111 FREDERIK CNOCKAERT Art restoration - Restauration d’œuvres d’art Wervik sin

111 FREDERIK CNOCKAERT Art restoration - Restauration d’œuvres d’art Wervik since - depuis 2002 Frederik Cnockaert travaille à Wervik. Il y dispose d’un atelier spacieux et lumineux perdu dans la verdure: un cadre idéal pour rafraîchir, restau- rer ou préserver des œuvres d’art en tous genres. Cnockaert a appris le métier dans des écoles spécialisées et s’est forgé une sérieuse expérience en travaillant pour de prestigieux musées de villes d’art flamandes. La plus belle œuvre qu’il a été appelé à restaurer jusqu’à présent, est une peinture de Theodoor van Loon, un contemporain de Rubens. Pour restaurer des œuvres d’art, il faut connaître l’ensemble des tech- niques picturales et matériaux utilisés au fil des siècles. Il faut aus- si avoir l’expérience requise pour réparer les dégâts en bonne et due forme. Frederik Cnockaert possède ces acquis pour avoir suivi une for- mation d’arts plastiques monumentaux à l’Institut supérieur des Arts plastiques Saint-Luc à Gand, pour avoir fait ensuite une maîtrise de conservation-restauration à l’Académie royale des Beaux-Arts, égale- ment à Gand, et pour s’être enfin spécialisé dans les techniques de do- rure et dans la restauration de statues polychromes à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers. “ All artwork deserves the same professional approach, no matter how famous.” In Wervik, hidden between the greenery, lies the studio where Fred- erik Cnockaert restores artworks. It is a large building with plenty of light and space to freshen up, restore or conserve the various types of artworks he receives. Cnockaert learnt the trade at specialised schools and gained an impressive amount of work experience at im- portant museums in Flemish cities famous for their art. The most beautiful piece he has ever been allowed to restore was a painting by Theodoor van Loon, a contemporary of Rubens. Restoring artworks requires knowledge of all types of painting tech- niques and materials, and the experience to be able to repair the damage flawlessly. Frederik Cnockaert has both. At the Higher Institute for Fine Arts Saint-Luke's in Ghent, he got his degree in Monumental Fine Arts. He went on to receive a postgraduate in conservation and restoration of artefacts at the Royal Academy of Fine Arts, also in Ghent. At the Royal Academy of Fine Arts in Antwerp, he perfected his gold leaf techniques and mastered restoring polychromy on statues. The art of restoring art L’art de restaurer de l’art 113 112 The clients that come to him for restorations or advice are quite diverse. Both professionals (gallery owners, antiquarians, architects, cultural her- itage consultants), as well as private collectors find their way to Kerat. Over the years, the number of jobs for the government (public boards, museums and church wardens) have also increased. Insurance compa- nies come to him for his expert advice on damaged artworks that were insured with them. Or to have them repaired or restored. Restoration doesn't have to be expensive. Often times, just replacing the dull or discoloured varnish gives the work a whole new, fresh look. And sometimes, the painting turns out to be worth more than the owner thought. Visibly authentic A clear trend in the past years, especially when it comes to important works, has been that clients have been asking for conservation in favour of restoration. They no longer want their artwork to be restored to its With his studies, Cnockaert could have also become a fine arts painter. But it doesn't appeal to him, it isn't his calling. Restoring is. After his stud- ies, he restored paintings for the Museum of Fine Arts and the Museum of Industrial Archaeology and Textiles (MIAT) in Ghent. He went on to work in museums in Antwerp and in Bruges, he was the conservator-re- storer for several historical city museums, such as the Groenige Museum, the Gruuthuse Museum and many others, for eight years. The time was right In 2002, he established himself in Wervik as an independent restorer, with his company Kunst En Restauratie ATelier (Art and Restoration Studio), shortened to Kerat. The timing was perfect and the assignments were soon coming in. Since then, he works on old and modern artefacts: paintings on canvas, copper, paper or wood and their frames; statues in stone, plaster or wood, polychrome or not; and various paper media. He cleans, retouches, replaces varnishes, removes old repairs, treats against woodworm and fungi, adds a protective layer, repairs, relines... Avec une telle formation, Cnockaert aurait pu devenir artiste plasticien. Mais cela ne l’attirait pas. Sa vocation n’est pas de créer des œuvres d’art, mais d’en restaurer. Après ses études, il restaure des tableaux pour le Musée des Beaux-Arts et le MIAT (le musée d’archéologie industrielle et du textile) de Gand. Il travaille aussi dans des musées anversois et, pendant huit ans, comme conservateur-restaurateur des musées histo- riques de Bruges, dont le musée Groeninge et le musée Gruuthuse. Un moment choisi à bon escient En 2002, il s’installe à Wervik comme restaurateur indépendant, sous l’enseigne de Kunst En Restauratie Atelier (Kerat). Le moment était apparemment bien choisi car les commandes ne tardent pas à affluer. Depuis, il enchaîne les restaurations d’œuvres d’art ancien et moderne : des huiles sur toile, cuivre ou bois et leurs encadrements, mais aussi des statues polychromes en pierre, plâtre ou bois et des œuvres sur papier. Il les nettoie et retouche, remplace le vernis, élimine d’anciennes restaura- tions, traite le bois contre les xylophages, pose une couche de protection, répare, entoile, etc. Il a une clientèle très diversifiée, composée aussi bien de professionnels (galeristes, antiquaires, architectes, experts-conseils en patrimoine) que de collectionneurs particuliers qui font appel à ses services ou conseils. Au fil des ans, les commandes émanant d’administrations publiques, de musées et de fabriques de l’Église se sont également multipliées. Par- mi ses clients, il compte aussi des compagnies d’assurances qui lui de- mandent d’expertiser une œuvre endommagée de l’un de leurs clients ou de faire un devis pour la réparer ou restaurer. Une restauration ne coûte pas forcément cher. Souvent il suffit de rem- placer le vernis terni ou jauni pour rendre à l’œuvre tout son éclat… ou pour découvrir qu’elle a plus de valeur que son propriétaire ne le croyait. Préserver ce qui est authentique Ces dernières années, la tendance est plus à la préservation qu’à la res- tauration, surtout quand il s’agit d’œuvres de prestige. Les clients ne souhaitent plus que leurs œuvres soient remises dans leur état d’origine, mais plutôt les faire traiter afin qu’elles ne se détériorent pas davantage. 115 114 original state, but often want to prevent further decay. It's more interest- ing to be able to discern the authentic parts of an artwork. Sometimes, customers are surprised when research shows that their art- work wasn't done by a famous master, as they had hoped. There are many copies of works by the great masters, and they too can be very beautiful and valuable. Kerat recently restored a painting by Abraham Janssen, a contempo- rary of Rubens, which has been said to have been painted by a student of Rubens. Sometimes a signature is suddenly found under the dirt on a painting. Such as a quite dirty and repainted work by Van der Neer from the 17th century, Cnockaert recalls. Whatever the case may be, any art- work that has been made with skill deserves to be treated with respect. Especially by the restorer. Une œuvre d’art est plus intéressante quand on peut distinguer ce qu’elle a encore d’authentique. Il arrive aussi que des clients soient surpris quand un examen révèle que l’œuvre qu’ils détiennent n’est pas d’un maître de renom comme ils l’avaient espéré. Il circule de nombreuses copies d’œuvres de grands maîtres, dont certaines n’ont d’ailleurs rien à envier à l’œuvre originale. Dernièrement, Kerat a restauré un tableau d’Abraham Janssen, un contemporain de Rubens, qui jusqu’alors avait été attribué à un élève de Rubens. Sous la crasse se cache parfois une signature insoupçonnée. Comme celle de Van der Neer sur une peinture retouchée et particu- lièrement sale du XVIIe siècle, se souvient Cnockaert. Quoi qu’il en soit, toute œuvre d’art témoignant du savoir-faire de son auteur mérite d’être traitée avec respect, aussi et surtout par le restaurateur. 117 116 Examens scientifiques Un diagnostic peut être parfois posé rapidement. Souvent une lampe UV utilisée dans une chambre noire permet déjà de révéler si l’œuvre a été retouchée ou recèle des « vices cachés ». Quand une œuvre en vaut la peine ou quand le client le demande expressément, Cnockaert fait faire des radiographies afin d’en savoir plus. Et, le cas échéant, il s’adresse à un laboratoire pour faire analyser les matériaux mis en œuvre. Les peintures, statues et œuvres graphiques souffrent de la lumière, des différences de température et de l’humidité. Le restaurateur-conserva- teur préconise donc de veiller au climat dans lequel elles séjournent. Des conseils en matière de bon traitement ou un examen préventif peuvent éviter bien des dégâts. En fonction de la nature de l’œuvre à traiter, l’atelier Kerat utilise des méthodes et techniques de restauration anciennes ou récentes, dûment éprouvées. uploads/s3/ kunst-en-restauratie-atelier-kerat-sinds-2002-frederik-cnockaert-manufactum.pdf

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