L'Enfer : satire "dans le goût de Sancy" / Agrippa d'Aubigné ; publiée pour la

L'Enfer : satire "dans le goût de Sancy" / Agrippa d'Aubigné ; publiée pour la première fois, d'après le manuscrit du [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Aubigné, Théodore Agrippa d' (1552-1630). L'Enfer : satire "dans le goût de Sancy" / Agrippa d'Aubigné ; publiée pour la première fois, d'après le manuscrit du Recueil de Conrart, avec une notice préliminaire, des éclaircissements et des corrections par M. de Read. 1873. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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D'AUBIGNÉ L'E N FER PARIS Cabinet du Bibliophile M D C C C L .V X I J I L'ENFER í SAT;ÎRË B'AaRl^PA; D'AU B IGNÉ" CÂBINET DU BIBLIOPHILE ...'-'.;•' ;'.'•N»-.'xv-.'.•;•• TIRAGE : 320 exemplaires sur papier vergé (nos Si à 35o). i5 » sur papier de Chine (nos i à i5). i5 . » sur papier Whatman (n°s 16 à 3o). 35o exemplaires numérotés No 4ÙÔ AGRIPPA D'AUBIGNE /-£>'' -Coll0!1- MiRISTELHutbi « DANS LE GOUT DE S Aligy'',» .y o /í7ì{ \5^\ " TV'T.'. \ •/'/'^" <\ Publiée pour la première fois \^ /.,('] J\\A.\ D'après le manuscrit du recueil de ConrarT™^ AVEC UNE NOTICE PRELIMINAIRE DES ÉCLAIRCISSEMENTS ET DES CORRECTIONS PAR M. CH, READ PARIS LIBRAÏRÏE DES BIBLIOPHILES RUE SAINT-HONORÉ, 338 M DCCC LXXIII INTRODUCTION ^prMjBy 'ENFER, — Satyre en prose, — dans le Smfflgoût de Sancy, — tel est le titre bien /rflQA^Twifr'and' d'une pièce qui se trouve au 3fS-í&sM tome IV du recueil in-\a des Manuscrits Conrart, conservés à la Bibliothèque de VArsenal. Placé là, entre le « Perroniana » d'un côté, de Vautre « le Divorce -satyrique, par le roi Henri IV, bu du moins sous son nom » (sic), et non loin de « la Ruelle mal assortie », par la Reine Margot — en belle compagnie, comme on voit! — ce morceau, gui occupe soixante-quatre pages d'une fine écriture, avait, il y a quelques années, attiré mon attention. Le jugeant dès lors fort piquant, j'en avais pris copie, afin de me donner le plaisir d'en faire part, un jour ou l'autre, aux amateurs. Mais des travaux officiels multipliés, et d'un immense intérêt, absor- bèrent bientôt tout mon temps, toute mon affection, jusqu'à ce que des événements néfastes, sur lesquels la vérité est aujourd'hui si effacée et si obscure encore, vinssent infliger à notre malheureux pays,, à notre cité, à nous-même, d'inconsolables douleurs, une accumulation inouïe d'irréparables pertes. — Ainsi nous ont été faits des loisirs amers que hante la mémoire maudite des choses et des hommes à qui nous les devons, et que corromps Vodieux cauchemar des faits accomplis... On á remarqué qu'au milieu des éruptions les plus dévastatrices du Vésuve ou de l'Etna, une humble cabane, un chétif ermitage, était parfois épargné. C'est un peu là — si parva licet componere magnis — l'histoire de noire copie de Z'Enfer. Comment cette minime épave a-t-elle échappé aux flammes impies qui ont dévoré tant de séculaires et inappréciables trésors?... Ah! demandons-nous plu- tôt à quoi il a tenu que tout ce que Paris renferme d'incomparables richesses, Musées, Bibliothèques, Archives nationales, — tout enfin n'ait eu le sort de notre Hôtel-de-Ville, des Tuileries, de la « Librairie » du Louvre, et de tant d'autres édifices publics et particuliers ; à quoi il a tenu que notre -ville entière n'ait été, corps et biens, vouée, à. partir du 18 mars I871, à une ruine totale!... La fortune de Paris n'qvait-elle pas été livrée au.dieu Hasard? et n'est- ce pas ce dieu [aidé de quelques dévouements indivi- duels, pour la plupart obscurs, inconnus, — impor- tuns à coup sûr et méconnus — ) qui a sauvé ce qui subsiste ? Toujours est-il que c'est bien cette aveugle divi- nité qui a sauvé, entre autres, ma pauvre petite co- pie, et qui a également préservé l'original. Car les flammes et les laves du plus horrible des incen- dies {celui du Grenier d'abondance et de /'Arsenal) ont menacé, durant plusieurs jours et nuits, la grande Bibliothèque de ce nom, et Pont comme enve- loppée sous mes yeux... A tout instant je croyais la voir en feu x elle a renouvelé le prodige de la Salamandre... Oh! je les aurai toute ma vie pré- sents à ma pensée, ces effroyables spectacles du bra- sier parisien allumé par le 18 mars 1 !... II Puisqu'il a survécu à une telle catastrophe, ce brave petit cahier, dont j'avais dû faire mon deuil, comme de tous les papiers de mon cabinet de VHôtel de ville, — Enfer échappé aux Furies de 1871, — eh! bien donc, je veux qu'il vive, et /assure ici son existence par le bienfait de Vinvention de Gutien- berg. Ce merveilleux instrument d'assurance intel- lectuelle , en nous gardant heureusement de nous- mêmes, est plus que jamais appelé à défendre, du moins en partie, les oeuvres de Vesprit humain contre la folie et la barbarie modernes; il en préservera le 1. Certes, il n'est rien arrivé qui ne pût et ne dût être prévu. Mon vieux camarade et ami Maxime Du Camp avait écrit, dans la Revue des Deux-Mondes, du i«-juillet 1869, én terminant sa remarquable étude sur la Préfecture de Police, que, si le pouvoir venait à s'abandonner un seul jour, « Paris, comme une ville mise à sac, serait livré à tous les èpouvantemens du vol, de Vincendie et du meurtre. » Cela pouvait paraître alors de la clairvoyance à longue vue ; mais, à partir de septembre 1870,. surtout en mars 1871, cela avait acquis la clarté de l'évidence. Ne semble-t-il pas, qu'à dater du jour de la déclaration d'une guerre insensée, tout le monde ait comme pris à tâche de tout faire, successive- ment, pour pousser Paris au bord de l'abîme et amener la réalisation de sinistres prophéties.í dépôt sacré contre les funestes aberrations ou les dé- faillances du pouvoir, contre le vandalisme de notre civilisation V •'•.. . III Avant dé donner mon manuscrit.à M. Jouaust, j'ai dû le relire plusieurs fois, pour le mieux con- naître et l'annoter : j'en ai été de plus en plus en- chanté. C'est assurément un morceau de maître. II est composé avec beaucoup d'art, et écrit avec ce semblant de naturel, de bonhomie, de belle humeur, qui donne tant d'accent à la malice. C'est, en même temps, un très-agréable spécimen de cette jolie langue courante de la fin du XVIe siècle, qui a tant de verdeur et tant de charme. J'oserais presque dire que notre petite pièce est, dans son genre, un petit chef-d'oeuvre. Même au point de vue histori- que, elle a son degré d'importance, car on y ren- contre un crayon très-fin des hommes et des choses qui préoccupaient Paris et la Cour, un an avant la mort de Henri IV. La date est mémorable. IV Maintenant, deux questions se posent devant nous. Premièrement, ./'Enfer est-il de-ce maître ouvrier i. Je me suis trouvé avoir sauvé, toujours par cas for- tuit, quelques autres papiers, et aussi le fameux pamphlet le Tigre, dont uploads/S4/ d-x27-aubigne-l-x27-enfer-pdf.pdf

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  • Publié le Apv 15, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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