Histoire des musiques contemporaines Examen : liste d’œuvre de musique contempo

Histoire des musiques contemporaines Examen : liste d’œuvre de musique contemporaine à écouter, se renseigner, approfondir ce qui est vu en cours, et d’autres œuvres à découvrir. Ecouter les œuvres vues. Aller aux concerts. Connaître la chronologie. Nouveau groupe sur le BV : L2 Musique contemporaine CM Commentaires sur le graphique montré : connaître les dates dessus. Partiel le 10 janvier de 14 à 16h Introduction Musique contemporaine ? Elle commence a partir de 1945 La Musique contemporaine a été ressentie comme une coupure. Il faut lier ce terme à la coupure après la seconde guerre mondiale, on ne peut plus penser peindre etc… de la même manière. Elle est également liée aussi aux nouvelles technologies (enregistrement avec phonographe, gramophone fin du 19ème siècle). Egalement lié à l’audiovisuel, aux techniques de stockage, et à l’idée de mécanisation (déjà vu avec les futuristes) : par exemple la musique techno. Autre coupure avec le langage qui n’est plus tonale. Même si depuis les années 70, mouvements de néo tonalités qui se développe. Mais elle n’est plus tonale. Nouveau paradigme : le son. En lui même. Avant le système tonal était autour de la note. Du coup, il va y avoir un nouveau solfège, et de nouvelles manières d’écrire/penser de la musique (nouvelles partitions). Liée à l’excès. Il y a eu plein d ‘expérimentation « excessive ». Exemple du sérialisme. Tout mettre en série (notes, nuances, rythme, attaque…). Excès technologique également : quatuor de Stockhausen avec 4 hélicoptères (fait partie d’un opéra de 7 jours, Licht). Il y a eu également des œuvres injouables : trop de notes etc… exemple de Ferneyhough. Ce qui marque la musique contemporaine : multiples ouvertures. Il y a une forme d’internationalisme entre l’Europe, l’Asie, l’Amérique, qui fait que ce sont des musiques riches qui empruntent aux autres continents. Exemple de Ondrej Adamek (est allé au japon, en Espagne). Ouverture également des styles entre eux : il y a un métissage entre les différents genres musicaux. Exemple de Michel Van Der Aa (opéra avec musique pop …). Il y a beaucoup de compositeurs à partir des années 70 qui ont voulu intégrer des éléments du passé dans leurs œuvres. Exemple de Berio, dans Sinfonia, 3ème mouvement, a réintégré des citations de différents compositeurs. Ouverture vers d’autres domaines artistiques : spectacles visuels, de danse. Exemple de Thierry de Mey, associe le son, le geste, la vision (Light wall). Ouverture sur d’autres domaines de connaissances : on peut aller vers des sciences mathématiques (Xenakis), sur les illusions sonores, du domaine des sciences cognitives (exemple de Risset). La musique contemporaine ne se limite pas à l’étude de la partition, plein d’autres domaines explorés. 1. LA COULEUR Filiation française de la couleur. On dit que la musique française s’appuie sur la couleur (Italie : mélodie, allemande : contrepoint). Déjà chez Rameau, chez Lully, on trouve cette couleur, ce travail dessus. Couleur : Ce qui concerne l’harmonie, et le timbre instrumental. DEBUSSY Pas un compositeur de musique contemporaine, mais à l’origine de compositeurs comme Messiaen. Ecoute : pour piano, lent, dissonant. Impression d’accord jazz. Prélude feuilles mortes. Fait penser à du jazz. Musique extrêmement souple. Il y a un espace assez important dans la musique de Debussy, très grave pur main gauche et très aigue pour main droite. Debussy efface virtuellement les barres de mesure, on ne sent pas la pulse. Beaucoup de variations de tempo, et changements de mesure. Grande liberté, grand assouplissement rythmique. « Nouvelle respiration musicale », Boulez. Harmonie : syncope d’harmonie. Plus fonctionnelle, chaque accord n’est pas conçu pour s’enchainer avec le suivant. Intérêt pour la couleur de l’instant. Enrichi l’accord pour créer plus de couleur. On a une harmonie qui fonctionne par juxtaposition (il fait des QUINTES PARALLELES). Impression de brouillage général, l’accord n’évolue pas clairement, est présent de l’instant. Plus de grandes lignes mélodiques, mais de petits motifs. Tout comme la fragmentation de musique contemporaine. Idée d’interpénétration entre l’horizontal et le vertical. Compose sa mélodie en harmonisant tout de suite. « Une idée musicale contient sa propre harmonie, sans cela l’harmonie n’est plus qu’une chose … et maladroite ». Ce gout de la couleur a une incidence. Fonctionne par juxtaposition, et on a l’impression d’un temps plus statique, car ne se dirige plus. Dans une impression de discontinuité. Cette musique devient imprévisible. Gisèle Brelet disait : « chez Debussy l’amour de la matière sonore en elle même détruit la durée psychologique au bénéfice du temps musical ». Durée psychologique : la durée qui va analyser ce qu’il s’est passé dans le passé pour prévoir l’avenir. On vit ici dans le temps présent. Jankélévitch : « La musique de Debussy n’a pas de sens, comme ont un sens le discours du professeur, la plaidoirie de l’avocat, ou le serment du prêtre, qui nous conduisent quelque part où veulent prouver quelques thèses. ». La musique de Debussy n’a rien à prouver, démontrer. En lien avec le symbolisme. OLIVIER MESSIAEN (1908-1992) Ecoute : Instruments électroniques, carillon ? Dissonances, tempo lent. Alternance aigue/grave. Motif rythmique qui revient. Parallélisme ? L’offertoire (choses discibles et indiscibles) Autre extrait : … communion « les oiseaux et les sources ». C’est de l’orgue. Musique qui évoque le mystère. Filiation de Debussy. Valeur du temps présent, liberté rythmique, souplesse énorme. Œuvre de 1950 : la messe de la pentecôte. Œuvre qui présente plusieurs aspects de Messiaen : organiste du grand Cavaillé Coll. Eglise de la sainte trinité à Paris. A exploré cet instrument, s’est intéressé aux mixtures : associer des harmoniques à la note fondamentale. Sons lumineux, compositeur qui est tourné vers la lumière (il était catholique). Musique religieuse, pas liturgique (sert la messe). Messe de la pentecôte : résumé de ses improvisations. Il était un grand improvisateur. Pour la première fois, il a intégré des bruits d’oiseaux. Quatuor de la fin du temps à écouter. Traité de rythme, de couleur, et d’ornithologie. A enregistré et catalogué des chants d’oiseaux de beaucoup de pays. A écrit un catalogue d’oiseaux. Transcrivait sur partition. Devait tenir compte du registre aigu des chants d’oiseaux. « il faut des combinaisons d’harmoniques ». Il s’est intéressé à transposé le chant d’oiseau dans le règne humain. Messiaen = synesthésie : voit des couleurs quand il entend des sons. Sur partitions, note parfois des noms de couleur, des noms de pierres précieuses. Il a inventé un langage harmonique à lui : les modes à transpositions limités. Il y en a 7. On ne peut transposer indéfiniment (comme gamme par ton, on ne peut transposer plus de deux fois). Il y a toujours le triton dans ses modes, car ouverture. Parfois, Messiaen conserve une idée de tonique. Etait élève de Paul Dukas. A utilisé les ondes Martenot. Utilise beaucoup les couleurs orchestrales : le timbre change la couleur de l’accord. Le spectre est différent. Instrument de prédilection : le piano (selon lui, dénué de timbre). Les métallophones (percussions claviers). Les vents. A écrit de grandes œuvres orchestrales, comme « Des Canyons aux étoiles » 1971. Très coloré. Orchestre avec 5 percussionnistes. Ecoute du 7ème mouvement. Il a écrit « 7 Haï-KaÏ ». Rythme : rythme à valeur ajouté (croche double croche croche croche double etc…). Utilisation également des rythmes grec (iambes etc…). Rythmes indous avec valeur symbolique. Il a aussi utilisé des rythmes rétrogradables (lire dans un sens ou dans l’autre, c’est le même). Ouvert vers l’éternité (homme foi). Conclusion : a beaucoup marqué l’histoire de la musique, mais sa musique n’a pas eu de descendant direct. Messiaen a été un très grand pédagogue (Pierre Boulez, Xenakis…). DUTILLEUX (Henry) 1916-2013 Musique enveloppante. Ecoute des métaboles « incantatoires ». Mystère présent aussi ici. Musique atonale, avec des pôles néanmoins. Métabolisme : transformation chimique. Il transforme ces thèmes pour les faire devenir complétement défigurés et n’apparaître qu’en philigramme. Le thème s’éclate en plein de motifs, comme des transformations chimiques. Il n’a pas écrit beaucoup d’œuvre, car soucis de perfection. IL se considérait dans la suite de Ravel. Recherche de la transparence. Il s’est beaucoup inspiré d’images extra musicale. Concerto pour violoncelle : fait référence à un poème de Baudelaire ; timbre espace mouvement ou la nuit étoile (à partir de van Gogh). ; l’arbre des songes. Grandes caractéristiques : Luminosité. Registre aigu privilégié. Aspect incantatoire, tournoyant. Dimension du mystère. Dutilleux a adoré les effets de miroirs 1989 « les mystères de l’instant » espace lointain. A connaître. Commandé par un mécène Paul Sacher : a beaucoup aidé les musiciens et compositeurs. D’autres miroirs « Ainsi la nuit ». LE temps et l’espace : en agrandissant l’espace, il arrête le temps (un peu comme Debussy, mais de manière plus élargie). Quatuor pour la fin du temps Canyons aux etoiles Mystères de l’instant A TRAVAILLER ---------------------------------------------------------------------------- Séance 2 Jean Noël von der Weid = +++ Francis Bayer : ouvrage ancien, assez partial, ouvrage intéressant. Solomos : de la musique au son Baillet : Grisey, fondements d’une écriture (+++, lire les premiers chapitres). Ecrits de Varèse : visionnaire, ce qu’il écrit va se réaliser par la suite. Musique spectrale uploads/s3/ histoire-des-musiques-contemporaines.pdf

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