Collection E. Mérimée :00 -^=^" •CD co Sd Barry EL BüRLAPOR pe Sevilla ftarnier

Collection E. Mérimée :00 -^=^" •CD co Sd Barry EL BüRLAPOR pe Sevilla ftarnier Freres EL BURLADOR DE SEVILLA ne Scribe. FARIS ; r Htreet. NEW YORK. ED. BARRY PROFESSEUR AU L Y C E E DE TARBES EL BURLADOR DE SEVILLA Y CONVIDADO DE PIEDRA COMEDIA FAMOSA DEL MAESTRO TIRSO DE MOLINA EDITION ACCOMPAGNEE DE NOTICES BIOGRAPHIQUES, BIBLIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES, DE NOTES ET DE VARIANTES. -SIS- PARÍS GARNIER FRÉRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 0, RUÉ DES SAINTS-PÉRES, 6 1910 AVERTISSEMENT La collection dont ce Uvre fait partie a rendu. croyons-nous, un grand service, non seulement a Vétude de la langue et de la littérature espagnoles, mais aussi a Vétude de la littérature francaise, en faisant connaítre les poetes dramatiques qui lui ont le plus prété ou emprunté Guillen de Castro, Alarcon, Cal- derón et Moratin. Mais parmi ees noms et les CBUwes du Siglo de Oro qui aidérent á la splendeur classique du siécle de Louis XIV*manquait celui du rival de Lope de Vega, qui lui fut si souvent supérieur, et une ceuvre, le Convidado de piedra, qui a eu la bonne fortune d'inspirer non seulement le rtQQ^jJuan, de Moliere, mais encoré nombre de chefs-d' ceuvre dans tous les pays de race latine et angio-saxonne. En étu- diant la comedie de Moliere, critiques et professeurs ne manquaient pas de rendre hommage a Voriginal et au génie de Tirso, dont la plupart ignoraienf le ven- table nom. Tous parlaient de la piéce, mais bien peu l'avaient lúe et pouvaient Vavoir lúe, puisqu'ü n'a existe jusqu'a ce jour en France — ni en Espagne — aucun texte annoté ni méme clairement établi, et qu'ü fallait aller a la découverte de ceux qui existaient dans des recueils volumineux et rares. La publication du Convidado de piedra, corres pond done a un besoin réel et sera bien aecueillie, nous Vespérons, dans les Lycées et dans les Facultes. VI AVERTISSEMENT Nous avons pu y travailler utilement pendant toute une année de bourse allouée par l'Université de Tou- louse, en fouillant les bibliothéques de Madrid, pour tácher de resondre les nombreux problémes que susci- taient la biographie rudimentaire de Tirso et la piéce dont on ignore a peu prés tout, le texte authentique, le véritable ture, la date, les antécédents, etc. Nous ne les avons pas resoltes, et la place manquerait ici pour les discuter, mais nous en avons reuní les données princi- pales et nous les présentons comme un resume de l'état actuel de la question. Nous ne sommes entré dans quelque détaü que pour la me de Gabriel Tellez, presque purement littéraire et inseparable d'ceuvres dont les dates ont dü étre préalablement établies. Nous avons ensayé, sans prétendre y réussir actuellement, d'en faire une histoire un peu suivie, gráce a quelques ren- seignements nouveaux, et a fixer, sinon des traits bien précis, au moins Vensemble de sa physionomie de moine et de poete souvent peu moral. Donner un texte critique, clair et complet, était Vessentiel. Celui qui était a notre disposition (Hartz- enbusch, Bibl. de autores españoles) était plein de la- cunes et obscur, a cause surtout de ees lacunes. Elles ont pu étre comblées, a un ou deux passages prés, par la comparaison minutieuse avec tous les originaux capa- Mes de fournir les vers absents ou les mots nécessaires <i a. sens et a la rime. Nous avons collationné pour cela : Védition de Margarit, de 1630, dite Edición Antigua, qui restitue a elle seule plus de cent vingt vers, par stro- phes entiéres; — le texte inséré dans la 6 a parte de la Colección de los mejores ingenios, Madrid, 1649; — la Suelta, imprimée á Séville par la Viuda de F.° de Leesdael, sans date, tres défectueuse, mais avec des indications de mise en scéne; — et enfin le Tan largo me lo fiáis, suelta, sans date, imprimé avec le nom de D. Pedro Calderón, d'un si grand secours pour la dis- position et le complément de quelques scénes. Le tres érudit critique espagnol, M. Cotarelo faisait, en méme AVERTISSEMENT VII temps et mieux, le méme travail, et comme il a publié son édition avant nous, avec a peu prés Jes mémes variantes, nous nous en sommes aidé, sans le suivre aveuglément. Comme il s'agissaü pour nous de rendre accessible aux étudiants et au public lettré le plus anden texte connu du « Festín de Pierre», nous avons dü rendre ce texte aussi clair et complet que possible, a l'aide de diverses éditions du xvne siécle et de la piéce, le Tan largo qui en est un double ou une replique, comme disent les peintres. liáis guidé uniquement, dans ce travail, par le sens, la prosodie et la métrique, nous avons été tres circonspect. Nous avons respecté scru- puleusement le texte primitif toutes les fois que ne s'imposaient pas des raccords — toujours empruntés aux autres Convidado — et nous n'avons rétabli que les mots et les vers qui s'ajustent étroitement et ria- vaient été perdus que par la maladresse de Véditeur de 1630. Trois ou quatre passages, sur une vingtaine environ, demeurent tronques en dépit de toutes les con- frontations, notamment aux vers 1550, 1700, 1765, 1768 parce que nous avons préféré laisser ees lacunes en les signalant que les combler par des a peu prés arbi- traires. Nous croyons que, tel que nous Voffrons, le texte du Convidado de piedra est assez cohérent et clair pour que la lecture en devienne possible et agré- able aux étudiants, et pour que son étude puisse fournir une base sérieuse a ceux qu'intéressent les questions de littérature genérale. II permettra aux uns et aux autres de comparer et de juger jusqu'a quel point il contient, en germe tout au moins, les chefs-d' ceuvre qui s'en sont inspires dans tous les pays. Ces circonstances et la nouveauté de cette publica- tion classique rendaient nécessaire Vabondance des notes. Cependant nous ne donnons des interprétations du texte que lorsque celui-ci est réellement obscur, ce qui est assez rare. Pour aider Veffort de Veleve sans le supprimer nous avons préféré éclairer les allusions VI II AVERTISSEMEKT historiques et les détails de mcettrs ou d'actualité ¡><ir des citations empruntées surtout á Tirso lui-méme, prétendani ainsi au double résidtat de faire mieux connaítre sa langue et son tour d'esprit particuUer et de fournir des arguments pour combatiré ceuxqui seraient ttntés, comme on l'a essayé dejé, de lili dénier la pater- nité du Convidado de piedra. Elles le replacent dans le temps et le milieu ou il vivait et y transportent le lecteur. Nom ne terminerons pas la présentation de ce modeste travail sans remercier 31. E. Mérimée qui nous en a sígnale le sujet. nous a fourni les moyens d'en rechercher les éléments et nous a constamment soutenu de ses encouragements et de ses savants con- seils. E. B. INTRODUCTION BIOGRAPHIE DE TIRSO DE MOLINA Gabriel TÉLLEZ) LES BIOGRAPHES La biographie de Gabriel Téllez, moine mercenaire et auteur dramatique, plus connu sous son pseudonyme de Tirso de Molina, est des plus difficiles a reconstituer. Toutes les circonstances ont concouru á la laisser dans l'obscurité : le voen d'humilité du religieux, son existence en partie double sous deux noms difíérents, les devoirs de sa charge qui 1'obligeaient á se déplacer sans cesse, le silence indifférent ou jaloux des contemporains, le prompt oubli de la postérité qui, tardivement avertie. le place aujourd'hui aux cotes du grand Lope de Vega. Les élcments épars dont on doit se contenter, il faut les chercher et on les découvrira de plus en plus dans les ceuvres mémes du poete dont ils sont inseparables. Deja de son vivant on n'était pas d'accord sur son nom. González Dávila, moine et madrilegne comme lvi, l'appelle Miguel Téllez (1). Sur un manuscrit d'une de ses meilleures comedies le copiste écrit Diego Téllez. Un imprimeur signe ses vers du nom de Luis Téllez. Plus tard l'érudit Nicolás Antonio ignore encoré les dates de 1. Gil González Dávila. Teatro eclesiástico indico, tomo III. Seúl des biographes contemporains, Montalván donne sur lui dans le Para todos, une notice exacte mais tres sccincte. 1 2 IXTEODUCTIOX sa naissance et de sa mort et consacre une notice parti- culiére á Micael Téllez, historien de la Merci, qu'il croit distinct de l'écrivain dramatique ( 1 ). Auxvme siécle, apre.- denx breves mentions d'Arteaga, a l'occasion du caractére de D. Juan et du pére Alcázar (Defensa del arte dramá- tico), D a Teresa de Guzmán, tentant une exhumation de vieilles comedies, met Marta la piadosa au compte de Miguel Tirso de Molina, Maestro en ciencias! Sans parler de la publication par D a Teresa de Guzmán (vers 1734) de quelques comedies choisies, tentative qui passa inapercue, D. Dionisio Solis attirale premier l'atten- tion sur Tirso en mettant a la scéne un remaniement de I). Gil de las calzas verdes et de la Villana de Vállecas, en attendant qu'Agustín Duran essayát de reconsti- tuer sa personnalité (2). A son exemple Mesonero Romanos publia, des 1837, diverses études critiques sur l'ceuvre du poete qu'il illustra en faisant jouer quelques-unes uploads/s1/ elburladordesevi-00-moli.pdf

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  • Publié le Mai 04, 2022
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