& L ’Enseignement secondaire artistique à horaire réduit en Communauté français

& L ’Enseignement secondaire artistique à horaire réduit en Communauté française ' Sommaire Avant-Propos  3 Présentation de l’ESAHR 4 Les écoles et les domaines d’enseignement 4   Les académies des musique, des arts de la parole et du théâtre et de la danse 4 Les académies des Beaux-Arts 4 Les pouvoirs organisateurs et les réseaux d’enseignement 4 Le rôle et l’action de la Communauté française 5 Les élèves 5 Les professeurs 5 Le Conseil des études 6 Les finalités de l’ESAHR 6 L’organisation des cours 6 Généralités 6 Les cours artistiques de base 6 Les cours artistiques complémentaires 7 Domaine de la musique 7 Domaine des arts de la parole et du théâtre 7 Domaine de la danse 8 Domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace 8 Les conditions d’admission et de régularité des élèves 9 L’évaluation des élèves 10 Certificats et diplômes 10 Annexe. Liste des établissements de l’ESAHR et leur adresse 11  Avant-propos L’école est le lieu par excellence où l’accès à la culture doit être facilité au maximum. Ainsi, elle participe au développement social de chaque individu. Lors de la Conférence mondiale sur l’éducation artistique intitulée « Développer les capaci- tés créatrices pour le 21ème siècle » qui s’est tenue en mars 2006 à LISBONNE, sous les aus- pices de l’UNESCO, les représentants gouvernementaux ont adopté des recommandations visant à une meilleure intégration des arts dans les politiques éducatives pour une prise en compte de la dimension artistique dans le développement humain. Or, force est de constater que durant l’enseignement obligatoire peu d’heures de cours sont réservées à l’éveil et à l’initiation artistiques de l’enfant et de l’adolescent. Mais, à côté de ce cursus, une structure d’enseignement à part entière en Communauté française, appelée enseignement secondaire artistique à horaire réduit (ESAHR) permet à l’élève qui la fréquente de construire, au travers de domaines artistiques, son affirmation de soi, des liens sociaux et une capacité d’altérité. Une autre particularité de cet enseignement réside dans le public qui y accède. En effet, des enfants et des adolescents y côtoient des adultes. Les uns, découvrent des sons, couleurs et formes. Ils apprennent à se situer dans l’espace et dans le temps. Ils communiquent. Ils développent sens et créativité. Ils construisent leur espace de liberté. Les autres, y poursuivent les premiers pas entrepris plus jeunes ou franchissent une nou- velle porte en recherche de bien-être, de prise en compte de leur personnalité et de leurs potentialités. Une finalité de cet enseignement est aussi de préparer les élèves à accéder à l’enseigne- ment artistique de niveau supérieur. Intéressé par l’ESAHR…. je vous invite à parcourir la présente brochure. Vous y découvrirez les écoles, l’organisation et les domaines de cet enseignement. Je vous souhaite une lecture intéressante. L ’Administrateur général, Jean-Pierre HUBIN.  Présentation L’enseignement artistique en Communauté française est structuré en plusieurs niveaux, un niveau supérieur, dénommé Enseignement Supé- rieur Artistique, un niveau secondaire intégrant les Humanités artistiques et l’enseignement secondaire artistique de plein exercice et aussi, relevant de l’enseignement non obligatoire, l’En- seignement secondaire artistique à horaire réduit, en abrégé ESAHR. Ce dernier fait l’objet de la présente brochure, dont l’ambition est d’en présenter les grandes lignes. Cet enseignement, malgré son indéniable succès, reste encore assez largement méconnu. Peut-être parce qu’il touche autant à la culture qu’à l’enseignement proprement dit, l’ESAHR n’est pas toujours clairement identifié auprès du grand public pour ce qu’il est, à savoir une structure d’enseignement à part entière, ayant ses finalités propres. Son objectif essentiel, qui lui confère sa place particulière dans l’enseignement en Communauté française, est l’épanouissement des facultés créatrices personnelles de l’élève, fondées sur le développement d’une culture, d’une expression et d’une sensibilité artistiques, que ce dévelop- pement ait ou non un prolongement sur le plan professionnel ou la poursuite des études. Les écoles et les domaines d’enseignement L’ESAHR comprend 112 établissements en Communauté française, connus en général sous le nom d’ « académies », bien que d’autres déno- minations (Conservatoire de musique, Ecole des Arts, par exemple) soient parfois utilisées. Ce nombre ne tient pas compte des nombreu- ses implantations organisées par les Pouvoirs organisateurs, en dehors du siège central, qui augmentent encore le maillage de l’enseignement artistique en Communauté française. Les cours organisés dans les académies se rat- tachent aux quatre domaines artistiques suivants : — la musique ; — les arts de la parole et du théâtre ; — la danse ; — les arts plastiques, visuels et de l’espace. Dans les faits, seuls trois établissements de l’ESAHR ont réuni les quatre domaines. Pour des raisons à la fois historiques et fonctionnelles, la distinction subsiste entre les académies de musi- que, qui organisent également les domaines de la danse et des arts de la parole et du théâtre d’une part, et les académies des beaux-arts (ou des arts plastiques) d’autre part. Les académies de musique, des arts de la parole et du théâtre, et de la danse La Communauté française compte actuellement 92 écoles de musique, dont 74 en Région wallonne et 18 en Région bruxelloise. On y enseigne principalement la musique bien sûr, mais aussi, dans la grande majorité des établisse- ments, les arts de la parole et du théâtre. Une soixantaine d’établissements dispensent également des cours de danse. Les académies des Beaux-Arts Les académies ou écoles des Beaux-Arts sont au nombre de 23, dont 13 en Région wallonne et 10 en Région bruxelloise. On y enseigne les cours se rattachant au domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace. Les pouvoirs organisateurs et les réseaux d’en- seignement L ’enseignement secondaire artistique à horaire réduit est organisé pour 103 écoles par des Pouvoirs organisateurs qui sont les Communes. Il relève donc, ici, de l’enseignement officiel subventionné. Neuf écoles sont organisées par des Pouvoirs organisateurs constitués sous forme d’A.S.B.L. et relèvent, dès lors, de l’enseignement libre non confessionnel subventionné. * Le rôle et l’action de la Communauté française Dans le cadre du décret du 2 juin 1998 organisant l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit, la Communauté française agit en tant que pouvoir subventionnant et autorité de contrôle. D’une part, en tant que pouvoir subventionnant, elle prend à sa charge la totalité des traitements des directeurs et sous-directeurs, des ensei- gnants et des surveillants-éducateurs. Elle verse également aux Pouvoirs organisateurs, des subventions destinées à couvrir les frais de fonctionnement des écoles au prorata du nombre d’élèves inscrits et fréquentant régulièrement les cours. D’autre part, par les services de l’Administra- tion, elle exerce un contrôle pour s’assurer du respect des conditions légales et réglementaires nécessaires à l’octroi et au maintien des subven- tions. Par le service d’inspection, la Communauté française exerce un contrôle pour s’assurer du niveau des études et des compétences à acquérir par les élèves. Ces contrôles sont effectués dans le respect des dispositions du Pacte scolaire, qui consacrent la liberté des Pouvoirs organisateurs de l’enseigne- ment subventionné en ce qui concerne l’organi- sation des cours, leurs contenus et le choix des méthodes pédagogiques utilisées. Les élèves Une des caractéristiques marquantes de l’ESAHR est qu’il s’adresse à un public très diversifié. Il ac- cueille en effet des élèves de tous âges : enfants dès 5 ans, adolescents et adultes. Ses cours et ateliers sont, en conséquence, organisés principalement en dehors des heures ré- servées à l’enseignement obligatoire et en dehors des heures normales de travail, de manière à les rendre accessibles tant aux élèves et étudiants de l’enseignement de plein exercice qu’aux adultes ayant une activité professionnelle. Durant l’année scolaire 2005-2006, plus de 96.000 inscriptions d’élèves réguliers, tous domaines confondus, avaient ainsi été enregistrées, ce qui atteste du succès de cet enseignement. L ’ensemble des élèves fréquentant l’ESAHR est composé pour plus de la moitié d’enfants entre 5 et 11 ans, pour plus d’un quart d’adolescents (entre 12 et 17 ans) et pour environ un cinquième d’adultes. A l’inverse des autres domaines, celui des arts plastiques, visuels et de l’espace compte une majorité d’élèves adultes. Nombre d’inscriptions dans l’ESAHR durant l’année scolaire 2005-2006 Domaine Nombre d’inscriptions Musique 57.689 Arts de la Parole et du Théâtre 15.289 Danse 10.613 Arts plastiques, visuels et de l’espace 13.053 Total : 96.644 Les professeurs Les professeurs de l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit sont dans leur majorité diplômés de l’enseignement supérieur artistique. Pour les spécialités non enseignées au niveau supérieur, une expérience utile (domaine de la danse), ou une expérience utile dans une spécialité associée à un diplôme dans une autre spécialité (domaine de la musique, domaine des arts de la parole et du théâtre et domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace) peut être reconnue pour enseigner dans l’ESAHR. En outre, pour le domaine des arts plastiques, visuels et de l’espace, les diplômes délivrés par l’ESAHR à l’issue de la filière de transition permettent également l’accès à l’enseignement en académie, moyennant la reconnaissance d’une expérience utile de cinq années acquise après l’obtention du diplôme. Selon leur réseau, les professeurs de l’ESAHR sont soumis au statut des personnels de l’ensei- gnement officiel subventionné (Décret du 6 juin 1994) ou au statut uploads/s3/ brochure-esahr.pdf

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