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Dossier de presse Mécénat : RÉTROSPECTIVE << 30·6·17/9·11·17 << C’est avec un immense plaisir qu’Iberdrola participe à la célébration du XXe anniversaire du Musée Guggenheim Bilbao – dont elle est Mécène stratégique par sa fondation –, en parrainant la grande exposition consacrée à Bill Viola, figure majeure de l’art contemporain international. Cette exposition va des œuvres que Bill Viola a créées dans les années 1970 – époque pendant laquelle il entame sa relation avec la vidéo – à des vidéo-installations réalisées au cours de la dernière décennie, permettant ainsi de découvrir les différents thèmes qui se sont succédés dans sa production. Son parcours révèle en outre l’évolution de son travail au long de quarante ans d’une carrière qui coïncide avec le développement révolutionnaire des techniques audiovisuelles, dont il a su incorporer en pionnier les progrès dans le médium et dans le domaine artistique. Par son évocatrice iconographie, Bill Viola aborde des expériences humaines universelles, qui vont de la naissance à la mort. Les sources dont son art se nourrit sillonnent l’histoire de l’humanité et ses différentes manifestations culturelles, en prenant notamment en considération les différentes traditions mystiques. Le soutien apporté par Iberdrola à la mise en place de cette exposition sur le grand artiste américain s’inscrit dans le cadre de l’étroite relation que nous entretenons avec le Musée, ainsi que dans celui de notre engagement en faveur de la diffusion de l’art et de la culture des territoires sur lesquels nous sommes présents. Je tiens à féliciter le Musée Guggenheim Bilbao pour ses vingt premières années d’existence et pour l’organisation de cette superbe exposition. Je suis persuadé que ses visiteurs apprécieront pleinement les extraordinaires réalisations de Bill Viola, lesquelles ne manqueront pas de susciter la même fascination que partout dans le monde. Ignacio S. Galán Président d’Iberdrola Bill Viola : rétrospective  Dates : du 30 juin au 9 novembre 2017  Commissaire : Lucía Agirre  Parrainage : Iberdrola - Dès ses premières bandes monocanal, Bill Viola aborde d‘emblée des questions centrales dans son œuvre, telles que la notion du temps, la signification de notre existence et notre place dans le monde. - Avec l‘arrivée du nouveau millénaire et des technologies en haute définition, Viola a pu créer des installations monumentales comme Sortir au jour (Going Forth by Day), dans laquelle cinq grandes projections murales partageant un même espace invitent le spectateur à pénétrer dans la lumière et à réfléchir sur sa vie et sur l‘existence humaine. - Au cours de la dernière décennie, Bill Viola a poursuivi sa méditation sur les processus de transformation dans la vie, le cycle naissance-mort-renaissance et l‘entre-deux de ces moments, comme nous pouvons le voir dans son installation à sept canaux Les rêveurs (The Dreamers, 2013). Avec Bill Viola : rétrospective, le Musée Guggenheim Bilbao présente un parcours thématique et chronologique de la trajectoire d‘un pionnier du développement de l‘art vidéo qui est aussi un artiste majeur de notre temps. Cette ambitieuse exposition, qui apporte une vision complète du travail de Viola et de l‘évolution de l‘art audiovisuel comme forme artistique, est organisée par le Musée Guggenheim Bilbao avec le mécénat d‘Iberdrola. Bill Viola (New York, 1951) commence ses expérimentations avec l‘art vidéo au début des années 1970, alors qu‘il participe au programme d‘Études Expérimentales de l‘Université de Syracuse (New York), sous la direction de son professeur, Jack Nelson. À Syracuse, il fait la connaissance de David Ross (curateur d‘art vidéo) et travaille comme assistant de personnalités aussi iconiques du Media Art que Peter Campus et Nam June Paik à l‘Everson Museum of Art. Intéressé par le mysticisme, la poésie et les philosophies, d‘Orient comme d‘Occident, Viola utilise les possibilités techniques de la vidéo comme outil pour mener de l‘avant sa permanente exploration de la condition humaine, de la naissance et de la mort, ou des processus de changement, renaissance et transfiguration, ses thèmes de prédilection. L‘exposition Bill Viola : rétrospective remonte à ses premières expériences avec la vidéo en présentant quelques bandes monocanal comme Quatre chansons (Four Songs, 1976) et Le bassin miroir (The Reflecting Pool, 1977–79) dans lesquelles le contenu poétique traite déjà de questions aussi importantes que la notion du temps et sa déconstruction, la signification de notre existence et notre place dans le monde. Dans les œuvres des années 1980, au moment où Kira Perov (sa femme et sa collaboratrice depuis lors) commence à travailler avec Viola, ce dernier se consacre à réunir des images pour les utiliser dans des pièces destinées à être retransmises à la télévision. Il emploie la caméra et des objectifs spéciaux pour capturer le paysage et enregistrer des images de ce qui, normalement, se trouve au- delà de notre perception. Cette étape marque aussi la transition vers les installations des années 1990, qui occupent des salles entières et qui plongent l‘observateur dans l‘image et le son. Il commence aussi à introduire des éléments physiques dans ses travaux. L‘intérêt constant de Viola pour les questions spirituelles est patent dans les objets sculpturaux comme Ciel et Terre (Heaven and Earth, 1992) et dans les grandes installations comme Un récit qui tourne lentement (Slowly Turning Narrative, 1992). Avec l‘arrivée du nouveau millénaire et des écrans plats haute définition, Viola se tourne vers la production de pièces de petit et moyen format dans une série qu‘il intitule Les Passions, une étude au ralenti des émotions, comme Abandon (Surrender), ou qui montrent le passage du temps et des générations, comme La chambre de Catherine (Catherine‘s Room) et Quatre mains (Four Hands), toutes de 2001. Ces œuvres intimes sont suivies d‘installations monumentales comme Sortir au jour (Going Forth By Day, 2002), dans laquelle cinq grandes projections murales partageant un espace commun invitent le spectateur à s‘interroger sur sa vie et sur l‘existence humaine. Au cours de la dernière décennie et en employant divers médiums et formats, Viola a continué à explorer l‘essence de l‘expérience de la vie, en recourant notamment à un usage éloquent de l‘eau dans des pièces comme Les innocents (The Innocents, 2007), Trois femmes (Three Women, 2008) et Les rêveurs (The Dreamers, 2013), et à parcourir le cycle de la vie qui débute ici avec Ciel et Terre (Heaven and Earth, 1992) et se termine sur une renaissance avec Naissance inversée (Inverted Birth, 2014). PARCOURS DE L‘EXPOSITION Galerie 204 Dans cette salle, nous pouvons contempler Quatre chansons (1976), ―une collection de quatre histoires musicales en forme d‘allégorie. Images et son se fondent dans des rythmes audiovisuels basés sur la dynamique psychologique/émotionnelle de l‘interaction de l‘individu avec l‘environnement‖. Certaines des caractéristiques du travail de Viola sont déjà perceptibles dans ces premières pièces où apparaissent la répétition, le mouvement lent et de longues dissolutions. Lévitation au parc à ferrailles (Junkyard Levitation) est un jeu visuel de ―l‘esprit sur la matière‖, tandis que Les chants de l‘innocence (Songs of Innocence), intitulée ainsi d‘après les poèmes de William Blake, évoque une relation visuelle entre la mémoire, le crépuscule et la mort. L‘espace entre les dents (The Space Between the Teeth) est une exploration qui permet de voir comment l‘originale technique de montage de Viola suscite une tension en interrompant constamment l‘image et le son, tandis que dans La vérité à travers l‘individuation de la masse (Truth through Mass Individuation), dont le titre fait allusion à l‘ouvrage de Carl Jung sur l‘individu et la masse, c‘est le propre artiste qui réalise des actions inattendues —et parfois agressives— à l‘encontre de l‘environnement, qui évolue lentement jusqu‘à s‘arrêter, pour déclencher une réflexion sur cet instant au cours duquel une petite action suffit pour tout changer. Galerie 205 Cet espace réunit trois pièces dans lesquelles, à partir de mécanismes très divers, Viola conduit le spectateur à affronter ses perceptions et sa propre existence. Dans son œuvre précoce Le bassin miroir (1977−79), l‘artiste crée une tension entre le mouvement interrompu et le mouvement continu, un contraste entre photographie et film, ―décrit le jaillissement de l‘individu dans le monde naturel, un baptême pour un monde d‘images virtuelles et de perceptions indirectes.‖ Dans Un récit qui tourne lentement (1992) un écran tournant avec une surface réfléchissante d‘un côté et un écran de projection de l‘autre, nous situe au centre de la scène, tandis que deux projections montrent, d‘un côté, un premier plan du visage d‘un homme pendant que nous l‘écoutons en train d‘enchaîner des cantiques et, du côté miroir, défilent les images projetées et notre propre reflet. ―Tout l‘espace se transforme en un intérieur disposé pour les révélations d‘un esprit absorbé en lui-même qui tourne sans relâche‖. Ciel et Terre (1992) approfondit l‘exploration du cycle de la vie et de l‘indivisibilité de la naissance et de la mort. La pièce consiste en un objet sculptural composé d‘un pilier en bois et de deux petits moniteurs sans carcasse face à face, sur lesquels défilent des images reflétées sur la surface de l‘autre moniteur ; dans Ciel et Terre nous voyons la mère de l‘artiste dans la dernière semaine de sa vie et son fils quelques jours après sa naissance. Dans cette pièce, ―la vie et la mort se reflètent uploads/s3/ dossier-bill-viola-fr.pdf

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