A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS GRANDE LOGE DE FRANCE FRANCS – MAÇ

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS GRANDE LOGE DE FRANCE FRANCS – MAÇONS DE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ Ordo Ab Chao LIBERTÉ – ÉGALITÉ – FRATERNITÉ Fondée en 5728 Reconstituée le 7 novembre 5894 CONSTITUTION ET RÈGLEMENTS GÉNÉRAUX 6014 GRAND SECRÉTARIAT 8, rue Puteaux 75017 PARIS A la gloire du Grand Architecte de l’Univers GRANDE LOGE DE FRANCE FRANCS-MAÇONS DE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ Ordo Ab Chao LIBERTÉ – ÉGALITÉ – FRATERNITÉ Le présent exemplaire a été délivré par le Grand Secrétariat au F∴ ……………………………………………………………………………… Initié à la R∴L∴ N°…………………….. Orient ……………………………… Titre distinctif …………………………………………………………………… Le ……………………………. 60 ………. Sous le N° matricule ……………… Visé à la R∴L∴ N° ………………… Le F∴ : ………………………………………………………………………… Inscrit sous le N° ……………………………………….au Tableau de l’Atelier Le Secrétaire, l’Orateur, le Vénérable Maître, Signature du Titulaire, SOMMAIRE LES ANCIENNES OBLIGATIONS P. 5 DÉCLARATION DE PRINCIPES DE LA GRANDE LOGE DE FRANCE (5 décembre 1953) P. 14 CONSTITUTION P. 15 RÈGLEMENTS GÉNÉRAUX P. 28 JUSTICE MAÇONNIQUE P. 77 ANNEXES P. 93 TRIANGLES ÉCOSSAIS P. 95 RÈGLEMENT INTÉRIEUR CONSEIL FÉDÉRAL P. 97 RÈGLEMENT INTÉRIEUR GRANDE LOGE DE FRANCE P. 104 TABLE DE RÉFÉRENCES P. 107 STATUTS GRANDE LOGE DE FRANCE P. 145 6012 5994 5 Toutes les Grandes Loges du monde, toutes les Loges, tous les Francs ­ Maçons considèrent le texte des : Anciennes Obligations comme la Loi fondamentale de la Franc-maçonnerie Universelle. Le respect constant et rigoureux de cette tradition, malgré les diversités de caractère des Grandes Loges de tous les pays, malgré la variété des Loges qui les composent, malgré les tendances particulières des Frères de toutes races, de toutes nationalités, de toutes croyances et de toutes opinions qui les animent, assure à l’ordre maçonnique son caractère universel et permet à tous les Francs-maçons de se reconnaître entre eux comme Frères. Ces règles traditionnelles sont notre ciment et notre lien. Elles sont à la fois d’ordre moral et d’ordre pratique. Elles fixent dans ses grandes lignes la vie des Grandes Loges et des Loges, et assignent à tous nos Frères des impératifs moraux intangibles. Elles maintiennent le cadre de l’ascèse maçonnique quête perpétuelle de la vérité et de la justice, à l’abri de toute querelle religieuse ou politique. Elles permettent à la Franc-maçonnerie de constituer ce vrai Centre d’union où se rencontrent fraternellement des hommes qui, sans Elle, seraient demeurés perpétuellement étrangers les uns aux autres. La Grande Loge de France a décidé, au cours de son Convent de l’Année de la Vraie Lumière 5967 de placer le texte des Obligations en tête de ses propres CONSTITUTIONS comme référence à la pure et authentique tradition maçonnique dont elle entend maintenir le respect. 5994 7 Les Anciennes Obligations des MAÇONS FRANCS ET ACCEPTÉS ________________________________________________________________ TÊTES DE CHAPITRES savoir : I - Concernant DIEU et la RELIGION. II - Du MAGISTRAT CIVIL Suprême et Subordonné. III - Des LOGES. IV - Des MAÎTRES, Surveillants, Compagnons et Apprentis. V - De la Direction du MÉTIER pendant le travail. VI - De la CONDUITE, à savoir : 1. Dans la Loge quand elle est constituée. 2. Conduite après fermeture de la Loge et avant le départ des Frères. 3. Conduite quand des Frères se rencontrent sans présence Étrangère mais hors d’une Loge constituée. 4. Conduite en présence d’Étrangers non Maçons. 5. Conduite Chez Vous et dans votre Entourage. 6. Conduite envers un Frère étranger. ________________________________________________________________ Recueillies par l’Auteur dans leurs Anciennes Archives, sur l’ordre du Grand Maître, l’actuel Duc de Montaigu. Approuvées par la Grande Loge et imprimées par ordre dans la première Édition du Livre des Constitutions, le 25 mars 1722. 5994 8 I. Concernant DIEU et la RELIGION Un MAÇON est obligé par sa Tenure d’obéir à la Loi morale et s’il comprend bien l’Art, il ne sera jamais un Athée stupide, ni un Libertin irréligieux. Mais, quoique dans les Temps anciens les Maçons fussent astreints dans chaque pays d’appartenir à la Religion de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu’elle fût, il est cependant considéré maintenant comme plus expédient de les soumettre seulement à cette Religion que tous les Hommes acceptent, laissant à chacun son opinion particu­ lière, et qui consiste à être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d’Honneur et de Probité, quelles que soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer; ainsi, la Maçonnerie devient le Centre d’Union et le Moyen de nouer une véritable Amitié parmi des Personnes qui eussent dû demeurer perpétuelle­ ment éloignées. II. Du MAGISTRAT CIVIL SUPRÊME et SUBORDONNE Un Maçon est un paisible Sujet à l’égard des Pouvoirs Civils, en quelque lieu qu’il réside ou travaille, et ne doit jamais être mêlé aux Complots et Conspirations contre la Paix et le Bien-être de la Nation, ni manquer à ses devoirs envers les Magistrats inférieurs; car la Maçonnerie a toujours pâti de la Guerre, de l’Effusion de Sang et du Désordre; aussi les anciens Rois et Princes ont toujours été fort disposés à encourager les Frères, en raison de leur Caractère Pacifique et de leur Loyauté par lesquels ils répondaient en fait aux chicanes de leurs Adversaires et défendaient l’Honneur de la Fraternité qui fut toujours florissante dans les Périodes de Paix. Aussi, si un Frère devenait Rebelle envers l’Etat, il ne devrait pas être soutenu dans sa Rébellion, quelle que soit la pitié que puisse inspirer son infortune; et s’il n’est convaincu d’aucun autre Crime, bien que la loyale Confrérie ait le devoir et l’obligation de désavouer sa Rébellion, pour ne provoquer aucune Inquiétude ni Suspicion politique de la part du Gouvernement au pouvoir, il ne peut pas être chassé de la Loge et ses relations avec elle demeurent indissolubles. III. Des LOGES Une LOGE est un lieu où des Maçons s’assemblent pour travailler: d’où le nom de LOGE qui est donné à l’Assemblée ou à la Société de Maçons régulièrement organisée, et l’obligation pour chaque Frère d’appartenir à l’une d’elles et de se soumettre à ses Règlements Particuliers ainsi qu’aux Règlements généraux. La Loge est soit particulière, soit générale et plus on la fréquente, mieux on la comprend, de même que les Règlements de la Loge générale ou Grande Loge annexés ci-après. 5994 9 Dans les Temps anciens, aucun Maître ou Compagnon ne pouvait s’en absenter, spécialement lorsqu’il y avait été convoqué, sans encourir une sévère Censure à moins que le Maître ou les Surveillants n’aient constaté qu’il en avait été empêché par une impérieuse nécessité. Les Personnes admises comme membres d’une Loge doivent être des Hommes bons et loyaux, nés libres, ayant l’Age de la maturité d’esprit et de la Prudence, ni Serfs ni Femmes ni Hommes immoraux ou scandaleux, mais de bonne réputation. IV. Des MAÎTRES, SURVEILLANTS, COMPAGNONS et APPRENTIS Toute Promotion parmi les Maîtres Maçons est fondée uniquement sur la Valeur réelle et sur le Mérite personnel; afin que les Seigneurs puissent être bien servis, que les Frères ne soient pas exposés à l’Humiliation et que l’Art Royal ne soit point décrié: pour cela aucun Maître ou Surveillant n’est choisi à l’Ancienneté, mais bien pour son Mérite. Il est impossible de dépeindre ces choses par écrit, chaque Frère doit rester à sa propre place et les étudier selon les méthodes particulières de cette Confrérie. Tout ce que les Candidats peuvent savoir c’est qu’aucun Maître n’a le droit de prendre un Apprenti s’il n’a pas un Travail suffisant à lui fournir et s’il n’est pas un Jeune Homme parfait ne souffrant d’aucune Mutilation ou Tare Physique qui puisse l’empêcher d’apprendre l’Art et de servir le Seigneur de son Maître et de devenir un Frère, puis un Compagnon en temps voulu après avoir servi durant le Nombre d’Années fixé par la Coutume du Pays; et s’il n’est issu de Parents honnêtes; ceci afin qu’après avoir acquis les qualités requises il puisse parvenir à l’Honneur d’être le Surveillant, puis le Maître de la Loge, le Grand Surveillant et enfin, selon son mérite, le Grand Maître de toutes les Loges. Nul Frère ne peut être Surveillant avant d’avoir passé le degré de Compagnon; ni Maître avant d’avoir occupé les fonctions de Surveillant; ni Grand Sur­ veillant avant d’avoir été Maître d’une Loge, ni Grand Maître s’il n’a pas été Compagnon avant son Élection. Celui-ci doit être, en outre, de noble naissance ou GENTILHOMME de bonnes Manières ou quelque SAVANT éminent ou quelque ARCHITECTE distingué ou quelque autre HOMME DE L’ART d’une honnête ascendance et jouissant d’une grande Estime personnelle dans l’Opinion des Loges. Et afin de pouvoir s’acquitter le plus utilement, le plus aisément et le plus honorablement de son Office, le Grand Maître détient le pouvoir de choisir son propre Député Grand Maître qui doit être alors ou avoir été précédemment le Maître d’une Loge particulière et qui a le Privilège d’agir comme le ferait le Grand Maître lui-même, son Commettant, sauf quand le dit Commettant est présent ou qu’il manifeste son Autorité par une Lettre. Ces Administrateurs et Gouverneurs, supérieurs et subalternes de la Loge ancienne, doivent être obéis dans leurs Fonctions respectives par tous les Frères, conformément aux uploads/S4/ constitution-et-statuts-gldf-2014.pdf

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  • Publié le Nov 20, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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