Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Introduction
Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Introduction À LA Linguistique GÉnÉrale Introduction à la linguistique générale (Université de Lausanne) Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Introduction À LA Linguistique GÉnÉrale Introduction à la linguistique générale (Université de Lausanne) Downloaded by Houcine Mohamed (simokroos7@gmail.com) lOMoARcPSD|19078537 INTRODUCTION À LA LINGUISTIQUE GÉNÉRALE I. Langage et linguistique Linguistique comme science du langage Langage, langue, parole Synchronie – diachronie Le signe linguistique et ses propriétés La double articulation et le principe d’économie II. La forme des langues, unités et niveaux Phonétique, phonologie Morphologie Syntaxe Linguistique textuelle III. Entre forme et usage, le langage en fonctionnement et la communication La communication et les fonctions du langage L ’énonciation, la subjectivité et la voix d’autrui Les actes du langage Le discours et l’interaction, les rituels, les maximes de conversation I. LE LANGAGE ET LA LINGUISTIQUE - Science du langage Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, 1916 = impact de son approche structurale des langues Ses dichotomies = langage vs langue, langue vs parole, approche synchronique vs diachronique, signe vs référent, signifiant vs signifié, rapports syntagmatiques vs paradigmatiques - Le langage, la langue, la parole Langage - Le langage peut être étudié Dans sa dimension biologique ou psychologique = faculté spécifique de l’homme Dans sa dimension sociale et fonctionnelle = le langage comme outil pour atteindre des fins, interagir avec autrui, se situer vis-à- vis de lui Dans sa dimension interne et formelle = langage comme système structuré en unités et niveaux - Langage = niveau anthropologique = faculté humaine, capacité d’utilisation de signes pour communication - Langage = niveau interne = concept qui réunit la variété des langues particulières, c’est l’universel derrière la diversité des langues. - Langue = système de signes spécifiques, instruments partagés par une même communautés - Langue = système formel génératif, moyen de structurer la pensée, institution, facteur de cohésion, lieu de construction de l’individu, ressource pour relation à autrui 1 Downloaded by Houcine Mohamed (simokroos7@gmail.com) lOMoARcPSD|19078537 De la parole à la langue - Niveau I = Le langage n’est pas observable en tant que tel, seulement au-travers de la diversité des langues - Langue = un système de signes spécifique, instrument partagé par communauté particulière pendant certaine période - Niveau II = les langues = accessibles qu’au travers des réalisations effectives, qui sont des indices de la présence d’une langue. Ces réalisations cocnrètes et toujours singulières = parole Langage – langues – parole - Langue = toujours un construit théorique + approximatif - La parole (réalisation concrète) = permet d’abstraite + d’acquérir la langue (système abstrait - La langue (système abstrait) permet de générer + de comprendre la parole (réalisations concrètes) - Le langage = forme et fonctionnement = on peut le comprendre par la langue Synchronie – diachronie - Langue = construit collectif, modifier par la temps. La langue évolue par les modifications de la parole - Linguistique diachronique = considère les mutations successives d’une langue, trace son évolution - Linguistique synchronique = arrêt sur image, considérer la langue à un instant donné, forme + fonctionnement. Métaphore de Saussure = le jeu d’échec. - Relation métalinguistique entre le langage (objet d’analyse) et le langage (outil de cet analyse). - Tout L = exerce une activité métalinguistique inconsciente, ne serait-ce que parce que otu acte de paroel représente une série de choix qui renvoient à un code, dont l’acquisition chez l’enfant s’accompagne d’un travail d’analyse. - Activité métalinguistique = jeu de mots, par ex. - Jeu avec les mots = se fonde sur activité métalinguistique inconsciente qui révèle la compétence linguistique du sujet parlant = nous permet de poser la fonction poétique à laquelle se rattache la fonction udique, comme centrale dans les diverses fonctions du langage. - Communication humaine = se distingue des autres formes de communication = sa fin n’est pas forcément l’information. Le signe linguistique et ses propriétés - Saussure = langues comme systèmes de signes. Les signes sont organisés en système dans une langue Le triangle sémiotique - « Moi j’avais un gros poisson », le mot « poisson » est un signe, ce n’est pas la chose à laquelle il renvoie (un poisson qui est dans l’eau). Un signe = peut parler de quelque chose qui n’est pas là. Seul le mot peut être traduit = chaque langue = ses propres signes - La diversité des langues = les mots ne font pas que refléter la réalité = pas des étiquettes collées sur une réalité déjà découpée en 2 Downloaded by Houcine Mohamed (simokroos7@gmail.com) lOMoARcPSD|19078537 parties, ils catégorisent la réalité, ils proposent des concepts (bœuf- animal vs bœuf-viande) - Saussure = le signe linguistique n’unit pas une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique. Signe = désigne le total. Concept = le signifié, image acoustique = le signifiant. Signifié, concept = /poisson/ = animal aquatique, … VS signifiant, image acoustique = /pwaso/ = le son. Le signe linguistique - Le signe = abstrait. Image acoustique = pas un son matériel, mais l’empreinte psychique de ce son. Le signifié (concept) + signifiant (image acoustique, image qu’on a de la matérialité du signe) = les 2 sont abstraits. - Le signe = arbitraire = le lien unissant le signifiant au signifié est arbitraire. Signe = total résultant de l’association d’un signifiant à un signifié. - Preuve de l’arbitraire du signe = l’anglais utilise un autre signifiant que le français pour le mot « poisson » - Benveniste = le lien entre le signifiant et le signifié est nécessaire. - Le signe est conventionnel = habitude collective, société. - Le signe est arbitraire, conventionnel, discret, linéaire (arbitraire vs liberté de choix = caractère partagé de la langue = le lien qui uni signe – référent = imposé à celui qui l’apprend). Discret = les signes sont délimitables + identifiable par le couple présence – absence. Boisson ou poisson = soit b soit p, pas de plus ou moins = rupture. Comprendre un message, c’est donc discrétiser (üsegmenter) le flux de la parole en signe. Linéaire = le signifiant, de nature auditive, se déroule dans le temps = il représente une étendue, cette étendue est mesurable dans une seule dimension, c’est une ligne, les éléments se présentent les uns après les autres = lignes. - Expression du signifiant = implique de prononcer les sons les uns après les autres. 3 Downloaded by Houcine Mohamed (simokroos7@gmail.com) lOMoARcPSD|19078537 Les signes sont juxtaposés, impossibilité de prononcer 2 signes en même temps, impossible à l’oral d’effacer ce qui a été prononcé Signes - VS indice = l’indice renvoie au référent du fait qu’il est vraiment affecté par ce référent. - VS icône = l’icône renvoie au référent du fait que le signifiant rappelle la forme du référent, il lui ressemble. L ’icône est un signe motivé non discret, et souvent non linéaire = dessin - VS symbole = le symbole renvoie au référent en vertu d’une loi, convention qui les associe - Au sein d’une langue, chaque signe possède une valeur relative + oppositive = il est ce que les autres ne sont pas. Si on enlève ou ajoute un signe, une pièce dans jeu d’échec = tout le système qui bouge = problème de l’évolution des langues - La valeur des signes = valeur de n’importe quel terme est déterminée par ce qui l’entoure Signification (= référence) vs Valeur des signes - Le FRA mouton peut avoir la même signification que l’anglais Sheep, mais pas la même valeur ! En parlant d’un bout de viande sur la table, l’anglais dit « mutton » et non « sheep » = la différence de valeur entre « sheep » et « mouton » tient à ce que le premier a à côté de lui un second terme, ce qui n’est pas le cas pour le mot français. Axe paradigmatique et axe syntagmatique - Axe de la sélection vs axe de la combinaison. - Du fait du caractère linéaire de la parole, parler implique une double opération = la sélection des signes et leur combinaison. La sélection d’un signe se fait au sein d’un paradigme, tandis ce que la combinaison implique d’articuler des signes entre eux en syntagmes linéaires. - Sélection + combinaison = sont liées à 2 types d’aphasie. - L ’aphasique sur l’axe de la sélection peine à substituer un signe à un autre Par exemple = impossible de trouver l’équivalent « homme ou femme non 4 Downloaded by Houcine Mohamed (simokroos7@gmail.com) lOMoARcPSD|19078537 marié(e)» pour « célibataires ». Si quelqu’un pointe un crayon, cet aphasique n’arrivera pas à trouver « crayon » mais dira « pour écrire ». - L ’aphasique, sur l’axe de la combinaison = pas de difficulté à trouver les signes et à les substituer les uns aux autres, mais aura de la peine à les combiner dans des énoncés ayant un sens. La double articulation et le principe d’économie - André Martinet = langues naturelles = doublement articulées = elles utilisent à deux niveaux le principe uploads/s3/ introduction-a-la-linguistique-generale 1 .pdf
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- Publié le Oct 25, 2021
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- Langue French
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