DANIEL ICHBIAH LE SOLFÈGE MALIN Une méthode claire et simple pour lire et compr
DANIEL ICHBIAH LE SOLFÈGE MALIN Une méthode claire et simple pour lire et comprendre la musique Des exercices agréables et progressifs pour un apprentissage tout en douceur ! Musicien mais aussi écrivain et rédacteur en chef de plusieurs magazines, Daniel Ichbiah est l’auteur de plusieurs best-sellers, dont Les chansons des Rolling Stones, Rock Vibrations – la saga des hits du rock et de nombreuses méthodes d’apprentissage de la musique. 20 euros Prix TTC France ISBN 978-2-84899-724-7 illustration de couverture : valérie lancaster design : bernard amiard RAYON : MÉTHODE DE MUSIQUE Au programme : ● Le b.a.-ba du solfège : c’est quoi au juste le solfège ? À quoi correspondent les mesures ? ● Tous les termes techniques à connaître : le langage musical n’aura plus aucun secret pour vous. ● Comment déchiffrer une partition sans avoir fait 10 ans de conservatoire. ● Pas de piano pour vous entraîner ? Téléchargez des applications de claviers virtuels sur votre mobile, on vous explique tout ! ● Des exercices de reconnaissance et de nombreuses partitions pour s’entraîner. PAS DE MÉTHODE À RALLONGE, JUSTE CE QU’IL FAUT POUR VOUS INITIER À LA MUSIQUE Qui a dit que le solfège était rébarbatif, compliqué et indigeste ? Ce guide construit de manière simple, ludique et progressive démontre tout le contraire ! Grâce à lui, vous pourrez apprendre à votre rythme et sans vous décourager au bout de quelques pages. À vous les belles mélodies et le plaisir de jouer de votre instrument préféré ! LE SOLFÈGE MALIN Et pour compléter votre apprentissage, téléchargez de nombreuses partitions classées selon leur difficulté. N’hésitez pas à les imprimer ! Pour en savoir plus, rendez-vous à la dernière page. REJOIGNEZ LA COMMUNAUTÉ DES LECTEURS MALINS ! 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La clé de Sol, clé des débutants 55 4. « One, two, three o’clock, four o’clock rock » soyez dans le rythme ! 109 5. La découverte d’autres notes 147 6. Cap sur les notes « altérées » 163 7. La clé de Fa pour devenir un pro 197 8. Lire une partition sans avoir fait 10 ans de conservatoire 223 Prêt pour le décollage ? 243 Annexe 1. Parlez-vous solfège ? 245 Annexe 2. À vous de jouer 261 Index 277 Table des matières 281 7 Introduction Qui a inventé le solfège ? Une chanteuse des années soixante aurait dit : « Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer le solfège ? » Et son professeur aurait indiqué sur son carnet annuel : « Élève doué, peut mieux faire. » Sincèrement, il aurait été possible de concevoir quelque chose de plus simple, à la portée de tous. Dans la pratique, s’il fallait comparer le solfège à un alphabet – et c’est le cas – il serait plus proche de l’alphabet chinois avec ses 3 000 caractères, que du nôtre avec ses 26 lettres. Révélons l’identité de l’accusé. Il s’agit d’un moine italien, dénommé Gui d’Arezzo, qui a eu au xe siècle, la merveilleuse idée de nommer les notes. Pour résumer et sans entrer dans les détails, c’est ledit d’Arezzo qui a eu l’idée des appellations : Do Ré Mi Fa Sol La. Le Si est venu, lui, six siècles plus tard. Ce moine est également à l’origine de la grille sur laquelle placer les notes (la portée). Par la suite, d’autres ont cru bon d’ajouter toutes sortes de signes pour indiquer au chanteur ou au musicien d’aller plus ou moins vite, d’insister sur telle note, de ralentir ici, d’accélérer là… Très vite, nous avons obtenu un système parfois rébarbatif et complexe, je vous l’accorde. À quoi sert-il ? Imaginons que vous ayez à la maison un piano majestueux qui trône dans le salon, ou encore un beau synthétiseur qui semble attendre son heure… Une chanson passe à la radio et elle vous plaît bien. Comme il serait agréable de pouvoir l’interpréter sur cet instrument… Si vous savez lire une partition, rien de plus simple ! Vous allez y trouver les notes qu’il faut jouer, à quelle vitesse et à quel rythme. Bon, l’expression « rien de plus simple » n’est peut-être pas appropriée. Car avant de pouvoir lire la partition, il faut pouvoir déchiffrer cette suite de hiéroglyphes que l’on appelle le solfège. Considérons celle placée au bas de cette page. Que signifient les symboles placés au début de ces suites de ligne ? Et la mention 4/4, cela veut dire quoi au juste ? Pourquoi certaines notes sont- elles noires et d’autres blanches ? Que veut dire « Andante » ? Et « mp » ? En réalité, rien de ce que nous voyons sur une partition n’est difficile à appréhender. Le problème est qu’un débutant voit apparaître, dès le premier coup d’œil, une foule d’informations dont certaines sont particulièrement importantes, d’autres moins. Ainsi, dans le cas ci-dessous de Au clair de la Lune, nous avons : des portées un rythme une vitesse de jeu Andante une nuance des notes (blanches, noires, rondes) Une clé Le solfège malin 8 y y la portée du haut indique les notes à jouer avec la main droite ; y y la portée du bas spécifie les notes que doit jouer la main gauche. Dans ce cas précis, les rectangles noirs qui apparaissent signifient qu’il n’y a rien à jouer. La main gauche peut rester sur le genou, attendant patiemment d’être sollicitée (nous verrons cela plus tard, p. 197) ; y y 4/4 donne le rythme. Ici, cela signifie qu’il s’agit d’un morceau sur un rythme de quatre temps : 1-2-3-4, 1-2-3-4, etc. ; y y « andante » indique que la vitesse de jeu est modérée, ni trop lente ni trop rapide ; y y « mp » donne la nuance du jeu et signale au pianiste qu’il faut jouer ce morceau mezzo piano, un terme italien qui signifie « moyennement doux » ; y y les notes (blanches, noires, rondes) précisent la note à jouer et leur durée (une blanche dure, par exemple, deux fois plus de temps qu’une noire) ; y y les deux signes, au début de chaque portée, indiquent la clé, c’est-à-dire l’étendue des notes représentées sur les portées. Vous êtes peut-être déjà perdu. Le souci, c’est qu’il faut tout de même apprendre à identifier ces divers symboles et, sur une partition habituelle, on en trouve beaucoup plus que sur celle-ci. En gros, le solfège est un alphabet qui vous indique : • • les notes qu’il faut jouer ou chanter ; • • la durée relative de ces notes ; • • à quelle vitesse il faut interpréter un morceau donné. S’il s’agit d’un slow langoureux, il sera plus lent qu’un rock’n’roll et la partition va alors l’indiquer ; • • de quelle façon il faut jouer ces notes. Faut-il marteler le piano ou la guitare ou bien caresser le clavier/le manche ? Faut-il jouer plus doucement une certaine partie et insister lourdement sur une autre ? Faut-il détacher clairement chaque note ou bien donner l’impression qu’elle s’enchaîne avec la précédente ? Etc. Introduction 9 Le solfège, ardu mais incontournable Ah, comme il aurait été facile de développer une approche de la musique plus simple que le solfège, quelque chose qui amènerait à lire les notes sans le moindre effort. Lorsque nous avancerons dans ce livre, vous vous poserez probablement cette question. Et vous n’aurez pas tort. De nombreux logiciels musicaux peuvent afficher une vue « piano roll » ou « rouleau de papier ». Le « piano roll » est ce que l’on retrouve sur un instrument du début du xixe siècle appelé orgue de Barbarie, composé d’un rouleau qui porte des perforations correspondant aux notes à jouer et à leur durée. Une image de « piano roll » Sur un rouleau de « piano roll », nous voyons apparaître : • • sur la gauche, verticalement, un clavier de piano ; • • sur la droite, des notes, chacune placée en face d’une touche précise du clavier de piano. Il est aisé de déduire la durée des notes puisque leur taille horizontale diffère selon cette durée. En bas, des lignes verticales indiquent avec quelle force il faut frapper le clavier. uploads/s3/ le-solf-ge-malin-pdf.pdf
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- Publié le Mai 27, 2022
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