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Portrait de Louis Louis est le protagoniste principal de la pièce, il a 34 ans.

Portrait de Louis Louis est le protagoniste principal de la pièce, il a 34 ans. Il est l’ainé de sa famille, il porte le même prénom que son père décédé et que son neveu, fils d'Antoine et de Catherine. Il joue ainsi un rôle déterminant dans la famille, il semble être celui qui est à la tête de la famille. Il quitte la maison familiale pour des raison non-dits. À la suite de ce départ, sa famille va se sentir abandonner. Louis traverse tout d’abord une crise personnelle en raison de la mort imminente qui le menace : c’est cette crise personnelle qui va l’inciter à prendre la décision de retourner voir sa famille pour leur confier qu’il va mourir dans l’année : en effet, louis est porteur de la maladie du sida. Son retour va venir bousculer le quotidien ronronnant de sa famille traditionnelle. Louis fonctionne comme un catalyseur. Sa présence réveille les souffrances et les complexes de chacun, il va chambouler l’équilibre familial et il va provoquer une crise personnelle chez chaque personnage. En outre, cela déclenche une crise familiale qui est à la fois violente et tragique. Def Catalyseur : Une personne qui va venir faire la misère, créer des problèmes Portrait Antoine Antoine a 32 ans, c’est le petit frère de Louis, fils cadet de la famille. Il est marié à Catherine, père d'un enfant, appelé Louis, il travaille en tant qu'ouvrier. Après la mort de son père et le départ de Louis, son grand frère, Antoine dois accaparer le rôle de “l’homme de la maison”, un rôle qui va fortement lui peser tout au long de la pièce. C’est une personne détruite de l’intérieur, du fait des responsabilités qu’il s’est lui-même fixées, mais surtout par l’abandon de son frère dont il semble très touché. Il nourrit à l’égard de son frère un sentiment de culpabilité qui remonte à l’enfance, qui le ronge de l’intérieur, qui lui interdit d’être heureux et qui l’empêche d’exprimer sa souffrance. La rencontre avec son frère lui permet malgré tout à la fin de « vider son sac », de se “libérer” de ce qu’il avait sur le cœur, même si c’était très douloureux. Durant toute la pièce, on remarque que la personnalité d’Antoine dénote fortement de celle de son frère. Contrairement à ce dernier, Antoine ne semble pas maîtriser l'art des mots, et est bien plus bavard que Louis. Sa difficulté à correctement exprimer ses émotions le rend maladroit, et quelque peu brutal, comme le démontrent ses nombreux “ta gueule, Suzanne”. (1ère partie scène 7 L.23) Portrait Suzanne Suzanne est la sœur des personnages Louis et Antoine. Elle a 23 ans, c’est la benjamine de la famille et elle est marraine du fils de Antoine et de Catherine. C'est une jeune fille insouciante vivant pleinement sa jeunesse et qui exprime facilement ses sentiments, elle est très bavarde. Suzanne grandit seule dans la maison familiale au côté de sa mère. Arrivée trop tard dans la famille, elle ressent donc un sentiment d'abandon, délaissée par ses frères et plus particulièrement Louis. Elle déborde d’énergie, d’émotions et de désirs encore inassouvis comme le souhait de quitter sa maison pour voir d’autres horizons « je voudrais partir mais ce n’est guère possible ». Essayant de trouver sa place dans une famille en crise, elle fait preuve de spontanéité et de sincérité. Ce personnage a une colère enfouie en elle, elle est perdue entre frustration et tristesse. Suzanne laisse place à la grossièreté et à la confrontation sans cesse basé sur le rejet des valeurs familiales ; elle est en pleine crise d’adolescence. Portrait de Catherine Catherine a 32 ans, c’est une personne discrète, étrangère à la famille, mais qui pour autant est très intéressante. Elle est témoin de la crise familiale, mais ne peut pas prendre parti. En effet elle ne partage pas le même sang puisqu’elle est l’épouse de Antoine. Elle n’a pas connu Louis avant son départ. Elle se montre sympathique et s’efforce d’aider Louis à rattraper le temps passé. Elle lui parle de leur mariage auquel il n’a pas assisté et à la naissance de ses enfants qu’il n’a jamais vus. Portrait de la mère Elle a 61 ans, D’abord, il faut noter que la mère est le seul personnage à n’avoir pas de prénom. Elle semble incarner le symbole de toutes les mères plutôt qu’une mère spécifique. Elle éprouve un sentiment de joie lorsqu’elle retrouve son fils. Mais comme Suzanne, son enthousiasme se transforme en reproche, elle peine à montrer clairement son amour et son bonheur à son fils. Elle stop les échanges conflictuels et elle tente de calmer ses enfants en prenant soin, dans le possible, de ne pas prendre parti pour l’un d’entre eux. Enfin, elle incarne une mémoire du passé familial. Elle rappelle les moments heureux du passé, vécus avec le père. Ainsi, les dimanches sont évoqués avec nostalgie. Portrait de Jean Luc Lagarce Jean Luc Lagarce est née le 14 février 1957 à Héricourt en Haute Savoie. C’est un comédien, directeur de troupe, dramaturge français, il adorait lire, écrire des romans mais il était avant tout metteur en scène pour le théâtre classique. Il commença le théâtre grâce à une émission qui se nomme « le théâtre ce soir ». Il a fait des études de philosophie mais il a vite arrêté car il a dû se consacrer uniquement à la troupe car cela lui prenait beaucoup de temps. Ses œuvres même si elle représente une partie de sa vie, elles ne sont pas autobiographiques. En effet dans la pièce de théâtre « juste la fin du monde » réalisé en 2016 à Berlin montre que tout n’est pas vrai notamment lorsqu’il évoque la mort de son père alors qu’en réalité son père est mort bien après lui. Jean Luc Lagarce ne se cachait pas sur son orientation sexuelle : l’homosexualité mais il n’en parlait point et ce n’était pas un sujet de discussion à avoir avec lui. De plus, Lagarce est porteur de la maladie du sida. Le mot « sida » était un mot très tabou pour lui, il ne l’a jamais fait apparaitre dans ses œuvres seulement dans son journal et il ne l’a même pas dit à sa famille. Il était très souffrant de la maladie et il mourra le 30 décembre 1995 à Paris. Portrait du livre « juste la fin de monde » « juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite par Jean-Luc Lagarce à Berlin en 1990, Le personnage principal s’appelle Louis. Il rend visite à sa famille pour la première fois depuis des années ayant comme but précis de leur annoncer sa mort prochaine. Il retrouve sa mère, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et sa belle-soeur Catherine. Mais son retour ne va pas se passer comme il avait si bien imaginé des conflits et des blessures du passé vont ressurgir et créer des tensions familiales, en particulier avec son frère cadet, Antoine, perçu comme l’homme brutal face au frère aîné « posé ». L’arrivée et le départ de Louis sont l’occasion de disputes familiales qui partent d’incidents et de remarques quelconques. Les deux frères et la sœur règlent leurs comptes : Suzanne et Antoine se sentent méprisés par ce frère distant qui les a abandonnés et joue un « rôle » selon Antoine Louis se présente comme le mal-aimé de la famille, obligé de partir pour se construire. Cette réunion est également l’occasion d’un bilan existentiel pour chaque personnage : Louis angoissé face à sa mort souhaite se venger de cette famille, Suzanne et Antoine s’interrogent sur le sens de leur existence médiocre. Pour Antoine se pose également la question de sa responsabilité dans la souffrance de son frère. La mère s’enferme, quant à elle, dans ses souvenirs nostalgiques d’un temps familial heureux et cherche à retrouver l’unité perdue, secondée en cela par Catherine, la femme d’Antoine. La journée condense ainsi tous les non-dits, rancœurs et frustrations, mais aussi la tendresse et l’amour qui fondent les rapports familiaux. Toutefois Louis repart finalement sans avoir pu faire son annonce, rendu à sa confrontation solitaire avec la mort Structure de l’œuvre : Elle comporte un prologue, une première partie découpée en 11 scènes, un intermède découpé en 9 scènes, une deuxième partie découpée en 3 scènes et enfin un épilogue. Cette pie=èce comporte un prologue : monologue de Louis dans lequel il explique rétrospectivement comment il a eu le projet de retourner dans sa famille pour annoncer sa mort, une première partie: partie la plus longue de la pièce, elle comporte onze scènes qui correspondent à l’arrivée de Louis et à l’écoulement de ce dimanche, un intermède: neuf scènes très courtes composées de duos musicaux et étranges des membres de la famille dans un hors-temps poétique. uploads/s3/ carnet-de-lecture.pdf