NICOLAS DE LEYDE, SCULPTEUR DU XVE SIÈCLE UN REGARD MODERNE MUSÉE DE L’ŒUVRE NO
NICOLAS DE LEYDE, SCULPTEUR DU XVE SIÈCLE UN REGARD MODERNE MUSÉE DE L’ŒUVRE NOTRE-DAME ARTS DU MOYEN ÂGE ET DE LA RENAISSANCE 30 MARS / 8 JUILLET 2012 Une exposition du Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg et du Musée Liebieghaus Skulpturensammlung, Francfort Cette exposition est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État. Relations presse nationale et internationale Relations presse nationale et internationale Relations presse nationale et internationale Relations presse nationale et internationale Heymann, Renoult Associées Sarah Heymann, Laurence Gillion, l.gillion@heymann-renoult.com Tél : (+33) 01 44 61 76 76 Dossier de presse et visuels téléchargeables sur : www.heymann-renoult.com Relations presse régionale Relations presse régionale Relations presse régionale Relations presse régionale Service communication des musées Julie Barth julie.barth@strasbourg.eu Tél : 03 88 52 50 15 Dossier de presse et visuels téléchargeables sur : www.musees.strasbourg.eu DOSSIER DE PRESSE «NICOLAS DE LEYDE, SCULPTEUR DU XVe SIECLE. UN REGARD MODERNE» MUSÉE DE L’ŒUVRE NOTRE-DAME, STRASBOURG, 30 MARS - 8 JUILLET 2012 1 1. LE PROJET PAGE 2 2. INTRODUCTION PAGE 3 3. NICOLAS DE LEYDE, ESQUISSE D’UNE BIOGRAPHIE PAGE 4 4. LES POINTS FORTS PAGE 5 5. LE PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 7 6. ÉDITIONS PAGE 8 7. EXTRAITS DU CATALOGUE PAGE 9 8. PROGRAMMATION ÉDUCATIVE ET CULTURELLE PAGE 11 9. LES PRÊTEURS INSTITUTIONNELS PAGE 12 10. LISTE DES ŒUVRES PAGE 13 11. LE MUSÉE DE L’ŒUVRE NOTRE-DAME PAGE 17 ARTS DU MOYEN ÂGE ET DE LA RENAISSANCE 12. PRÉSENTATION DES EXPOSITIONS AYANT RECU LE LABEL D’INTÉRÊT NATIONAL PAGE 18 13. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 20 14. LISTE DES VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 21 DOSSIER DE PRESSE «NICOLAS DE LEYDE, SCULPTEUR DU XVe SIECLE. UN REGARD MODERNE» MUSÉE DE L’ŒUVRE NOTRE-DAME, STRASBOURG, 30 MARS - 8 JUILLET 2012 2 1 1 1 1. . . . Le projet Le projet Le projet Le projet Le sculpteur Nicolas de Leyde (vers 1430-1473) est considéré comme l’un des artistes les plus importants de la fin du XVe siècle au Nord des Alpes, auteur d’innovations décisives tant sur le plan formel qu’iconographique. La modernité de ses œuvres, marquées en particulier par sa capacité à saisir les physionomies, lui a valu de son vivant une notoriété exceptionnelle. Son rayonnement s’est surtout exercé dans le monde germanique, où il a influencé le développement des très célèbres sculpteurs que furent Veit Stoss, Michel Erhart ou Tilman Riemenschneider. Mais le nombre réduit des œuvres conservées et le peu de sources écrites, qui rendent difficile la connaissance de ses origines, de sa carrière et de son œuvre, expliquent que cet artiste soit quasiment inconnu du grand public. Le parcours européen de Nicolas de Leyde comprend un séjour marquant à Strasbourg entre 1462 et 1467. Il y réalise plusieurs ensembles conséquents, en particulier l’épitaphe du chanoine de Bussnang dans la cathédrale (datée 1464 et signée), et surtout le portail de la Chancellerie de la ville, bâtiment aujourd’hui disparu mais dont il subsiste quelques fragments. Cette première exposition monographique sur Nicolas de Leyde est réalisée en collaboration avec le musée du Liebieghaus Skulpturensammlung de Francfort (exposition du 27 octobre 2011 au 4 mars 2012). Elle présente une partie de l’œuvre sur bois et sur pierre de cet artiste, dont le musée de l’Œuvre Notre-Dame de Strasbourg conserve quatre bustes d’hommes en grès dont le très célèbre Homme accoudé mélancolique. Elle permet en particulier de juxtaposer pour la première fois depuis le XIXe siècle les deux fragments encore existants du décor du portail de la Chancellerie de Strasbourg, la Tête d’homme barbu du musée de Strasbourg et son pendant la Tête de jeune femme conservée au musée de Francfort. L’exposition regroupe environ 70 œuvres de techniques et de supports variés provenant de collections publiques et privées européennes et américaines (Paris, Berlin, Amsterdam, New York et Chicago). Elle est présentée au sein même du musée de l’Œuvre Notre-Dame, musée du Moyen Age et de la Renaissance, dont les espaces ont été réaménagés pour l’occasion. COMMISSARIAT Cécile Dupeux, conservatrice du musée de l’Œuvre Notre-Dame Roland Recht, membre de l’Institut, professeur au Collège de France Stefan Roller, conservateur au musée du Liebieghaus Skulpturensammlung de Francfort SCENOGRAPHIE Jérôme Habersetzer Nicolas de Leyde, Épitaphe du chanoine Conrad de Bussnang (détail), Strasbourg, 1464 Grès. Strasbourg, Cathédrale. Photo : M. Bertola DOSSIER DE PRESSE «NICOLAS DE LEYDE, SCULPTEUR DU XVe SIECLE. UN REGARD MODERNE» MUSÉE DE L’ŒUVRE NOTRE-DAME, STRASBOURG, 30 MARS - 8 JUILLET 2012 3 2 2 2 2. . . . Introduction Introduction Introduction Introduction Consacrée au « Gothique tardif sur le Rhin supérieur », une très mémorable exposition s’est tenue en 1970 à Karlsruhe mais ce n’est qu’à la fin de cette décennie que les expositions sur le Moyen Âge tardif se sont succédées à un rythme croissant en Allemagne et ailleurs et depuis elles connaissent un succès grandissant. Des monographies sur les grands sculpteurs se sont elles aussi multipliées. Bref : une grande partie de ce continent immense qu’est le Moyen Âge occidental des XVe-XVIe siècles a été – est encore – explorée, mieux connue. Entre les années 1970 et 2010, notre regard et notre savoir sur ces œuvres et leurs auteurs se sont enrichis d’une façon notable. L’exposition sur Nicolas de Leyde – nos voisins allemands préfèrent le nommer Gerhaert – déployée aujourd’hui à Strasbourg, dans le musée de l’Œuvre Notre-Dame qui conserve quelques-uns des chefs d’œuvre de la sculpture du Moyen Âge, représente pour moi le point d’orgue d’une fascination pour l’un des plus grands créateurs du XVe siècle, époque dont il fait pour ainsi dire le seuil des temps modernes, car son œuvre dépasse, par la vision de l’homme dont elle témoigne, tout ce que le Moyen Âge tardif pouvait avoir de finissant, c’est-à-dire de simple prolongement des acquis antérieurs. Les sculptures qu’il réalise entre 1462 et 1467 à Strasbourg, en particulier ses bustes appuyés sur le rebord d’une baie comme s’ils s’exposaient délibérément au regard du spectateur, constituent l’une des innovations les plus remarquables de la fin du Moyen Âge occidental. Certes, il n’a pas inventé le thème lui-même mais il a été le premier à le conjuguer avec un sens de l’observation physionomique introduit par les peintres des Pays-Bas méridionaux. En inscrivant ses bustes non pas dans l’espace fictif d’un tableau mais dans l’espace réel d’une façade ou d’une chapelle, Nicolas de Leyde leur confère une présence et leur communique une vie propre. Si quelques décennies plus tôt, les Florentins avaient mis au point la perspective géométrique, dans les années 1460 Nicolas de Leyde introduit dans la sculpture l’illusion qu’elle prolonge le monde réel et qu’elle entre en dialogue avec nous. Le « regard moderne » a pour nous une double signification : c’est le regard de ces bustes, présents au monde, et c’est le regard d’un artiste génial non plus sur les figures du monde chrétien seulement, mais sur l’homme, sur sa dimension psychologique dont ses outils de sculpteur virtuose analysent chaque trait. Tout ceci fait que Nicolas de Leyde, d’une certaine façon, n’appartient plus au Moyen Âge – il est déjà un artiste moderne. Roland Recht Membre de l’Institut, professeur au Collège de France Co-commissaire de l’exposition DOSSIER DE PRESSE «NICOLAS DE LEYDE, SCULPTEUR DU XVe SIECLE. UN REGARD MODERNE» MUSÉE DE L’ŒUVRE NOTRE-DAME, STRASBOURG, 30 MARS - 8 JUILLET 2012 4 3. Nicolas de Leyde, esquisse d’une biographie 3. Nicolas de Leyde, esquisse d’une biographie 3. Nicolas de Leyde, esquisse d’une biographie 3. Nicolas de Leyde, esquisse d’une biographie On sait très peu de choses de la vie de Nicolas de Leyde, dont seules 11 années sont documentées. On suppose qu’il est né vers 1430 à Leyden en Flandres comme l’indique son nom, mais il est également appelé parfois Nicolas Gerhaert, du nom de son père. Il est signalé pour la première fois en 1462 où il signe un monument à Trêves, s’installe pour quelques années à Strasbourg et meurt à Vienne en 1473 où il avait été appelé au service de l’Empereur Frédéric III. Aucune donnée n’est connue sur sa formation et sur ses voyages d’apprentissage, mais certaines de ses œuvres laissent supposer qu’il a pu voyager en Bourgogne ou dans le Nord de la France. S’il a sculpté le bois comme la pierre, ce sont essentiellement les œuvres en pierre qui sont parvenues jusqu’à nous. Quelques œuvres importantes jalonnent son parcours : daté 1462, le tombeau de l’archevêque Jacob von Sierck de Trêves est le premier à fournir une date et la signature « nicolas(us).gerardi.de.leyd(en) ». Nicolas rejoint ensuite Strasbourg où il acquiert le droit de bourgeoisie en 1464 et produit successivement le portail de la Chancellerie (1463) et l’épitaphe du chanoine de Bussnang dans la cathédrale (signé et daté 1464), puis vraisemblablement le Crucifix monumental pour le cimetière de Baden-Baden (signé et daté 1467). En 1466, il achève le retable du maître-autel de la cathédrale de Constance (disparu lors de l’iconoclasme de la Réforme). Il est ensuite appelé à Vienne par l’Empereur Frédéric uploads/s3/ nicolas-de-leyde-ond-dp3.pdf
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- Publié le Apv 16, 2022
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