Le Théâtre Sorano est subventionné par la Ville de Toulouse. En partenariat ave
Le Théâtre Sorano est subventionné par la Ville de Toulouse. En partenariat avec La Dépêche du Midi, Flashebdo, Intramuros, Culture-Toulouse.com et la librairie Ombres Blanches. Théâtre Sorano 35 allées Jules Guesde - 31000 Toulouse Du 5 au 8 OCTOBRE 2010 GRP#MXDQ MOLIÈRE / GOUDOT 13 et 14 OCTOBRE 2010 Xqh#RG\VVH D’APRÈS HOMÈRE / IRINA BROOK Du 19 au 23 OCTOBRE 2010 Od#IHPPH#dx{#PDLQV#URXJHV BROCH / SARRAZIN 20 NOVEMBRE 2010 Oh#PDUGL##PRQRSUL[ DARLEY / DIDYM Du 1er au 17 DÉCEMBRE 2010 F\UDQR#gh#EHUJHUDF ROSTAND / CARETTE ET COLOMB 19, 20 et 21 JANVIER 2011 QRYHFHQWR#SLDQLVWH BARICCO / KRAUSS 26, 27 et 28 JANVIER 2011 WRXW#GRLW#GLVSDUDîWUH# CADIOT, MASSERA, MINYANA / LUCCIONI 3, 4 et 5 FÉVRIER 2011 KHUHQFLD VICENTE PRADAL 16, 17 et 18 FÉVRIER 2011 IDLUH#GDQVHU#ohv#DOOLJDWRUV# vxu#od#IOöWH#gh#SDQ CÉLINE / MORANE Du 22 au 25 FÉVRIER 2011 Srxu#ULUH/#srxu#SDVVHU#oh#WHPSV LEVEY / LEFÈVRE 22 et 23 MARS 2011 NROWìV#YR\DJH KOLTÈS / BOËGLIN 6, 7 et 8 AVRIL 2011 YDULDWLRQV#DQWLJRQH DURIF / FLAHAUT 13 et 14 AVRIL 2011 QDUFLVVHV#3#hw#4 LAMAISON - FESTIVAL CDC 20 et 21 AVRIL 2011 GHX[#PDVTXHV#hw#od#SOXPH PEREZ ET BOUSSIRON - FESTIVAL CDC Du 10 au 21 MAI 2011 - à la CAVE POÉSIE RENÉ GOUZENNE Oh#WHVWDPHQW#gh#YDQGD SIMÉON / GARRIC Du 10 au 21 MAI 2011 XQLYHUVFìQHV Du 25 au 28 MAI 2011 Hq#FKHPLQ#dyhf êOYDUR#FXQTXLHUR POUGET - LES ANACHRONIQUES Une façon d’épilogue… De ces années passées au Théâtre Sorano, de cette dépense d’énergie, où l’ingéniosité et l’ingénuité ont tenté de combler le manque criant de moyens, où nous aurons tout fait pour savoir hanter ce lieu avec fougue et passion, quelle part la mémoire – la vôtre ou la nôtre – s’emploiera-t-elle à conserver ? La part du feu est celle que je souhaite, ce feu qui nous a enflammés dès 1997 à la création du Groupe Ex-abrupto, puis en 2003 dans ces murs. Quant au reste, qu’importe…! Bientôt tout sera de légende et qui sait, oubli fertile, peut-être ? Et puis quoi ? Doit-on quitter un théâtre qui nous fut offert, à travers un rideau de larmes, sans amertume aucune ? Se traîner misérablement derrière les mensonges, ou tourner le dos avec force plaisanteries ? Peut-être simplement nous interroger sur la fonction et le sens du théâtre dans la cité, du théâtre dans notre vie, en ce temps justement, qui est le nôtre. En ce temps où beaucoup, rongés par la sinistre opportunité se veulent prêts à s’adapter à toutes les circonstances et à tous les compromis. Et à l’heure où l’on tente de reconvertir les artistes en travailleurs sociaux – comme ailleurs l’on transforme des sidérurgistes en schtroumpfs ou en vendeurs de Mac-Do – on est en droit de se questionner : quelle relation doit s’établir entre public et artistes ? L’expression artistique doit-elle prendre exclusivement des formes débridées, ludiques mais surtout gratuites ? Doit-on porter aux nues une banalité moralisatrice, prôner l’indifférenciation qui mène à la confusion des genres ? Peut-être pour mieux embrigader, allez savoir ? Doit-on égrener les grands évènements, les grands rassemblements comme autant de vitrines représentatives de la vitalité d’une cité ? L’œcuménisme totalitaire de la langue de bois risque très vite d’avoir le goût du bûcher pour ceux qui voudraient l’enfreindre… Une dernière saison donc pour le Groupe Ex-abrupto, toute l’équipe du théâtre et votre serviteur. Des artistes invités, conviés à partager la devise d’Antoine Vitez, la devise d’un théâtre de répertoire véritablement populaire et « élitaire pour tous ». Didier Carette. L’Art, un art, est comme une rivière en ce que son cours est parfois dévié par la forme de la vallée, mais reste en un sens, indépendant de cette vallée. E. P. gØdsuv#Krpuh/#dgdswdwlrq#hw#plvh#hq#vfqh#Lulqd#Eurrn Xqh#RG\VVH Une Odyssée d’après Homère. Adaptation et mise en scène Irina Brook, Jean-Claude Carrière, Cie Irina Brook. Avec Hovnatan Avedikian, Renato Giuliani, Ysmahane Yaqini, Tony Mpoudja en alternance avec Augustin Ruhabura. Décor et costumes Noëlle Ginefri avec la collaboration de Magali Perrin-Toinin et Gérard Carrier. Création lumière Arnaud Jung. Conception et programmation sonore Julien Vallespi et Thomas Boizet. Régie son Sylvain Buc. Régie lumière Emmanuel Laborde. [Durée : 1h30] C’est un spectacle exemplaire qui donne à penser que si Homère vivait aujourd’hui, parmi nous, c’est ainsi qu’il aurait écrit le récit des aventures d’Ulysse et de ses compagnons de voyage. Inaltérable pérennité de L’Odyssée que l’humour et la magie du spectacle servent sur un plateau. Jean-Marc Stricker, France Inter. Après une tonitruante Tempête ! shakespearienne vue la saison dernière, Irina Brook et sa bande revisitent les chants d’Homère. Quatre comédiens chahuteurs aux origines contrastées défient les exégètes et emmènent le public dans un imaginaire débridé. Ulysse vacillant, attaché au mât de son bateau, Circée qui transforme ses marins en cochons, l’amoureuse Calypso qui le retient sept ans auprès d’elle… Les aventures singulières de notre héros autant que son voyage initiatique ne cessent de fasciner petits et grands. La folie douce d’Irina Brook - ici avec la complicité de Jean-Claude Carrière - est à la démesure de l’épopée d’Homère. 13 et 14 octobre 10 Mercredi à 20h. Jeudi à 15h et 20h Photo : Patrick Moll gh#Proluh plvh#hq#vfqh#Ujlv#Jrxgrw GRP MXDQ Dom Juan de Molière. Mise en scène Régis Goudot / Groupe Ex-abrupto. Avec Gregory Bourut, Charlotte Castellat, Céline Cohen, Marie-Christine Colomb, Régis Goudot, Céline Pique, Gilduin Tissier et la participation de Maurice Sarrazin. Scénographie, décor Jean Castellat avec la participation de Catherine Blanc. Création lumière Alain Le Nouëne. Création sonore et régie son Stanislas Michalski. Costumes Brigitte Tribouilloy. Coproduction Caligari Productions, Groupe Ex-abrupto. Avec le concours de la Préfecture de Région Midi-Pyrénées - Direction Régionale des Affaires Culturelles, de la Région Midi-Pyrénées et du Conseil Général de la Haute-Garonne. Créé le 9 mars 2010 au Théâtre Sorano - Toulouse. [Durée : 1h45] Régis Goudot campe un Dom Juan à bout de souffle, à bout de course, qui dans un sursaut d’orgueil ne lâchera rien à l’affaire. Ça passe par des inflexions de ton qui donnent au personnage toute sa cruelle intensité. À ses côtés, Marie-Christine Colomb est un Sganarelle souffreteux et plein de malice qui courbe l’échine mais ne rompt pas ; une boule d’énergie maîtrisée de bout en bout qui donne au personnage toute son intelligence, son impertinence, une lucidité visionnaire portant l’intrigue sur ses épaules. Ajoutez à cela une mise en scène qui se joue des codes classiques du théâtre avec apparition de spectre, jeux d’éclairage, bande- son iconoclaste, voix d’outre-tombe et lumières balancées à bon escient qui confèrent au spectacle une dimension populaire au sens le plus noble du terme. Marie-José Sirach, L’Humanité, mars 2010. Du 5 au 8 octobre 10 Mardi, mercredi et jeudi à 20h. Vendredi à 21h Illustration: Brice Devos 20 novembre 10 Samedi à 21h gØHppdqxho#Gduoh| plvh#hq#vfqh#Plfkho#Glg|p dyhf#Mhdq0Fodxgh#Guh|ixv Oh#PDUGL# #PRQRSUL[ Le Mardi à Monoprix d’Emmanuel Darley. Adaptation et mise en scène Michel Didym. Avec Jean-Claude Dreyfus, Philippe Thibault (musique). Lumières et scénographie Olivier Irthum. Son Pascal Flamme. Assistant à la mise en scène Raynaldo Delattre. Production Compagnie Boomerang. Coproduction Le Volcan Scène Nationale - Le Havre, Théâtre Ouvert - Paris. La Compagnie Boomerang est subventionnée par le Conseil Régional de Lorraine, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Lorraine), le Conseil Général de Moselle et la Ville de Metz. Éditions Actes Sud-Papiers. [Durée : 1h15] « Elle est belle, Marie-Pierre. Elle est grande. Tous les yeux sont tournés vers elle quand elle fait les courses avec son père, le mardi matin, chez Monoprix. Avant, il y a de ça du temps, Marie- Pierre, son nom c’était Jean-Pierre. » Coquette jusqu’au bout des ongles dans sa robe fleurie, Marie-Pierre vient rendre visite à papa pour l’aider dans son petit quotidien : ménage, repassage et les courses. Ah les courses justement, où papa marche loin derrière cet enfant qu’il ne reconnaît plus. Le texte d’Emmanuel Darley est une chronique à l’humour tendre, interprétée avec une fantaisie tout en justesse par Jean-Claude Dreyfus. Un contrebassiste à biscotos l’accompagne, rythmant cette tranche de vitalité où le singulier se niche dans le commun en un savant dosage. Flottant comme un Dieu androgyne dans son purgatoire pour diva blessée, Jean-Claude Dreyfus insuffle à ce Mardi à Monoprix une grande bouffée d’humanité désespérée. Les Échos, Philippe Chevilley. Romancier, écrivain de théâtre, Emmanuel Darley a été nominé aux Molières 2010. Jean-Claude Dreyfus concourait dans la catégorie du meilleur comédien. Photo : Éric Didym Od#IHPPH#dx{# PDLQV#URXJHV gØdsuv#Khupdqq#Eurfk# plvh#hq#vfqh#Pdxulfh#Vduud}lq dyhf#Olvh#Judqyho En 1950 Hermann Broch publie Les Irresponsables, roman qui « décrit des situations et des types de la période pré-hitlérienne ». Tirée d’une partie de cet ouvrage, La femme aux mains rouges nous emporte dans un univers cynique et cruel où les valeurs morales s’entrechoquent. Humiliation, expiation, dénonciation, chantage, manipulation, meurtre, sexe et amour s’affrontent dans cet enfer couvert sous des apparences de calme et de sérénité aristocratiques. Lise Granvel, « comédienne accomplie, porte sur ses frêles épaules toute la richesse du récit de Broch, avec une conviction et une sincérité totale de drôlerie, d’impertinence et de cruauté aussi ». Anne Braillon, La Nouvelle République, novembre 2009. Du 19 au 23 octobre 10 Mardi, mercredi et jeudi à 20h. Vendredi et samedi à 21h uploads/s3/ programmes-or-a-no-optimize 1 .pdf
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- Publié le Oct 26, 2022
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