Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cours de littérature d
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Cours de littérature dramatique (Nouvelle édition, revue et annotée) A. W. Schlegel ; traduit de l'allemand par Mme [...] Schlegel, August Wilhelm von (1767-1845). Cours de littérature dramatique (Nouvelle édition, revue et annotée) A. W. Schlegel ; traduit de l'allemand par Mme Necker de Saussure.... 1865. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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A: L*' Mx.VeMoMtittCtt!'<'t C", r. ~v~tt, !m~Me i!B P~t. Â.W SGHLEGEL COURS tR LTTTEIRATHRE i~JLJL JLJLji-tjL-LiL U.4~ DRAMATIQU~Ê MJtM!T M t.'tU.BN[4'<n M"" NECKER DE SAUSSURE Wt!t; ~MEMtE~ ~0!~F.LLF l'.r.rnOX UEVUE ~NOIÊE PAÏU8 HBKAtKtE INTERNATIONALE A. LACROIX, VmBOECKHOVEN ET C", ÈPITEOH.S P()u!~M4M<'tHmMt'a'tMlad«hrno'VtT)ft)n') M~MK M.'ttSOtf BRtJXE~LES, 'Lt.tt'XtC Kl A HVOt.'t~), r. 1868 Toos droitsr~nfv~'e JNTRODUCTtON Le Cours <~ M~~ortM~c de August Wilhelm Schlegel est la reproduction des leçons publiques données à Vienne, en 1808, par l'illustre critique allemand, et publiées de 1809 à 1811. Ce cours eut un retentissement énorme, non seulement en Allemagne, mais en France. Madame de Staël y assistait eUe avait pour Wilheim Schlegel une grande admiration, elle l'avait attiré à Coppet, dès 1805, en lui connantl'éducationlittéraire de ses en- fants, et bien des idées,sans doute,sur la philosophie de l'art, avaient été élaborées en commun par ces deux esprits d'élite. Voici commentmadamede Staël~ dans son livre de ~M~M (~ partie, chap. xxxï), rend compte de l'impression que lui fit le Cours de ~<~M~ <<MM<~<j~. « W. Schlegel a. donné à Vienne un cours qui embrasse ce qui a été composé de plus remarquable pour le théâtre, depuis les Grecs jusqu'à nos jours; 1.1. L t ce n'est point une Nomenclature stérile des travaux des divers auteurs; l'esprit de chaque littérature y est saisi avec l'imagination d'un poète; l'on sent que pour donner de tels résultats il faut des études ex- traordinaires mais l'érudition ne s'aperçoit dans cet ouvrage que par la connaissance parfaite des chefs- d'œuvre. Onjouit en peu de pages du travail de toute une vie; chaquejugement porte par l'auteur, chaque épithetë donnée aux écrivains dont il parle, est belle et Juste, précise et animée. W. Schlegel a trouvé l'art de traiter les chefs-d'œuvre de la poésie comme des merveilles de la nature, et de les peindre avec des couleurs vives qui ne nuisent point à la fidélité du dessin; car, on ne saurait trop le répéter, l'ima- gination,loin d'être ennemie de la vérité, la fait res- sortir mieux qu'aucune autre faculté de l'esprit, et tous ceux qui s'appuient d'elle pour excuser des ex- pressions exagérées ou des termes vagues, sont au moins aussi dépourvus de poésie que de raison. L'analyse des principes sur lesquels se fondent la tragédieet la comédie est traitée dans le cours do W. Schlegel avec une grande profondeur philoso- phique ce~ genre de mérite se retrouve souvent parmi les écrivains allemands; mais Schlegel n'a point d'égal dans l'art d'inspirer de l'enthousiasme pour les grands génies qu'il admire; il se montre en général partisan d'un goût simple et quelquefois même d'un goût rude; mais il fait exception à cette façon de voir en faveur des peuples du Midi. Les jeux de mots et leurs concetti ne sont point l'objet de sa censure; il déteste le maniéré qui naît de l'esprit de société, mais celui qui vient du luxe de l'imagination lui plaît en poésie, comme la profusion des couleurs et des parfumsdans la nature. Schlegel, après s'être acquis une grande réputation par sa traduction de Shakespeare, a pris pour Calderon un amour aussi vif, mais d'un genre très différent de celui que Shakespeare peut inspirer; car autant l'auteur an- glais est profond et sombre dans la connaissancedu cœur humain, -autant le poète espagnol s'abandonne avec douceur et charme à la beauté de la vie, à la sincérité de la foi, à tout l'éclatdes vertus que colore le soleilde l'âme. « J'étais à Vienne, quand W. Schlegel y donna son cours public. Je n'attendais que do l'esprit et de l'instruction dans des leçons qui avaient l'enseigne- ment pour but; je fus confondue d'entendre un cri- tique éloquent comme un orateur, et qui, loin de s'acharner aux défauts, éternel aliment de la médio- critéjalouse, cherchait seulement à faire revivre le génie créateur, w Une note ajoutée à ce passage nous apprend que le Cours de littérature dramatiquefut traduit en fran- çais par la cousine de madame de Staël, madame Necker de Saussure, qui garda l'anonyme en pré- sence des vivesréclamations dont l'ouvrage était déjà devenul'ometen France. La traduction fut faite sous les yeux de l'auteur, qui retouchalui-mêmeplusieurs morceaux et indiqua d'autres changements qu'il ju- geait nécessaires. Elle fut publiée à Paris et à Ge- nève, chez J. J. Paschoud, en 1814, et W. Schlegel déclara expressément, dans un avertissement,qu'~c avait été entreprise< son< revue en partie par ~MM, qu'elle était la seule qu'ilf~ a~ et sur ~<«~ e~MM~ ~fc Il nous est donc interdit d'entreprendre une nou- velle traduction de l'ouvragede Schlegel. Nous nou& sommes borné à revoir avec soin celle de madame Neckerde Saussure, surtout en ce qui concernecer- taines expressions, certaines tournures de phrase quin'auraientplusexactementla mémest~niSca- tion, ou seraient mal comprises, dans l'état actuel do nos idées littérairesdepuis la révolution romantique. Nous n'avons pas voulu y ajouter de notes critiques, et nous croyons en cela aussi nous conformer au désir de l'auteur, formulé par le traducteur dans sa préface « Les notes, pour être indépendantes do l'ouvrage, dit madame Necker, ne laissent pas de lui ôter cette unité de couleur qui en fait un des grands mérites elles changent un discours en dia- logue, et en dialogue où un seul des interlocuteurs interrompt l'autre quand il lui plaît. <* « Ce qui se- rait vraiment susceptible d'un grand intérêt, ajoute- t-elle, c'est un ouvrage en réponse à celui-ci. Nous publions cette préface tout entière comme une sorte de document qui permettra d'apprécier l'opinion française en 1814. Le traducteur craint la susceptibilité de ses compatriotes, et prend tour à tour la défense des Français contre Schlegel et la défense do Schlegol contre les Français. Le dernier mot de la préface est un appel, assez adroit, a l'in- dulgence « Il me semble qu'en France, on est si sur du bon goût, qu'on ne doit pas craindre les idées nouvelles, et tellement certain de retrouver beau- coup chez soi, qu'on doit se plaire à voyagerdans les régions étrangères. Nul ne uploads/s1/ cours-de-litterature-dramatique-volume-schlegel-august 1 .pdf
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- Publié le Nov 02, 2022
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