DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE MARCEL DUCH
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE MARCEL DUCHAMP LA PEINTURE, MÊME 24 SEPTEMBRE 2014 – 5 JANVIER 2015 MARCEL DUCHAMP MARCEL DUCHAMP LA PEINTURE, MÊME 24 SEPTEMBRE 2014 – 5 JANVIER 2015 GALERIE 2, NIVEAU 6 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 4 3. PUBLICATIONS PAGE 13 4. LISTES DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 15 5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 26 6. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 33 7. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 35 8 septembre 2014 direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directeur Benoit Parayre téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel benoit.parayre@centrepompidou.fr attachée de presse Dorothée Mireux téléphone 00 33 (0)1 44 78 46 60 courriel dorothee.mireux@centrepompidou.fr assistée de Stella Wauthier téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 49 courriel stella.wauthier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr COMMUNIQUÉ DE PRESSE MARCEL DUCHAMP LA PEINTURE, MÊME 24 SEPTEMBRE 2014 – 5 JANVIER 2015 GALERIE 2, NIVEAU 6 À travers une centaine d’œuvres réunies pour la première fois, le Centre Pompidou consacre une exposition monographique à l’œuvre peint de Marcel Duchamp. Approche inédite, sciemment paradoxale, l’exposition entend montrer les tableaux de celui qui, selon la doxa moderniste, a tué la peinture. Au centre de cet œuvre pictural et du propos de l’exposition, le visiteur est notamment invité à revoir les peintures et les dessins qui ont mené Marcel Duchamp à la réalisation de son grand œuvre, communément appelé le Grand Verre, La mariée mise à nu par ses célibataires, même, commencé en 1910 et déclaré inachevée par l’artiste en 1923. Afin de placer cette œuvre dans la cohérence d’une genèse lente et complexe, Marcel Duchamp avait consciencieusement regroupé ses peintures entre les mains d’un petit cercle de collectionneurs tout en les répliquant dans sa Boîte-en-Valise, pour la postérité et ceux qu’il appellera les « regardeurs ». Peu connues en Europe, ces peintures, conservées pour la plupart au Philadelphia Museum of Arts, sont réunies au Centre Pompidou, entourées des sources livresques, picturales, scientifiques et techniques auxquelles Duchamp a puisé durant ces années cruciales et fécondes. L’exposition offre ainsi quelques nouvelles clefs de lecture pour mieux aborder et comprendre une œuvre manifeste et programmatique. Des dessins humoristiques au Nu descendant l’escalier, des mathématiques au thème de la mariée, des ouvrages de perspective aux films d’Etienne-Jules Marey ou de Georges Méliès, de l’impressionnisme au cubisme, de Cranach l’Ancien à Edouard Manet ou Odilon Redon, en passant par Francis Picabia ou František Kupka, le parcours invite le public à suivre, pas à pas, par des références essentielles et inattendues, la construction d’une des œuvres les plus riches et fascinantes de l’art moderne, Le Grand Verre. L ’exposition dévoile les recherches picturales de Marcel Duchamp, sa période fauve, ses emprunts symbolistes, ses explorations cubistes, le non-sens et l’humour qui caractérisent son œuvre, notamment à travers les notes autographes originales de l’artiste, conservées au Centre Pompidou. Elle révèle son intérêt pour la littérature et les mots comme pour les sciences optiques, physiques et mécaniques. Le Centre Pompidou contribue avec Marcel Duchamp. La peinture, même. à l’écriture de l’histoire de l’art de notre temps et à la lecture renouvelée de l’œuvre de l’une des figures les plus emblématiques de l’art du XXème siècle. direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directeur Benoit Parayre téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel benoit.parayre@centrepompidou.fr attachée de presse Dorothée Mireux téléphone 00 33 (0)1 44 78 46 60 courriel dorothee.mireux@centrepompidou.fr assistée de Stella Wauthier téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 49 courriel stella.wauthier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 8 septembre 2014 En partenariat media avec 4 2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION 5 PARCOURS DE L’EXPOSITION (avec une sélection des œuvres exposées) par Cécile Debray, commissaire DUCHAMP, LA PEINTURE MÊME ? « Je crois que l’art est la seule forme d’activité par laquelle l’homme en tant que tel se manifeste comme véritable individu. Par elle seule il peut dépasser le stade animal parce que l’art est un débouché sur des régions où ne dominent ni le temps, ni l’espace. » Marcel Duchamp « Pourtant j’attirais l’attention des gens sur le fait que l’art est un mirage. Un mirage exactement comme dans le désert, l’oasis qui apparaît. C’est très beau jusqu’au moment où l’on crève de soif évidemment. Mais on ne crève pas de soif dans le domaine de l’art. Le mirage est solide. » Marcel Duchamp, 1964 On a beaucoup glosé sur la rupture de Marcel Duchamp avec la peinture, mettant en avant, tel un leurre, le traumatisme psychologique originel causé par le rejet de son Nu descendant un escalier du Salon des Indépendants de 1911 par ses amis et frères cubistes. À la lumière des quelques gestes iconoclastes dadaïstes et de l’invention du ready-made– contrepoint pourtant intelligible de son projet de reformuler la peinture –, le créateur de Fountain, la « fontaine pissotière», est généralement perçu comme celui qui a tué la peinture. La Mariée mise à nu par ses célibataires même, son Grand Verre, œuvre hermétique à la genèse longue, de 1912 à 1923, complexe - comme le montre sa paraphrase en notules - et laissé inachevé en 1923, occupe dans ce débat un statut ambigu. On peut y lire tout à la fois la négation et la sublimation de la peinture à travers un tableau impossible. La découverte, après la disparition de Marcel Duchamp, en 1968, de sa dernière œuvre Etant donnés 1° la chute d’eau 2° le gaz d’éclairage, préparée dans le secret pendant 20 ans (1946-1966) et dont le titre, repris d’une des plus anciennes notes de la Boîte verte, affirme clairement le lien avec le Grand Verre et sa thématique, brouille définitivement l’image d’un Duchamp iconoclaste. Ainsi les œuvres tardives telles que la série de moulages érotiques ou de gravures d’après les Maîtres (Prière de toucher, 1947 ; Feuille de vigne femelle, 1950 ; Objet dard, 1951 ; Coin de chasteté, 1954 ; Morceaux choisis, 1968) appar- tiennent à la genèse lente d’Etant donnés. Cette cohérence se lit dès les débuts de peintre de Duchamp. C’est en cherchant à réinventer la peinture, qu’il a construit son parcours artistique fait de recherches approfondies et de doutes, d’engagements entiers quasi romantiques et de rejets dégoûtés. Robert Lebel voyait dans la dernière œuvre de Duchamp, une sorte de « chef d’œuvre inconnu » (L ’œil, mars 1970). Œuvres exposées Marcel Duchamp, L.H.O.O.Q., 1919 Alfred Stieglitz, Fontaine, readymade assisté par Marcel Duchamp, 1917 Marcel Duchamp, Boîte-en-valise, 1935-1941/1958 Marcel Duchamp, Morceaux choisis d’après Cranach et « Relâche », 1967 Marcel Duchamp, Morceaux choisis d’après Rodin, 1968 Marcel Duchamp, Morceaux choisis d’après Courbet, 1968 Marcel Duchamp, Morceaux choisis d’après Ingres, I, 1968 Marcel Duchamp, Morceaux choisis d’après Ingres, II, 1968 Marcel Duchamp, Le Bec Auer, 1968 6 1/ CLIMAT ÉROTIQUE Le parcours peint de Marcel Duchamp à partir de 1910, mène irrésistiblement au Grand Verre, depuis, notamment les dessins de caricature et les premiers nus qui ancrent son travail dans une obsession érotique liée à la question du regard, du voyeurisme, déjà formulée par Manet. Il dira à la fin de sa vie : « Tout est à base de climat érotique sans se donner beaucoup de peine. Cela remplace ce que d’autres écoles appelaient symbolisme, romantisme. Cela pourrait être, pour ainsi dire, un autre « isme ». L ’érotisme était un thème, et même plutôt un « isme », qui était la base de tout ce que je faisais au moment du « Grand Verre ». Cela m’évitait d’être obligé de rentrer dans des théories déjà existantes, esthétiques ou autres. » (Marcel Duchamp, Entretien avec Pierre Cabanne, 1967). Les jeux de massacre de Noce de Nini pattes-en-l’air des baraques de fêtes foraines ou les films libertins sur le motif éculé du Déshabillage de la mariée, forment la préhistoire du thème duchampien de La Mariée… Les dessins de caricature que Duchamp produit dans le sillage de son frère aîné Jacques Villon, posent très tôt, à l’instar des Fumistes et Hydropathes, le rapport entre l’image et le commentaire écrit de la légende et du titre, vecteur de l’ironie dans son œuvre et de la place méta-critique de l’écriture. Œuvres exposées Dessins et caricatures : Marcel Duchamp, Femme-Cocher, 1907 Marcel Duchamp, Au Palais de Glace, 1909 Marcel Duchamp, Au bar, 1909 Marcel Duchamp, Mi-Carême, 1909 František Kupka,Chez le romancier, 1903 Jacques Villon, « Vers luisants », Cocorico n° 36, 1er juillet 1900 Jacques Villon, « Le Chef-d’œuvre », L ’Assiette au beurre n° 46, 15 février 1902 Jeux : Marcel Duchamp,Tapis/Piste de course pour le jeu « Petits chevaux » [1910-1911] Petits chevaux de course de Marcel Duchamp, Raymond Duchamp-Villon, Jacques Villon, s. d. La Noce de Nini Patte en l’air, jeu de massacre Arts incohérents : Alphonse Allais, Album primo-avrilesque, 1897, rééd. Paris, Bellenand,1962 Alfred Jarry, Ubu roi, drame en cinq actes en prose, restitué en son intégrité tel qu’il a été représenté par les marionnettes du Théâtre des Phynances en 1888 et le Théâtre de l’Œuvre le 10 décembre 1896, avec la musique de Claude uploads/s3/ dp-marcel-duchamp-11-septembre.pdf
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- Publié le Nov 01, 2022
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