FAVEL EVA HISTOIRE DE L'ART 2015/2016 5 Oct Cours de méthodologie Il y a 2 appr

FAVEL EVA HISTOIRE DE L'ART 2015/2016 5 Oct Cours de méthodologie Il y a 2 approches d'analyse : l'iconographique et plastique. La première consiste a savoir le sens de l’icône ( signification;mvt;époque etc..) ; La deuxième est de voir les moyens utilisés pour l’œuvre. Il n'y a eu que de la peinture figurative jusqu'à 1910. Au début du XX°s, les artistes vont se tourner vers l'abstrait au lieu du figuratif : PEINTURE ABSTRAITE.Cependant, ils empruntent toujours des éléments du réel. Il y a cependant un entre deux : la peinture non figurative ( fin 19ème). Càd que sur le tableau des éléments non cernés ni exactement défini comme dans le figuratif mais ils gardent une accroche dans le réel. XIII → XiX Serusier admire Gauguin et va assister à un de ses cours. A cette époque il y a l'apparition de l'invention de la photographie ( 1839). Ceci souleva une grande question chez les peintres. En effet, le but de l'artiste étaient de conquérir la réalité. Hors avec la photo ceci devient obsolète. Le peintre va alors réfléchir et aller autre part. Il va donc se tourner vers la couleur, élément non maîtrisé par la photo ( encore). Gauguin va se tourner vers la couleur. Une de ces paroles va inspirer Serusier qui va l'appliquer à la lettre : « peints ceux que tu vois. ». Ainsi Serusier fait cette approche via ses sens ainsi il va se détacher du dessin figuratif et privilégier le sensoriel. Il fait partie d'un groupe d'artistes « NABIS » ( nom choisis par le groupe / NABIS = prophètes Maurice Denis : « Il faut se rappeler qu'on tableau avant d'être un cheval de guerre, c'est une surface plane et des couleurs que l'on assemble ». La peinture devient narrative à partir de la fin XIII. Analyser une œuvre = décoder la narration. Fiche ID d'une œuvre : cartel de l’œuvre. XV°ème : le statut d'artiste s'affirme alors vers la fin du siècle il y a l'apparition de la signature sur la toile. Quand on connaît pas l'auteur on dit « le maître de... » Fiche d'identité d'une peinture • Nom • Dimension ( 1m< petit ; 3m<moyen ; 3m>grand) • date • technique utilisé • Support ( XVI bois,mur ( surtout en italie) ; debut XVI:toile)) La toile apparaît à Venise car c'est un grand lieu de commerce. De plus, la toile est plus durable pour l'humidité. Elle est aussi moins chère et plus pratique dans les transports ainsi elle va se généraliser dans le monde entier. Jusqu'au 15 ème siècle, il existe 2 techniques de peintures : le détrempe et le tempera. Ce sont des techniques mélangeant des pigments broyés avec pour la première de l'eau et la deuxième de l’œuf. Cependant dans ce même siècle un nouveau liant apparaît : l'huile. Ainsi, l'huile va '' supplanter'' les autres techniques. Pour les techniques de peintures sur mur c'est un peu plus différent. Il existe 2 techniques : a secco (1) et a fresco (2). PS : fresco est à l'origine du mot fresque. Ces techniques consistent dans un premier temps à passer une couche d'enduit sur le mur en question. Ensuite pour la méthode (1) on attend que l'enduit sèche complètement. Alors que pour la (2) on commence à travailler sur un enduit frais ainsi il y a plus de saturation des couleurs et une meilleure conservation. • Lieu de conservation • Lieu de destination originale • Le titre de l’œuvre Jusqu'au XIX : les titres des œuvres sont les sujets de la toile. Jusqu'au XV : sujets majoritairement religieux car l'église était le principal commandeur. Au XVII : Des historien vont classer par genre et Statut les sujets de peinture ( jusqu'au XIX). Il y a 5 genres : majeur, mineur 1. peinture d'histoire : révolution, antique, mythologie,religieux, couronnement etc.. 2. Paysage ( qui apparaît au XVI°s) : représentation d'un territoire dans une approche esthétique. 3. Portrait Jusqu'au XV : on représentait des portraits importants et on abordait d'un point de vue technique la ressemblance. Le profil avait un statut honorifique. On note une évolution rapide du portrait : -Au XV ème on recherchait la vraisemblance et non le caractère du personnage. -Très vite on retrouve des portrait en ¾ - Suivi d'un regard tourné vers le spectateur et non dans le vide. - Des peintres essayaient de trouver un peu de liberté dans ce genre restreint. Ex : apparition de mains -Le fond des portraits évoluent avec plus de perspectives, d'éclairage ainsi que l'apparition de paysage. -A la fin du XV, le peintre cherche a retranscrire le personnage : les émotions. Ref Vina Ginevra de Vinci. -Portrait de pied -Question de l'identité au XX°s 4. Scène de genre 5. Nature morte ( devient un genre majeur au XVIII avec Chardin qui va introduire la narration. Cézanne va réinventer un espace sans être vraiment ressemblant. 12 oct L'analyse plastique de l’œuvre « La peinture est considéré comme une fenêtre ouverte sur le monde. » Il y a 3 aspect dans cette analyse. 1er : Coupage de l’œuvre en 4 avec les axes principaux ( verticale et horizontales médians), puis avec les diagonales . La partie supérieur au trait horizontal s’appellera le registre supérieur et celui en dessous le registre inférieur. Pour l'organisation de l'image on parle de format de l'image. Il y a le cadrage, la composition et la dimension.. 2ème : La spatialité des personnages : l'espace de l'image. 3ème:Le partis pris stylistique. Œuvre vu en cours : Horace de Jacque Louis DAVID , 1784, peinture à l'huile sur toile. Les artistes du XVIII reviennent à des peintures plus claires ( de manière général). Calme grandeur, noble simplicité. Il existe 3 types de format : rond (tondo), carré et à l'horizontale ( paysage) ou verticale (portrait). Le cadrage n'est pas forcement choisi par le peintre. En effet, le format est souvent decidé par le commanditaire. Pour les œuvres religieuses, c'est le lieu qui fait le format. ( Ref descente de croix, Roger Van der Weyden. Le peintre peut aussi avoir la liberté de peindre un cadre. Au fur et à mesure, les peintures vont : • Choisir leur format. Ex : Gericco, pour Le radeau de la Meduse, a choisi un format monumental réservé aux peintures d'histoire. C'est un acte politique car à l'époque le naufrage de la frégate n'est qu'un fait divers au XIX°s . Les peintres vont adaptés sur le format le sujet en question. Des qu'on parle d'une œuvre précise, il faut parler du format ( forme, dimension, petit, moyen ou grand. • De reprendre ou non la composition en fonction du format. Dans le cas où il ne reprendrait pas, il y a rupture de format. Dans Le radeau de la Meduse, Gericco utilise une rupture de format. Dans un cadre rectangulaire horizontal, sa composition est triangulaire, l'une tracé l'autre suggéré. L'un des triangle n'est pas parallèle au tableau ( bord). Cela entraîne un déséquilibre. Cependant la composition est équilibré. Les lignes de force peuvent être suggérées par la lumière, la gestuelle, le regard et des tracés. Dans le tableau Horace, il y a un partis pris. On montre les soldats comme des vainqueurs. On peut noter que cette œuvre était tout aussi bien vu par des monarchiste que par des futurs révolutionnaires. 1. Question du cadre ( effet de proximité/loin) : Le cadrage peut couper à mi-corps un personnage pour les effets de proximités. C'est ce qui introduit le spectateur : PRINCIPE NARRATIF. 2. Si on pense à la spatialité : il faut repérer les lignes de fuite. Cela donne des indications de lieu et le rapport des personnages avec lui ( 1 plan , plan intermédiaire, arrière plan). Il y a maximum 5 plans dans une œuvre. 3. Il y a les partis pris : Choix de style ; éclairage ; texture ; dessin ; couleur; ombre/lumière. Partie historique Au XV° siècle, l'Italie n'était pas encore un pas encore un pays unifié : péninsule, royaume de Naples, Republique de Florence etc... Ainsi, il y a une profusion d’œuvres car l'art est considéré comme un moyen de montrer sa supériorité aux voisins aux alentours. De plus , il y avait une politique d'agrandissement des territoires. Il y a différentes manières de s'agrandir : • L'art de la guerre • Alliance matrimoniale ( on le voit par le portrait) • Théorie d'Aristote/Théorie de la magnificence : On assoie sa grandeur par l'art. C'est cette dernière manière que Côme de Médicis a choisi. Il veut le soutient du peuple, des artistes et ainsi développer sa politique culturelle. Il développe également le mecena ! Il invente le système bancaire en prêtant aux hommes politiques.. Pour le peuple, Côme va construire des écoles, des hôpitaux etc.. Cette république de Florence va voir sa capital, Florence, devenir au XV°siècle la capital de l'art qui va rayonner au delà des frontières. Un état rayonnant était supérieur car il avait su utiliser l'art ! Florence va rayonné les premières décennies du XVème uploads/s3/ histoire-de-l-art-cours.pdf

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