Fred Leuchter Le Rapport Leuchter AAARGH 2 Le Rapport Leuchter est iniallement

Fred Leuchter Le Rapport Leuchter AAARGH 2 Le Rapport Leuchter est iniallement paru dans Annales d'Histoire revisionniste, ISSN: 0980 1391 (Directeur de publication: Pierre Guillaume, B.P. 98, 75224 Paris cedex 05) Aaargh: Le rapport Leuchter a donné lieu à de nombreuses critiques, aussi bien chez les révisionnistes que chez leurs adversaires. Nous vous invitons à vous reporter à l'article de J.-C. Pressac, "Les carences et incohérences du rapport Leuchter", 1988, en attendant l'arrivée de critiques de Pressac sur Leuchter. Cf aussi le livre de C. Mattogno et J. Graf sur Majdanek, 1998, dont nous vous proposons un résumé sous forme de conférence de J. Graf, qui met en évidence la légéreté de l'examen de ce camp par Leuchter. Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (Aaargh). L'adresse électronique du Secrétariat est: aaarghinternational@hotmail.com. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA. Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. 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Ernst Zündel qui m'a demandé d'envisager une mission aux fins d'examiner et d'expertiser les crématoires qui existent encore en Pologne ainsi que les présumées chambres à gaz qu'auraient utilisées les Nazis et de formuler une opinion, du point de vue technique, au sujet de la faisabilité et de l'efficacité de ces installations. J'ai rencontré M. Zündel, l'avocat Douglas H. Christie et d'autres membres de son équipe. Nous avons parlé du projet et l'on m'a dit que mes conclusions seraient utilisées dans le cadre du procès intenté à M. Zündel (le Ministère public C/Zündel) devant le tribunal de grande instance de Toronto. Il fut entendu que l'enquête porterait sur Auschwitz, Birkenau et Majdanek (Lublin) avec leurs crématoires et leurs présumées chambres à gaz homicides. J'ai accepté la mission et, le 25 février 1988, j'ai conduit un groupe d'enquêteurs en Pologne. Ce groupe était composé de moi-même, de mon épouse Carolyn Leuchter, de M. Howard Miller, dessinateur industriel, de M. Jürgen Neumann, cinéaste, et de M. Tijudar Rudolph, interprète de polonais. Nous sommes revenus le 3 mars 1988 après avoir inspecté toutes les installations prévues à Auschwitz, Birkenau et Majdanek. Le présent rapport et mes conclusions proviennent de cette enquête menée en Pologne. 1.000 - OBJECTIF L'objectif de ce rapport et de l'enquête préalable est de déterminer si les présumées chambres à gaz homicides et les installations crématoires de trois sites polonais, à [62] savoir Auschwitz, Birkenau et Majdanek, ont pu fonctionner de la manière qui est décrite dans les ouvrages sur l'Holocauste. Cet objectif implique la recherche et l'étude des installations matérielles, de leur plan, de la description des procédures utilisées dans ces installations en vue de déterminer les quantités de gaz utilisées, les temps requis pour ces utilisations (temps d'exécution et de ventilation), les dimensions des chambres en rapport avec le nombre d'occupants, les procédures et les temps impliqués dans la manipulation et la crémation des cadavres, avec l'intention de déterminer la crédibilité et la véracité de rapports opérationnels qui ne sont pas accompagnés de preuves. Le but de ce rapport exclut toute détermination d'un nombre de personnes qui seraient mortes ou auraient été tuées par d'autres moyens que le gazage et ne concerne pas la question de savoir si un véritable Holocauste a eu lieu. Il n'entre pas non plus dans les intentions de l'auteur du rapport de redéfinir l'Holocauste en termes historiques ; il s'agit simplement de fournir des informations et des preuves scientifiques obtenues sur les lieux mêmes et d'exprimer une opinion fondée sur toutes les données scientifiques, techniques et quantitatives disponibles au sujet de la destination et de l'usage des présumées chambres à gaz homicides et des installations crématoires de ces trois camps. 2.000 - DONNÉES DE BASE Le principal enquêteur, auteur de ce rapport, est un spécialiste de la conception et de la fabrication d'instruments d'exécution capitale et il a, en particulier, étudié et conçu des installations utilisées aux Etats-Unis pour l'exécution de condamnés par voie de gaz cyanhydrique. 4 2.001 L'enquêteur a inspecté les installations d'Auschwitz, de Birkenau et de Majdanek ; il y a procédé à des relevés ; il a prélevé des échantillons aux fins d'expertise ; il a consulté une documentation technique (description et emploi) sur les chambres à gaz d'épouillage de la DEGESCH [« Compagnie allemande pour la lutte contre les nuisibles »], sur le gaz Zyklon B ainsi que des documents sur les procédures d'exécution. Une bonne partie de la docu[63]mentation a été achetée et examinée sur place en Pologne, y compris des copies des plans originaux des kremas-I, II, III, IV et V. 3.000 - ÉTENDUE DU RAPPORT Ce rapport comprend une inspection physique et des données quantitatives obtenues à Auschwitz, Birkenau et Majdanek, la documentation fournie par les fonctionnaires des musées qui se trouvent sur place, des copies des plans des kremas-I, II, III, IV et V obtenues au musée d'Auschwitz, de la documentation relative aux installations d'épouillage de la DEGESCH (y compris les équipements et procédures utilisés pour le gaz Zyklon B), une description du fonctionnement des installations en question et des prélèvements effectués à des fins d'expertise légale dans les crématoires examinés. Ce rapport repose également sur certaines informations relatives à la construction et au fonctionnement des chambres à gaz américaines telles que l'auteur les tient de sa connaissance personnelle et de son travail en ce domaine ainsi que sur une enquête qu'il a menée au sujet des crématoires américains et de leur fonctionnement. 3.001 Utilisant toutes les données susmentionnées, l'enquêteur a limité son étude à la détermination de : • 1) La capacité des présumées chambres à gaz homicides à avoir accompli le meurtre en masse d'êtres humains par l'usage de gaz Zyklon B à Auschwitz 1 et à Birkenau, et de monoxyde de carbone et/ou de Zyklon B à Majdanek ; • 2) La capacité des crématoires examinés à avoir accompli le nombre présumé de crémations de corps humains dans le laps de temps indiqué. [Note de l'AAARGH: Depuis, les données embryonnaires et très peu documentées recueillies par Leuchter ont été remplacées par l'étude complète de Mattogno et Deana, Les Fours crématoires d'Auschwitz, texte intégral sur le site.] 4.000 - RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS Après étude de la documentation disponible, après examen et évaluation des installations existant à Auschwitz, Birkenau et Majdanek, en s'appuyant sur les connaissances techniques des caractéristiques de construction nécessaires au fonctionnement des chambres à gaz, après une recherche sur les techniques de crémation et une inspection de crématoires modernes, le rapporteur ne trouve [64] aucune preuve qu'aucune des installations normalement présumées être des chambres à gaz homicides ait jamais été utilisée en tant que telle ; en outre, il conclut qu'en raison de la conception et de la réalisation de ces installations celles-ci n'ont pas pu servir de chambres à gaz homicides. 5 4.001 De plus, une étude des installations de crémation inflige, de manière définitive et probatoire [sic, pour probante], un démenti au nombre présumé de cadavres incinérés dans le laps de temps généralement avancé. En conséquence l'auteur estime, au mieux de ses connaissances techniques, qu'aucune des installations examinées n'a jamais servi à exécuter des êtres humains et que les crématoires n'auraient jamais pu accomplir la tâche qu'on leur attribue généralement. 5.000 - MÉTHODOLOGIE La procédure suivie dans l'étude et l'expertise qui sont à la base de ce rapport a été la suivante : 1. Une étude générale de la documentation disponible. 2. Une inspection des sites et une expertise des installations en question, avec le rassemblement de données physiques (mesures et information sur la construction) ainsi que le prélèvement ad hoc d'échantillons matériels (brique et mortier) qui ont été rapportés aux Etats-Unis uploads/s3/ fred-leuchter-le-rapport-leuchter.pdf

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