SEMINAIRE SUR LES TRANCHÉES EN MILIEU URBAIN ET L'ASSAINISSEMENT : TECHNIQUES E

SEMINAIRE SUR LES TRANCHÉES EN MILIEU URBAIN ET L'ASSAINISSEMENT : TECHNIQUES ET RÈGLES L'ART Le 19 avril dernier s'est tenu à Tetouan un séminaire sur les tranchées en milieu urbain et l'assainissement : Techniques et règles de l'art. Cette manifstation, organisée par Amendis et LPEE, et animée par des experts du LPEE, a porté sur les thèmes suivants : .Caractéristiques géothechniques des sols et matériaux de remblai .Généralités sur le compactage des sols .Objectifs de densification des matériaux de remblai des tranchées .Matériels de compactage .Moyens de contrôle de compactage .Remblais de tranchées: comportement et pathologie .La protection des conduites vis-à-vis de l'agressivité du trafic .Tranchées sous l'eau .La protection cathodique des canalisations .Contrôle des conduites métalliques et en PVC . L'ouverture de cette rencontre s'est déroulée sous la présidence de Monsieur le Gouverneur de la Province de M'diq-Fnideq et en, présence de Monsieur le Directeur Régional d'Amendis Tétouan et de Monsieur le Directeur Général par intérim du LPEE ainsi que d'autres partenaires représentant les autorités locales, les communes Urbaines, les services extérieurs ainsi que d'autres opérateurs concernés par le domaine de la distribution de l'eau, de l'électricité et de l'assainissement. L'organisation de cette manifestation rentre dans le cadre des grands chantiers que connait la région Nord du Maroc, notamment dans \le secteur d'assainissement. Les opérateurs concernés ont été amenés à réfléchir sur les nouvelles techniques à introduire dans les cahiers de charges afin de réaliser I~s travaux d'ouverture de tranchées selon les règles de l'art et dans des conditions permettant de garantir la pérennité des projets sans porter ,-- préjudices aux infrastructures existantes. Dans ce sens, Les techniques faisant appel à l'utilisation de blindages, de palplanches, le rabattement de la nappe, le creusement de galerie par forage dirigé et façonnage ont été largement débattus lors du séminaire. .. La mise en application de ces techniques a nécessité le déploiement d'importants efforts en termes de formation et d'investissement par AMENDIS, d'où l'intérêt d'organiser ce séminaire qui a permis l'échange d'expérience et de savoir faire dans ce domaine entre les différents participants. . I omma re NOTIONS DE RECONNAISSANCE DES SOLS "'r "- ,1 c 4 ! 1" 10 11 13 L 14 rcc 15 I REMBLAIS DES TRANCHEES: COMPORTEMENT ET PATHOLOGIE , I CONTRÔLE DES CONDUITES EN PVC-U POUR L'ASSAINISSEMENT b CONTRÔLE DES CONDUITES MÉTALLIQUES LA PROTECTION CATHODIQUE DES CONDUITES ENTERREES BRÈVES Les vases On peut les considérer comme des argiles en formation. Ce sont des dépôts d'eau douce ou salée que l' on rencontre aussi bien dans les lacs, les ports, les estuaires, les bassins fluviaux ou marins. Les vases sont essentiellement consti- tuées de minéraux argileux variés, de matières organiques, de quartz, de mica et de calcaire. Ce sont des matériaux gorgés d'eau. Les tourbes Les tourbes se présentent comme un matériau de textu!e fibreuse qui provient de la décomposition de certains végétaux à l'abri de l'air et en milieu aqueux. Elles peuvent contenir des élé- ments détritiques: sables, graviers, vases. Elles contiennent une très forte proportiC?nd'eau. est le quartz associé le plus souvent avec l'argile, la calcite, les feldspaths, les oxy- des et hydroxydes de fer, le mica ou les minéraux lourds. Les argiles En général, le terme argile s'applique à tous les matériaux dont la fraction gran- ulométrique prédominante (taille des particules) est inférieure à 2 Il. Les espèces minérales essentiellement rencontrées sont: la kaolinite, la mont- morillonite et l'iIlite. Les marnes Ce sont des minéraux qui font à la fois pâte avec l'eau et effervescence à l'acide diluée à froid. Ils marquent le passage entre le calcaire et l'argile. Les cailloux, galets et graviers Ce sont des débris de roches dures et compactes, assez volumineux, de formes anguleuses (cailloux) ou arrondies (galets). Les éléments de plus petites dimensions sont appelés graviers. Ils sont définis essentiellement d'après un critère granulométrique, c'est-à-dire d'après leur dimension moyenne. Les sables Ils ont, en général, la même origine que les matériaux décrits précédemment, mais sont de dimensions plus réduites (~ 2mm). Le minéral le plus fréquem- ment rencontré est le quartz. Les limons et loess Ils sont constitués par des éléments de dimensions comprises entre 2 et 20 microns. Le principal minéral constitutif La phase solide les grains solides constituant cette phase proviennent soit d'une altération mécanique pour les éléments le plus gros, soit d'une altération chimique com- binée à une altération mécanique pour les éléments les plus fins. la phase liquide l'eau rencontrée dans le. sol peut se présenter sous trois formes : .L'eau de constitution qui correspond à l'eau de cristallisation .L'eau adsorbée qui constitue un film autour de chaque grain. Elle a une inci- dence sur le comportement mécanique du matériau. .L'eau libre ou eau interstitielle qui remplit les vides du squelette solide. Elle joue également un grand rôle sur le ç.om- portement tant physique que mécanique du matériau. La phase gazeuse cette phase n'existe que lorsque tous les vides ne sont pas occupés par l'eau libre (sol non saturé). 4 Les caractéristiques physiques : .Le teneur en eau .L'analyse granulométrique .La valeur au bleu de méthylène .Les limites d'atterberg .L'équivalent de sable .L'essai protor normal et modifié Le sch(!ma suivant donne une représentation du complexe sol Avec : Va: volume de l'air Vw ' volume de l'eau V$ : volume de grain$ V v ; volume de$ vides VI; tJ"lume 1"lal Pa: poid" de l'air Pw .poid.. de l'tau p~ ; pllid~ de~ grllin~ Plpllid../Q/al Définition des caractéristiques physiques communes à tous les sols : On appelle teneur en eau W le rapport du poids {'eau interstitielle Pw contenue dans un certain volume de sol au poids de matériau sec (grains uniquement) Ps contenu dans ce même volume. W = PW / Ps x 100 l'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes granulaires de taille décroissante. Les masses des différents refus ou celles des différents tamisâts sont rapportées à la masse initiale de matériau, les pour- centages ainsi obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit sous une forme graphique appelée courbe granulométrique. L'état plastique: le sol contient beaucoup moins d'eau, des tensions capillaires apparaissent qui rapprochent les grains. Il présente une certaines résistance au cisaillement. -. En fonction de la teneur en eau qu'il contient, un sol peut se présenter sous quatre états différents : L'état liquide: le sol est gorgé d'eau, il ne résiste à aucun effort de cisaillement. L'état solide avec retrait: la déformabilité du sol est beaucoup plus faible: soumis à dessiccation on peut observer un retrait appréciable. L'état solide sans retrait: pas de retrait lors de la dessiccation. Limite de plasticité Wp : c'est la teneur en eau qui marque le passage de l'état plastique à l'état solide avec retrait. Limite de retrait Wr: c'est la teneur en eau qui marque le passage de l'état solide avec retrait à l'état solide sans retrait. Cette limite est toutefois très peu utilisée dans la pratique. Il existe une relation linéaire en échelle semi-logarith- mique entre W et le nombre de chocs lur!jqu~ c~ d~mi~r est compris entre 15 el 35. Par définition, les limites d'atterberg sont des constantes physiques conven- tionnelles qui marquent le passage d'un état à un autre. Limite de liquidité W, : c'est la teneur en eau qui marque le passage de l'état liq- uide à l'état plastique. On peut également utiliser la formule approchée suivante: WL = w.(N/25)O,121 avec N : nombre de chocs (15<N<35) w : teneur e" eau 40 La détermination de Wp se fait sur la même pâte que celle utilisée pour la détermination de W L .La teneur en eau est ramenée à une valeur plus faible par malaxage. On roule ensuite l'échantillon de manière à obtenir un cylindre qu'on amincit progressivement. Par définition, la limite de plasticité correspond à la teneur en eau pour laquelle le cylindre, soulevé se fissure lorsqu'il atteint un diamètre de Jmm. L'indice de plasticité Ip marque l'étendue du domaine plastique et s'exprime par la relation . Ip = WL- Wp e tableau ci-dessus donne quelques valeurs de ces caractéristiques relevées dans la littérature 'indice de consistance 'C est défini par l'expression IC=(WL-w)/lp Si ICsO, le sol a l'aspect de la boue (sa teneur en eau naturelle est supérieure à la limite de liquidité). Si IC ~ 1, le sol est voisin de l'état solide. L'essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant s'adsorber sur l'échantillon de sol utilisé pour faire l'essai. Cette valeur est rap- portée par proportionnalité directe à la fraction 0/50 mm du sol. La valeur de bleu du sol est directement liée à la sur- face spécifique des particules constitu- ant le sol, laquelle est avant tout régie par l'importance et l'activité des minéraux argileux présents dans la frac- tion fine du sol. Les objectifs du compactage (accroître la densité} d'un sol en place sont : .D'éviter les déformations (tassements) ultérieures en réduisant le volume des interstices «les vides» .De provoquer artificiellement dans un temps très court, un équilibre proche (consolidation et uploads/s3/ controle-de-compactage-pdf.pdf

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