L’ECOLE DU DJOLOF LE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGAL N° 01 Janvie
L’ECOLE DU DJOLOF LE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGAL N° 01 Janvier 2015 100 FCFA L Le nom même de ce journal ¨L’ECOLE DU DJOLOF¨, en son étendue, son historicité et sa conceptualité marque avec exactitude ce que notre rédaction se fixe comme défis à relever sur cette école qui nous appartient à tous en tant qu’élèves, enseignants, autorités déconcentrées, décentralisées où tout simplement fils du Djolof. Quel sentiment peut animer un acteur d’un système qui fait de l’échec sa règle d’or ? De quel cœur aussi, pouvons-nous vivre dans un système marqué par l’abandon et les inégalités d’accès et de réussites selon les sexes? En réalité, c’est à la correction de ces imperfections, au développement de notre éducation dans toutes ses composantes et à la réconciliation avec les différents acteurs auxquels s’engage cette initiative. Ainsi, malgré le caractère public de l’école sénégalaise, l’action de l’Etat doit être soutenue et complétée par des initiatives privées, sociales, professionnelles et locales. L’école sénégalaise étant ce qu’elle est, l’heure n’est plus donc aux longues dissertations soporifiques ni aux discours syndicaux guerriers mais à un sursaut citoyen et patriotique. Devant les défis terrifiants qui interpellent nos sociétés, nous nous apercevons de plus en plus que l’école est le seul combat qui vaille d’être mené. Et ceci est une nécessité absolue des pays en développement pour sortir définitivement de la pauvreté. Promouvoir le lire-écrire qui constitue l’outil majeur d’acquisition culturelle chez l’enfant, initier les élèves à la recherche, créer un cadre d’expression légale aux différents établissements scolaires du département, entreprendre une interconnexion entre les différents cycles et établissements, participer à l’émergence de la jeunesse du Djolof, voilà entre autres, les principaux objectifs de ce projet. Qu’on nous entende ! Ce projet est exclusivement réservé aux élèves et ne traite que de questions éducatives. A travers ces objectifs vous conviendrez avec nous qu’il met l’élève au centre des enseignements-apprentissages conformément aux nouvelles doctrines pédagogiques. Chers lecteurs, en plus de la fonction classique de diffuseur de l’information scolaire, vous trouverez dans ce journal et les numéros subséquents d’autres articles inédits (reportages, dossiers, portraits, expertises, poésies, arts etc.) qui se consacrent à des thématiques originales, parfois critiques et souvent laissées en marge par la communauté scolaire mais qui interpellent structurellement la vie de notre système éducatif. Bonne lecture! SAHIR NDOYE Le Coordonnateur EDITORIAL Dr MADIENG FALL, IEF DE LINGUERE « L’ECOLE ET LE DEFI DE LA COMMUNICATION » Me AMADOU KA, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LINGUERE TENUES INDECENTES A L’ECOLE PROBLEMATIQUE ET SOLUTIONS 32,83 % au CFEE 48 % au BFEM 31,03 % au BAC EXAMENS 2014 A LINGUERE COMPRENDRE L’ETRANGER D’ALBERT CAMUS ET LA PHILOSOPHIE DE L’ABSURDITE MODELE DU DIOLOF 2 L’ECOLE DU DJOLOF Vie scolaire L’ECOLE DU DJOLOF EQUIPE REDACTIONNELLE SAHIR NDOYE COORDONNATEUR DU PROJET AHMADOU BAMBA TOURE COORDONNATEUR ADJOINT BADE SECK COORDONNATEUR DE LA REDACTION BIRAME SOW SECRETAIRE DE LA REDACTION MAMADOU LAMINE NDIAYE PHOTOS MONSIEUR BAO POINT FOCAL LINGUERE MM. GASSAMA, MASSAMBA THIANE DRTS, COLY CONSEILLERS CONTACTS : 775208022 / 705753274 email : onclesah@yahoo.fr «L’enjeu de l’éducation et le défi de la communication» « Dis-moi quelle jeunesse tu as et je te dirai quelle nation tu seras » (Abdoulaye WADE) « Pour chaque société, l’éducation est le moyen par lequel elle prépare les conditions de sa propre existence » (Emile DURKHEIM) En des époques éloignées, dans des contextes variés, si deux visionnaires de leur temps ont pu énoncer la même vérité, c’est qu’elle est tenace et indubitable. De la conférence d’Addis-Abeba (1961) aux OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement), en passant par Jomtien (1990) et le forum de Dakar (2000), l’éducation est affirmée comme une priorité absolue dans le devenir des nations. Dans cette optique le Sénégal n’est pas en reste. Depuis les EGEF (Etats Généraux de l’Education et de la Formation), les initiatives toujours renouvelées à travers le PDRH2 (1994-1998), le PDEF (Programme Décennal de l’Education et de la Formation) et actuellement le PAQUET (Programme d’Amélioration de la Qualité et de l’Equité et de la Transparence), se sont voulus des réponses efficaces au défi d’un système éducatif conforme aux exigences du développement économique et social. Avec l’avènement du PAQUET, notre éducation est à la croisée des chemins. Après le PDEF, le nouveau programme vient, dans une approche holistique prendre à bras le corps, les obstacles qui se dressent sur le chemin de la qualité, de l’équité et de la transparence. A côté de ce programme, le PALME (Partenariat pour l’Amélioration de la Lecture et des Mathématiques à l’Elémentaire) vient en appoint pour solutionner les contreperformances notées en lecture et en mathématique à l’élémentaire. Le PAQEEB (Projet pour l’Amélioration de la Qualité et de l’Equité dans l’Education de Base), quant à lui, est un projet qui initie un nouveau modèle de gestion permettant aux écoles d’administrer librement leurs fonds sous la houlette de CGE (Comités de Gestion d’Ecole). Basé sur la GAR (Gestion Axée sur les Résultats), il donne l’opportunité auxdits établissements de contracter avec leur IEF (Inspection de l’Education et de la Formation) à travers un CAQ (Contrat d’Amélioration de la Qualité). Cette dernière à son tour élabore un PAQ (Projet d’Amélioration de la Qualité) avec des objectifs et résultats attendus clairement définis. D’où une meilleure prise en charge des besoins spécifiques des apprenants, une gestion décentralisée, libre et démocratique des moyens ainsi qu’une imputabilité et une responsabilité accrues des acteurs à la base afin d’assurer une bonne gouvernance du système. Autant d’innovations pour gérer les avatars multiples et multiformes qui frappent le système et sont préjudiciables à sa bonne marche et à son rayonnement. Avec le PDEF et entre 2000 et 2013, la part de PIB investie dans l’éducation est passée à 6% contre une moyenne africaine de 4,6% ; le TBS (Taux Brut de Scolarisation) est passé de 67,2 à 93% à l’élémentaire et de 19,65% à 58% au moyen ; La parité fille/garçon de 0,87 à 1,1 à l’élémentaire. Pour dire que l’effort soutenu en vue d’un système éducatif de qualité pour un Etat pauvre comme le nôtre, est à tout point de vue appréciable. Seulement, à l’instar des acteurs, les communautés doivent faire sienne notre éducation. Pour cela, la sensibilisation est nécessaire et la communication incontournable, tel que stipulé dans le PAQUET. Le diagnostic exhaustif des forces et faiblesses en matière de communication dans le secteur et les résultats attendus ainsi que les extrants, nous confortent en tant qu’autorité scolaire du département dans la foi que nous avons au rôle déterminant du journal scolaire départemental « L’ECOLE DU DJOLOF » dans l’entreprise éducative. L’engagement des acteurs, l’accompagnement des partenaires et l’adhésion des communautés, sont le seul gage pour la réalisation de nos objectifs en matière d’éducation et ceci passe nécessairement par une communication et une sensibilisation de proximité. Merci à votre rédaction de l’avoir compris et d’avoir su que l’enjeu de l’éducation nécessite une bonne communication, d’où votre slogan « L’école, notre sur priorité ». L’Inspecteur de l’Education et de la Formation MADIENG FALL, Docteur ès lettres modernes Comme je suis fière Comme je suis fière d’être africaine Comme j’aimerai prendre un bouquet, De remerciements, le déposer sur la tombe De ces guerriers qui ont bravé les bombes. Comme je suis fière de retrouver mes sources Sans avoir le complexe de dévoiler mes ressources Nous sommes des noirs qui ont peur De faire du mal, pas comme les sans cœur L’astre du jour vous a éclairé la vie Vous repérez pour nous ces maux Nommés rapacité et duplicité Pourquoi nous ont-ils divisés ? Peut-être c’est pour régner à notre place Nous aspirons fondamentalement à l’unité de l’Afrique Marième Thiam 1ère L2b Lycée Dahra1 MOT DE L’IEF JARDIN DU PETIT POETE La paix en Afrique Oh terre des hommes noirs ! Oh berceau de l’humanité ! Pourquoi tant d’hostilité Dans cette terre de gloire De la Casamance à la ville de Kidal Posons les armes au nom de la paix vitale Unité, solidarité, dialogue justice et tolérance Voilà les chemins de développement de toutes races. Pour une Afrique terre de bonheur Pour une Afrique terre de mon cœur Pour une Afrique terre sans malheur Chantons la paix africaine en chœur. Ousmane THIANE 2nde S Lycée Dahra 1 L’école en crise Parents d’élèves en détresse, Niveau des élèves en baisse, C’est la grève sans cesse Et l’institution régresse. L’enseignement en parfaite léthargie, Le système éducatif en totale paralysie Voilà, la triste ignominie De l’école sénégalaise en agonie. La grève est maintenant un devoir Le bavardage est devenu un droit La tricherie est comme un pouvoir Et la paresse intellectuelle s’accroît L’école au garage, L’Etat s’engage L’enseignent en vagabondage Le ministre en sage. Ibra Seck TL2 Lycée de Dahra A mon professeur de français Mon professeur de français A la posture de suricate, Porte sur ses épaules le Poids d’une sensibilité délicate. Mon professeur de français Aux exigences de Picasso Attend de nos poèmes qu’ils Soient les plus beaux. Mon professeur de français Au courage herculéen, N’hésite pas à entrer dans L’arène pour nous monter le chemin. Mon professeur uploads/s1/journal-l-x27-ecole-du-djolof.pdf
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- Publié le Jan 31, 2022
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