1 RE RE RE REPUBLIQUE DU CAMEROUN PUBLIQUE DU CAMEROUN PUBLIQUE DU CAMEROUN PUB

1 RE RE RE REPUBLIQUE DU CAMEROUN PUBLIQUE DU CAMEROUN PUBLIQUE DU CAMEROUN PUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON REPUBLIC OF CAMEROON REPUBLIC OF CAMEROON REPUBLIC OF CAMEROON Paix Paix Paix Paix – – – – Travail Travail Travail Travail – – – – Patrie Patrie Patrie Patrie Peace Peace Peace Peace – – – – Work Work Work Work - - - - Fatherland Fatherland Fatherland Fatherland UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITE DE YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I FACULTE DES ARTS, LETTRES FACULTE DES ARTS, LETTRES FACULTE DES ARTS, LETTRES FACULTE DES ARTS, LETTRES FACULTY OF ARTS, LETTERS FACULTY OF ARTS, LETTERS FACULTY OF ARTS, LETTERS FACULTY OF ARTS, LETTERS ET SCIENCES HUMAINES ET SCIENCES HUMAINES ET SCIENCES HUMAINES ET SCIENCES HUMAINES AND SOCIAL SCIENCES AND SOCIAL SCIENCES AND SOCIAL SCIENCES AND SOCIAL SCIENCES DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS DEPARTMENT OF FRENCH MASTER II UE : 541- NOUVEAUX CHAMPS DE LA CRITIQUE SOUS LA SUPERVISION DU : Pr. GERVAIS MENDO ZE Année académique 2009/2010 Fait le 05 MAI 2010 Exposé : Approches Stylistique du texte écrit ou oral 2 UE 541 : NOUVELLES APPROCHES DE LA CRITIQUE EXPOSE : PLAN : INTRODUCTION I- LES FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES a. La notion de style b. La Stylistique c. Historique d. Stylistique et sciences connexes II- LES GRANDES APPROCHES STYLISTIQUES a. La stylistique Descriptive b. La stylistique Génétique c. La stylistique structurale d. La stylistique Fonctionnelle e. La Sémiostylistique f. La stylistique Sérielle g. La stylistique statistique h. L’ethnostylistique CONCLUSION 3 EXPOSANTS : -ABEDANG NKOUYE’E Gaëlle…………………………………………………………………..04H052 -ASSAMA Thomas……………………………………………………………………………………..01A016 -ATEBA BILOUNGA Rose Armélie……………………………………………………………..05J781 -AWANA Félix Angelin Théophile…………………………………………………………….00B570 -BELOMO Suzanne…………………………………………………………………………………….00K021 -BENGONO JOSIANE CAROLE…………………………………………………………………..05J037 -BIGAUDI BILONG…………………………………………………………………………………….03A397 -BOUELET Léonard Gérard………………………………………………………………………..04J097 -DIFOUO Basile………………………………………………………………………………………….05K053 -ETONG MVE Louis Firmin…………………………………………………………………………486413 -EVOUNA NTSAMA Didier………………………………………………………………………..05G787 -GAMFACK TEMGOUA Armelle………………………………………………………………..05H090 -GOUNOU WEMBE Eliane…………………………………………………………………………06K892 -KAMGA CHOUDJA Honorine Pulchérie.………………………………………………….03K048 -KEMENI KOUMOU Sandrine Arlette………………………………………………………..04H167 -KOUANE NYA Sylvie Armel………………………………………………………………………05L107 -KUIDJOU Nathalie Flore………………………………………………………………………….05H109 -MASSADO KUATE Stéphanie…………………………………………………………………..04H219 -MATCHUM DOMGUA Sandrine………………………………………………………………..03J059 -MBIEPPEP Sillasse..…………………………………………………………………………………..05H130 -MEFIRE Armand Marius……………………………………………………………………………05H135 -MENGUE Annie Nadège…………………………………………………………………………..04L349 -MIPPO Edith……………………………………………………………………………………………..03C073 -MISSA MOLLO Angèle………………………………………………………………………………04K688 -MOGOUM Annette -NANA Elvige Sophonie…………………………………………………................................04J202 -NGA MANI Rosalie…………………………………………………………………………………..05H170 -NGAMO KOUPIE RENE ANGE…………………………………………………………………..05J557 -NGO SENDE Chantal Perles………………………………………………………………………01J138 -NGONO Juliette………………………………………………………………………………………..05J187 -NJOUNGUI Vivien…………………………………………………………...............................05J376 -NKOULOU JULIE ADELINE……………………………………………...............................05J306 -NSANGUET KETCHIAMEN Viviane…………………………………………………………..07J954 -NTOGUE Rose Carine………………………………………………………………………………..05J270 -ONGBAYOAK Behalal Dénise…………………………………………………………………..98C093 -PAGUEM MELONG Guy Roméyo……………………………………………………………..05K224 -PAHM TCHOUNGUI Y.A.H………………………………………………………………………..01B392 -TANGA KOA Irène……………………………………………………………………………………00G147 -TCHUADEP Linda Carole………………………………………………………………………….04L652 -TIA FOTIO Barnes……………………………………………………………………………………..04J140 -YOLOMALET Erick-Charlemagne 4 INTRODUCTION : L’avènement du Structuralisme a révolutionné les études dans les sciences du langage. Depuis, on observe une floraison manifeste qui n’exprime que la vitalité d’un canon esthétique en pleine croissance. Une telle dynamique est constatée dans tous les grands domaines des sciences du langage en général et dans la stylistique en particulier. Discipline « structurale », elle met en évidence la notion de style sur laquelle repose son étude. Réalité verbale et individuelle, elle peut varier d’un texte à un autre. De ce fait, la stylistique (comme la critique littéraire) est au croisement de la rencontre intime entre la production textuelle et son auteur. C’est donc de l’intérieur que le lecteur reçoit un discours littéraire fonctionnant ordinairement et véhiculant une information matérielle. Toutefois, le statut de la stylistique est difficile à cerner : d’abord parce que –comme l’avoue Bernard Dupriez—la stylistique est au carrefour de bien des routes : grammaires, linguistique, statistique,…qui projettent sur le phénomène de style, l’éclairage de leurs méthodes1. Ensuite parce que les opinions à son sujet sont parfois contradictoires : elle est tantôt refusée, tantôt admise comme branche de la linguistique. A ce stade de notre réflexion, on pourrait s’interroger sur la stylistique ; ce qu’elle est, ses méthodes ainsi que ses approches, en considérant que le texte oral n’est pas forcement le texte écrit. Pour y répondre, nous nous proposons de revisiter les fondements épistémologiques de la stylistique, puis de présenter les grandes approches stylistiques ses textes oraux et écrits. 1 Bernard Dupriez, une linguistique structurale est elle possible ? in le Français moderne, N° 4, 1972, P337 5 I- FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES I.1- La notion de style Il importe de clarifier la notion de style pour dissiper un tant soit peu, le malaise d’une discipline au carrefour des sciences humaines, à laquelle on reproche depuis toujours, l’absence d’un objet propre, régulièrement identifiable, mais aussi l’absence d’une méthode spécifique. Le mot « style », vient du latin « stillus » et signifiait autrefois le poinçon dont l’une des extrémités servait à écrire sur de la cire et l’autre extrémité à efface ; C’est l’ancêtre du stylo tel qu’on l’a aujourd’hui. Par glissement métonymique de l’instrument à son résultat, on va donc aboutir à la notion de style comme manière d’écrire. Dans sa plus large extension, le style prend en compte non seulement les modes de vie mais aussi les œuvres d’art. En sciences du langage, il désigne le choix des moyens d’expression propre à un auteur, la forme parlée ou écrite que revêt sa pensée ; c’est l’individualisation dans l’usage de la langue. A cet effet Buffon2 dira : « le style c’est l’homme même ». Il désigne encore les caractéristiques particulières à un genre, à l’instar du style romanesque ; les caractéristiques particulières à un courant littéraire : le style classique. En réponse à une conception normative des faits de langue et de la langue elle-même, le style se définira aussi comme un écart par rapport à la norme. Pour Marouzeau le style est « l’attitude que prend l’usager, écrivant ou parlant, vis-à-vis du matériel que la langue lui fournit», pour le linguiste allemand Léo Spitzer, « la mise en œuvre méthodique des éléments fournis par la langue ». La stylistique, est donc cette science qui va se donner pour objet d’étude le style. 2 Buffon, 1753, « discours sur le style », paris, Hatier 6 I.2. La stylistique. La stylistique est l’étude scientifique du style, des procédés littéraires, et des modes de composition utilisés par tel ou tel auteur dans ses œuvres. Elle étudie aussi l’ensemble des traits expressifs propres à un genre, à une époque. Elle permet donc de mettre en évidence, les particularités de l’écriture d’un auteur mises en œuvre dans un énoncé. La stylistique pourrait aussi se définir comme une science de médiation entre la linguistique et la littérature d’une part, entre la grammaire et la littérature d’autre part. La définition que nous propose Bally repose sur le structuralisme de Saussure, et nous fait observer que la stylistique a pour champ d’observation le domaine entier de la langue, mais qu’elle conserve son activité propre et ne se confond avec aucune autre partie de l’étude du langage. Elle a pour but d’isoler et d’identifier les faits d’expression, entendus dans leur caractère « affectif », et de les analyser. Cette analyse implique une théorie du langage et une théorie de la stylistique. La stylistique a pour objet essentiel le langage affectif, spontané, tel qu’il est saisissable dans des groupes idiolectaux, et non pas le caractère individuel propre au langage de l’œuvre littéraire. La stylistique a connu une certaine évolution depuis sa naissance avec la rhétorique jusqu’à sa conception moderne. I.3. HISTORIQUE. Le mot stylistique a été utilisé pour la première fois en1800, par l’Allemand Graham, ce qui fait de l’Allemagne le berceau de la stylistique. Mais il convient de noter qu’elle procède plus précisément de la tradition rhétorique de la Grèce antique, qui enseignait l’art de persuader et de convaincre. La rhétorique était constituée de cinq parties : l’invention, la disposition, l’élocution, la mémorisation et l’action. L’élocution était un art de s’exprimer de façon adéquate, à l’origine elle recherchait le style approprié au genre littéraire choisi. Elle comportait donc un inventaire de figures de style, et c’est cette partie de la rhétorique ancienne qui va donner naissance à la stylistique. 7 Cependant, la stylistique ne va hériter que partiellement de la rhétorique, car si cette dernière se donne comme art d l’expression, elle ne semble pas vouée à priori à l’expression individuelle de façon explicite c’est-à-dire elle ne la met pas au premier plan. Elle prescrit les arts d’écrire de façon générale et normative. C’est à partir de la Renaissance que le style va désigner la manière d’être et de faire d’un individu. Ensuite cette conception du style comme singularité va se densifier à la deuxième moitié du XIXe siècle avec le distinguo qu’on ferra de la langue littéraire et de la langue courante. Cette distinction fera observer des écarts entre ces deux conceptions de la langue, ce qui met encore en exergue la notion de stylistique. De plus, sous la plume de Victor Hugo , le style devient « l’expression du génie personnel de l’auteur ». A cette période, la stylistique s’écarte non seulement de la rhétorique mais se développe et se définit progressivement. Elle sera par la suite introduite en France au début du XXe siècle par Charles Bally (1865-1947). Elève du linguiste Ferdinand de Saussure. Bally s’insurge contre une conception uniquement normative des traités d’art d’écrire et fonde une stylistique. I.4. STYLISTIQUE ET SCIENCES CONNEXES. Définie comme une manière d’écrire propre à un uploads/s3/ 25051110expose-approches-stylistiques-pdf-1.pdf

  • 35
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager