Textes pour la 1ere dissertation

C'est en e ?et l'étonnement qui poussa comme aujourd'hui les premiers penseurs aux spéculations philosophiques Au début leur étonnement porta sur les di ?cultés qui se présentaient les premières à l'esprit puis s'avançant ainsi peu à peu ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants tels que les phénomènes de la Lune ceux du Soleil et des Étoiles en ?n la genèse de l'Univers Or apercevoir une di ?culté et s'étonner c'est reconna? tre sa propre ignorance c'est pourquoi même l'amour des mythes est en quelque manière amour de la Sagesse car le mythe est un assemblage de merveilleux Ainsi donc si ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie c'est qu'évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une ?n utilitaire Et ce qui s'est passé en réalité en fournit la preuve presque toutes les nécessités de la vie et les choses qui intéressent son bien- être et son agrément avaient reçu satisfaction quand on commença à rechercher une discipline de ce genre Je conclus que manifestement nous n'avons en vue dans notre recherche aucun intérêt étranger Mais de même que nous appelons libre celui qui est à lui-même sa ?n et n'existe pas pour un autre ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit une discipline libérale puisque seule elle est à elle-même sa propre ?n ? Aristote Le menteur fait usage de désignations valables les mots pour faire que l ? irréel paraisse réel il dit par exemple je suis riche tandis que pour son état pauvre serait la désignation correcte Il fait un mauvais usage des conventions fermes au moyen de substitutions volontaires ou d ? inversions de noms S ? il fait cela d ? une manière intéressée et surtout préjudiciable la société ne lui accordera plus sa con ?ance et par là l ? exclura Les hommes ne fuient pas tellement le fait d ? être trompés que le fait de subir un dommage par la tromperie au fond à ce niveau ils ne ha? ssent donc pas l ? illusion mais les conséquences f? cheuses et hostiles de certaines sortes d ? illusions C ? est dans un sens aussi restreint que l ? homme veut seulement la vérité il convoite les suites agréables de la vérité celles qui conservent la vie envers la connaissance pure et sans conséquence il est indi ?érent envers les vérités préjudiciables et destructrices il est même hostilement disposé ? Nietzsche Vérité et mensonge au sens extra-moral Amour propre La nature de l ? amour propre et de ce moi humain est de n ? aimer que soi et de ne considérer que soi Mais que fera-t-il Il ne saurait empêcher que cet objet qu ? il aime ne soit plein de défauts et de misère il veut être grand et il se voit petit il veut être heureux et il se voit misérable il veut être parfait

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