Brothier, Léon. Ébauche d'un glossaire du langage philosophique, par Léon Broth
Brothier, Léon. Ébauche d'un glossaire du langage philosophique, par Léon Brothier, précédé d'un avertissement par Ch. Lemonnier.... 1863. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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EBAUCHE D'UN GLOSSAIRE DU ENGAGE PHILOSOPHIQUE PAR LÉON BROTHIER RECÉDÉD'UN AVERTISSEMENT PAR CH. LEMONNIER Concordiadiscors ! PARIS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE DE LADRANGE 41.RUE SAINT-ANDRÉ-DES-ARTS MDCCCLXIII AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR I La meilleure préface que l'éditeur de ce livre puisse faire lui paraît le simple récit des circonstances qui en ont amené la composition. Le coup d'État du 2 décembre 1851 a frappé les ré- publicains et les socialistes, d'une leçon, dont ils n'ont point encore, peut-être, su tirer tout le fruit. Jetés d'abord, et pour longtemps, dans une stupeur dou- loureuse, ils n'ont senti, dans cette grande secousse, que le renversement de leurs généreuses espérances. Quelques-uns même, voyant le succès tourner si brus-, quement, ont eu le regret coupable de n'avoir point voulu, quand le pouvoir était dans leurs mains, user de ce pouvoir d'une façon plus dictatoriale et moins respectueuse pour la liberté. Il AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR Ce qui a redoublé leurs perplexités et rendu l'é- preuve de celte triste expérience si amère, qu'à cette heure même on peut à grand'peine essayer d'en cher- cher le sens et le profit, c'est, en apparence du moins, l'absence de toute théorie chez les victorieux. Il semble que leurs moyens d'action aient été empruntés, avec une souveraine indifférence, aux doctrines les plus contraires et, chose étrange, la force a paru jusqu'ici leur venir précisément de ce mélange des principes les plus opposés ! Était-ce donc la France qui n'était point mûre pour l'application des théories de la Révolution et du Socia- lisme? N'était-ce point, au contraire, ces théories qui se trouvaient fausses, ou tout au moins incomplètes? Ce problème douloureux, que se posèrent, dès 1854, quelques hommes de bonne foi, en fondant la Revue philosophique et religieuse, n'est point encore résolu. Le bruit que les écoles socialistes firent, il y a trente ans, par la nouveauté de leurs prédications, l'audace de leur critique et la témérité de leurs affirmations, s'est éteint. Des hommes que ces écoles avaient ras- semblés, les uns sont rentrés dans l'obscurité des limbes du prolétariat, les autres sont parvenus à con- quérir les honneurs, la réputation, le succès, dans les rangs les plus élevés du vieux monde; aucun n'a pu maintenir dans sa splendeur le drapeau apostolique qu'ils avaient levé d'une main si hardie. AVERTISSEMENT DEL'ÉDITEUR 111 Toutefois il s'en faut de beaucoup que les travaux de ces hommes soient demeurés stériles. Bien au con- traire, il est facile, aujourd'hui, de découvrir dans toutes les parties de la société moderne, les traces pro- fondes des enseignements socialistes : le roman, le théâtre, l'économie sociale, la politique, l'industrie, la morale, la religion elle-même ont reçu cette forte empreinte. Il semble que, depuis vingt ans, il se soit fait, dans l'intérieur de la société, une sorte de diges- tion lente des idées que les écoles dont nous parlons prêchèrent avec un enthousiasme si impétueux, et, s'il est vrai que certains de leurs principes se trouvent définitivement écartés par la conscience publique, d'autres sont, au contraire, passés tout entiers dans la circulation du corps social-. Pourtant, cette sorte de tamisation des sentiments et des idées modernes s'est, jusqu'ici, faite aveuglément, et pour ainsi dire d'instinct. Les doctrines socialistes ont suscité à la fois l'enthousiasme et la haine, mais je ne sache pas que, sauf la tentative marquée par l'ap- parition du recueil dont il vient d'être parlé, elles aient encore été l'objet d'une vraie critique. La situation intellectuelle et morale, créée par les événements politiques de 1851 et des années qui ont suivi, paraissait pourtant conseiller ce travail. Au moment où tant d'espérances croulaient, au moment où il semblait que le ciel de la liberté se voi- IV AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR lât pour toujours, c'était bien l'heure, pour les philo- sophes, de rechercher les causes secrètes d'une si grande perturbation et de sonder d'une main ferme les assises rudement ébranlées des croyances modernes. Le Socialisme qui, pendant vingt ans, avait fait avec tant de superbe et si peu de miséricorde, la critique passionnée de tous les principes et de toutes les parties de l'institution sociale, avait, à son tour, besoin d'être jeté au creuset. Pourquoi s'était-il, avec tant de hauteur, séparé de la Révolution? Pour- quoi, de son côté, la Révolution était-elle demeurée, par ignorance ou par orgueil, indifférente aux travaux des écoles socialistes? Cette divergence entre deux branches sorties toutes les deux du tronc de la philo- sophie, n'était-elle point au fond la raison de l'échec que subissaient à la fois le Socialisme et la Révolution? Leurs forces ne s'éfaient-elles pas amoindries en se divisant? Leurs lumières n'eussent-elles point jeté plus d'éclat si elles avaient brillé au même foyer? Quoi qu'il en soit, l'ancien dogme n'ayant plus de prise sur les intelligences, ni les vieilles croyances sur les coeurs, on se trouvait, et l'on se trouve encore, forcé de conclure ou que le genre humain doit désor- mais se passer de dogme et de croyances, ou qu'il doit continuer, sur d'autres errements, la rénovation intel- lectuelle et morale entreprise par les libres penseurs des trois derniers siècles. AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR Précisément parce que le Socialisme avait remis en question tous les principes, cette critique à faire du socialisme devait être universelle et radicale: critique de la critique. La théorie du progrès elle-même, fondement commun sur lequel ont bâti toutes les écoles ; la théorie du progrès, si bien passée à l'état de croyance populaire que les défenseurs du passé la faussent tous les jours en tâchant de l'accommoder à leur usage, devait, la première, être reprise et vérifiée, ne fût-ce qu'afin de savoir si le genre humain doit ou non se tenir pour condamné à faire perpétuellement équation entre le droit et le succès. II Ce travail de critique universelle, la Revue philoso- phique et religieuse, dont nous parlions tout à l'heure, en donna le signal. Pendant trois ans elle est restée fraternellement ouverte aux libres penseurs de toutes les écoles. L'économie sociale et la politique demeu- rèrent pour le nouveau recueil un terrain prohibé par le décret du 17 février 1852, et ses rédacteurs n'eurent garde d'en franchir les limites ; mais il leur importait peu, sachant bien que l'économie sociale et la poli- tique obéissent aux mêmes lois que le dogme et que la morale. De la fin de 1854 à la fin de 1857, on reprit, dans VI AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR la Revue philosophique et l'on y agita, avec une entière franchise et dans une extrême liberté, tous les pro- blèmes qui font l'éternel objet des philosophies et des religions. Nécessité d'un dogme. (LÉON BROTHIER.) La Raison et la Foi. (CHARLESLEMAIRE.) La Trinité au point de vue philosophique. (C. RENOUVIER.) Esquisse d'une nouvelle théorie des fonctions cérébro-intellectuelles. (A. GUÉPIN.) Essai sur la personnalité de Dieu. (CH. LEMONNIER.) Aspirations vers une religion rationnelle. uploads/S4/ brothier-leon-ebauche-d-x27-un-glossaire-d-inconnu-e.pdf
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- Publié le Mar 30, 2021
- Catégorie Law / Droit
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