2nde A, C, et 1ère C, D, Coll. Djakou, pp 108-110. - Ecologie 2nde, Coll. Désiré. - Sciences Naturelles 2nde, Coll. Morère, pp 121-147. OBJECTIFS : OG 1 : Connaître la notion de niche écologique. OS 1 : Définir la notion de niche écologique. OG 2 : Comprendre les relations interspécifiques. OS 1 : Expliquer les relations d’indépendance, de neutralisme, de compétition, d’exploitation, de coopération et d’antagonisme. OS 2 : Interpréter un exemple de courbe de régulation de populations prédateur-proies. OG 3 : Comprendre les relations intraspécifiques. OS 1 : Décrire la vie en solitaire. OS 2 : Expliquer les relations de coopération : la famille, la société et le groupe. OS 3 : Expliquer les relations de concurrence : effet de masse, la compétition. OG 4 : Prendre conscience de l’importance de ces relations sur les êtres vivants. OS 1 : Eviter la dégradation des niches écologiques. OG 5 : Connaître la notion de chaîne alimentaire. OS 1 : Définir la chaîne alimentaire. OS 2 : Définir les différents niveaux trophiques : producteurs, consommateurs et décomposeurs. OG 6 : Comprendre la notion de réseau trophique. OS 1 : Identifier les relations trophiques entre tous les êtres vivants d'un écosystème OS 2 : Expliquer à travers un schéma la constitution d’un réseau trophique à partir de chaînes alimentaires. OG 7 : Comprendre la notion d’équilibre écologique. 9 2 OS 1 : Expliquer la notion d’équilibre écologique. OG 8 : Prendre conscience de l’importance de chaque maillon d’une chaîne alimentaire dans l’équilibre d’un écosystème. OS 1 : Exploiter de façon rationnelle les maillons des chaînes alimentaires. MATERIEL : - Photos de manuels. PLAN : Introduction I- Les relations interspécifiques I-1. La notion de niche écologique I-2. Les principaux types de relations I-2-1. Les relations d’indépendance ou de neutralisme. I-2-2. Les relations de compétition I-2-3. Les relations d’exploitation a) Le parasitisme b) La prédation c) La régulation des populations prédateurs-proies I-2-4. Les relations de coopération a) Le commensalisme b) Le mutualisme c) La symbiose I-2-5. Les relations d’antagonisme II- Les relations intraspécifiques II-1. La vie en solitaire II-2. Les relations de coopération II-2-1. La famille II-2-2. Le groupe ou effet de groupe II-2-3. La société II-3. Les relations de compétition II-3-1. L’effet de masse II-3-2. La compétition III- Les relations trophiques III-1. Structuration d’une chaîne alimentaire III-1-1. La notion de chaîne alimentaire III-1-2. Les niveaux trophiques a- Les producteurs primaires 9 3 b- Les consommateurs c- Les décomposeurs III-1-3. Les types de chaînes alimentaires III-2. Les réseaux trophiques IV- L’équilibre écologique 9 4 CONTENU Introduction On appelle facteurs biotiques l’ensemble des relations qui existent entre les êtres vivants d’un milieu donné. Ces relations sont : les relations interspécifiques et les relations intraspécifiques. I- Les relations interspécifiques Les relations interspécifiques sont des relations entre individus d’espèces différentes. I-1. La notion de niche écologique Au cours de la journée ou sur une période plus longue, un animal peut fréquenter plusieurs endroits sans entrer en compétition avec un autre animal. Chacun de ces endroits a une fonction bien déterminée (nourriture, reproduction, habitat) et constitue sa niche écologique. 9 5 I-2. Les principaux types de relations interspécifiques Les relations entre individus d’espèces différentes varient en fonctions du rôle que chacun joue vis-à-vis de l’autre. I-2-1. Les relations d’indépendance ou de neutralisme. On parle d’indépendance ou de neutralisme lorsque des espèces différentes vivant dans le même milieu n’entrent pas en compétition pour la nourriture ou l’habitat. Exemple (fig. 1) : L’exploitation d’un arbre par des animaux peut se faire à différents niveaux : - La girafe exploite les végétaux de 5 à 6 m de haut ; - Le généruk exploite des végétaux de 2 à 3 m de haut ; - La madoqua exploite des végétaux de moins de 1 m. I-2-2. Les relations de compétition Chez les animaux il y a compétition entre individus d’espèces différentes pour la nourriture et l’habitat quand la demande est supérieure à l’offre. Exemple (fig. 6) : Le lapin et le kangourou ont le même régime alimentaire. L’introduction des lapins en Australie entraine une réduction de façon nette de la ration alimentaire du kangourou qui tend à disparaître par manque de nourriture, car le lapin étant plus actif et se reproduisant plus rapidement. Chez les végétaux la compétition se fait pour les minéraux, l’espace et la lumière. Exemple : Le cultivateur enlève les mauvaises herbes pour éviter une compétition avec les semis. I-2-3. Les relations d’exploitation Les relations d’exploitation sont : le parasitisme et la prédation. a) Le parasitisme C’est une relation entre le parasite et son hôte. Le parasite vit au dépend de son hôte qui lui procure les aliments dont il a besoin. Il est le seul bénéficiaire de cette relation qui lui est indispensable. Il exploite son hôte sans le tuer. Exemple (fig. 4) : le ténia chez les animaux et le gui chez les végétaux. Une plante parasite : le Gui 9 6 b) La prédation C’est une relation entre le prédateur et sa proie. Le prédateur recherche sa proie, la tue avant de la manger (Fig. 2). c) La régulation des populations prédateurs-proies Dans ce cas précis (fig.3), le lynx se nourrit de lièvre. Lorsque le nombre de lièvres augmente celui des lynx augmente avec un léger retard, car mieux nourrit. Une consommation démesurée des lièvres réduit sa population. Ce qui entraine ensuite une réduction de la population de lynx : - Soit par une forte mortalité due à la faim ; - Soit par une migration vers d’autres endroits à la recherche de nourriture. I-2-4. Les relations de coopération Ce sont des relations d’entraide entre individus d’espèces différentes dont les bénéfices varient en fonction du type de relation. a) Le commensalisme On entend par commensalisme une relation entre 2 individus favorable à l’un des individus sans nuire l’autre. C’est le cas de cette plante épiphyte qui utilise l’arbre pour grimper et accéder à la lumière sans gêner l’arbre. Plante épiphyte Le commensalisme Lemming Chouette 9 7 b) Le mutualisme Le mutualisme est une association entre 2 ou plusieurs êtres vivants avec des avantages réciproques. Cette association n’est pas obligatoire, car chacun peut vivre seul. Exemple (fig. 5) : Bernard-l’hermite est protégé par l’anémone de mer contre ses prédateurs, en revanche, l’anémone profite des restes alimentaires de Bernard-l’hermite. c) La symbiose C’est une relation entre 2 individus d’espèces différentes qui profite aux 2 individus. En général aucun des individus ne peut vivre seul ou ne peut se développer correctement sans l’autre. On dit que la relation est indispensable aux 2 individus. Cependant, ils existent des symbioses indispensables à un seul des partenaires. Exemple (fig. 7 et 8) : - L’association entre les racines de plantes avec certaines bactéries qui se matérialise par la formation de nodules. Les plantes apportent aux bactéries les sucres dont elles ont besoin pour leur développement et les bactéries leur procurent l’azote nécessaire à leur croissance. - L’association entre les termites et les protozoaires qui se trouvent dans leur intestin. Les termites mangent le bois, mais ne peuvent digérer la cellulose du bois, les protozoaires de leur intestin en se nourrissant décomposent la cellulose du bois qui peut être digérée par les termites. I-2-5. Les relations l’amensalisme ou antagonisme Ce sont des relations entre 2 individus d’espèces différentes à travers lesquelles l’un des individus inhibe (ralentit ou bloque) le développement de l’autre. Exemple (fig.9) : Paramecium aurelia inhibe le développement de Paramecium caudatum à travers ses sécrétions chimiques. 9 8 II- Les relations intraspécifiques Les relations interspécifiques sont des relations entre individus de même espèce. II-1. La vie en solitaire La vie en solitaire est un isolement observé chez certains animaux, c’est le cas du rouge-gorge et de la mante religieuse. Ils ne se regroupent que pendant la période de reproduction. II-2. Les relations de coopération Ce sont des relations d’entraide qui existent entre individus de la même espèce. II-2-1. La famille La famille est constituée par le rapprochement de 2 individus de même espèce, de sexes opposés et leurs enfants. Il existe : - La famille maternelle où la mère s’occupe des enfants ; - La famille paternelle où le père s’occupe des enfants ; - La famille parentale où les deux parents s’occupent des enfants. II-2-2. Le groupe ou effet de groupe 9 9 Certains animaux ont tendance à se rassembler en groupe pour se défendre (babouins), se reproduire (babouins, cormorans), améliorer leur croissance (têtards de grenouille), lutter contre les températures très basses (manchot, chauve-souris). L’effet de groupe est favorable aux individus du groupe. Fig. 12, 13. II-2-3. La société La société est un groupe d’individus organisés dans lequel s’instaurent des catégories sociales, une hiérarchie rigoureuse et une communication entre les individus. Exemple (fig. 14) : les personnes, les abeilles, les termites… II-3. Les relations de compétition Ce sont des relations de concurrence uploads/Sports/ progr.pdf
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- Publié le Dec 16, 2022
- Catégorie Sports
- Langue French
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