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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France De l'utilité du pragma

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France De l'utilité du pragmatisme / Georges Sorel Sorel, Georges (1847-1922). Auteur du texte. De l'utilité du pragmatisme / Georges Sorel. 1921. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Karï.MQrxs; réconomistë, Tté socialiste, ;f>sst|gC Labriola, -t ,toduit p4rBÈRTH.;Trifacé^B0^iiVyô^ _6 fr. “. iV.-RêfTexions sar. ïa-^iOlén^rp^f^ÉQRcSS SôHEt, 4e éçtit.; Vol. 1 t6~ 1 .<'<-1" q "f1~ J,,{ 7_"1"'< ~>: 'f~ "OO~t. iQ20,ii vol. in-i'6^r.vr;l;J.î.<ï.{/v>i^i.. "8?"ïïv V. Le Mythe; vertuiste eti îaviuîtt#rature "immorale, f ar • Vhjfêedo Pareto,m' 'vplf infiÔ.V. T^ ^V^ «:î.• 4" fr)^sb VI. ^interprétation,?économique ^de frïistoire, p«r Ef, Sèl-omaw, traduit par 'H.-E.: Barrawçïî; Préfacé '4^ '?;GEoKGEs^SoKEt,^vd)j4h~i6. U v ».v. ;>. 4"fr." so_; VVlI.-Poiar Je^«âroit jnaiurel. rX propos fejivre ,^e M,^ Hauritfu ;? v;r- Les principes du Droit public, jjpar :G. PtATOi^Vivolume. -“:>*. sim6._“••;V;v/?}^\v; -^fr, V III; ïntroductïôn à l'économie moderne, par Gs&îïàès SoiaE4 .i'K édit.;apgmehtée,iç)2i)"'i'pl:;fflî-'i^Y. “;•. 9*fr;Y IX. ^t-a^possessioCçoittmunaie^du'^soIr^ar ^.tG.rrcHESNi-' - i'.jfCHEwsKV,. ryoÇ î^x^ w, ;>.h:.t/ ,_t (,"4,fr. 50 ^XaLa'kévolutlon^Bocïèîïe,' j^S^f^kL-KÂVTSi<si: i^yU^ in-i.6, "XL Xêsygrànds ^ommës^f 'le'âtti^éCçocià^lgSf^Taïe# = x -,1->a^ -^f>olv"in>-i§.C.h&$ ':ky% x\'i-}^ .i;V. ^;{. ^'<v3""fr, t XII.- tes Disciplines classiques, 'par\CL0tJAmJi|i3, 1 yoî. ;>?-r_i^i6\:v.lfe;îv.^y^5 ïr. £3- XIir.ïLés"- méfaits! des întellectuels, par .-Eï>;aBé*th» '1014,' C :.l 'Xiy/;ïntro4uctjôn-i;ia, Philosophie, 'par WâtUM:JÀMES,jra- %C:- .duit^âr^ RoGfiR;P|CAR©/i9i4,; viv vol; iit-î5:?.6 ït.1 ;-l^XV^Matériaax-£d'ùwe}ftuêOfiè;vd«"vp^ p^rW^pfesià-. ^v .'SoBei./îf;£dMo9V^92rV,4?Vol^n-ï6>"f' Vxyi. De riitiïiiê du Pragmatisme,'par GEOKGE^VSoRExr.ipai,- ¡ lJDP'!lrqÓr~~çoop~ratIYe'~ÇU~?,' ::r2i,r~llen,uV!JS~illt"G"OtgêS;! De l'utilité du Pragmatisme -OUVRAGES DU MÊME AUTEUR Chez Marcel Rivière, éditeur à Paris Les illusions du progrès, 3e édition revue et augmentée, 1921,1 vol.in-16. 9r» » Réflexions sur la violence, 4e édition, avec plaidoyer pour Lénine,in-16. 8 » Matériaux d'une théorie du prolétariat, 2e édition,in-16 9 » La décomposition du marxisme, 2e édition, in-16. 1 25 La révolution dreyfusienne, 2e édit., in-16. 1 25 Le système historique de Renan,in-8 19-50 Introduction à l'économie moderne, 3e édi- tion (en réimpression). De l'utilité du pragmatisme. 12 » Chez Paul Delesalle, libraire à Paris Essai sur l'Eglise et l'Etat,in-8. 3 75 Chez-Remo Sandron, éditeur à'Palerme Saggi di critica del marxismo, traduction et préface de V. Racca, petit in-8 5 50l Insegnamenti sociali della economia con- temporanea, traduction et préface de V. Racca, petitin-8. 8 » Chez Carabba, éditeur à Lanciano La religione d'oggi, traduction d'Agostino Lanzillo, petitin-8. i," » ÉTUDES SUR LE DEVENIR SOCIAL XVI ====== Georges SOREL De l'utilité dtfPragmatisme PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES POLITIQUES ET SOCIALES Marcel RIVIÈRE 31, Rue Jacob, 31 1921 AVANT-PROPOS Tant que les préjugés scientistes ont joui d'une autorité considérable dans les milieux lettrés, on s'est demandé, plus d'une fois, avec inquiétude, si les questions pour lesquelles se passionne le plus notre société tourmentée, n'étaient pas destinées à" devenir la propriété de charlatans, de rêveurs et d'étourdis qui disaient travailler à constituer nn ~= art politique permettant aux hommesd'Etat de do- miner l'avenir. Les tendres bourgeois accordaient facilement leur confiance à de prétendus penseurs qui promettaient d'enseigner le moyen de faire dis- paraître, sans grande peine, une bonne partie des maux dont l'histoire a présenté un tableau si lamen- table. De telles espérances folles conviennent fort bien à un public qui emprunte ses principales idées directrices à des romans où le monde prosaïque du droit est transfiguré en une cité enchantée. Les personnes qui prennent au sérieux ce que l'on nomme communément sciences morales et poli-' tiques, doivent donc beaucoup de reconnaissance à William James, pour la part importante qu'il a.prise à la lutte engagée contre les servants du scientisme i par des philosophes doués d'un robuste bon sens, ayant médité les leçons des meilleurs maîtres de la science contemporaine et capables d'interpréter sé- rieusement les pratiques de la méthode expérimen- tale (1). Le scientisme correspond trop exactement aux besoins magiques de l'imagination populaire, pour qu'il puisse jamais disparaître; les Aliborons le propageront sans doute toujours avec fureur, comme la seule philosophie qui donne pleine satisfaction à leur genre de génie; mais tandis qu'autrefois, l'élite intellectuelle se croyait tenue de respecter les lubies des foules, elle se permet maintenant de soumettre les opinions vulgaires à une critique indépendante qui bafoue le scientisme. Si aujourd'huiquelqu'un se hasarde encore à vanter les services que pourrait rendre aux générations nouvelles une sociologie dont les' docteurs prétendent chercher à savoir comment sont organisées les lignes générales du passé, en vue de prévoir les formes futures de l'ordre civil qui conviennent aux aspirations actuelles, les gens vrai- ment cultivés ont pour un tel scientiste attardé, juste autant de considérationque pour un éditeur d'al- manachs. Depuis que la victoire de la véritable intelli- gence (2) paraît assurée, beaucoup de professeurs (1) Consulter notamment un article consacré à William James et à Bergson, sous le titre Les critiques du ratio- nalisme, par ANDRÉ CEAUMEix dans la Revue hebdoma- daire (1er janvier 1910). (2) Par une de ces anomalies du langage qui sont nom- breuses dans la philosophie, on nomme souvent doctrines ànti-intellectualistes celles qui voudraientécarter les confu- sions engendrées par le scientisme en vue de donner pleine de philosophie sont disposés à ne voir dans le prag- matisme, qu'une vieille machine de guerre' devenue inutilisable; aux heures des luttes difficiles, les ad- versaires du scientismeavaientété heureux' de voir opposer à ses défenseurs des arguments abondants, qui trouvaient d'autant plus d'approbateurs qu'ils étaient fondés sur des principes plus divers; mais dès que le calme s'est produit dans les esprits, la critique,reprenant ses droits, a signalé l'illégitimité des coalitions qui avaient donné une si grande force au pragmatisme militant. Lès écrivains qui ont cher- u ché à tirer du fatras des polémiques pragmatistes une doctrine du pragmatisme, ont presque tous abouti à présenter des formules confuses, dont l'intérêt ne paraît pas généralement bien évident. Une présomp- tion très défavorable au pragmatisme résulte de ce que celui-ci a été célébré, avec un enthousiasme in- > quiétant, comme la vérité transatlantique, par des mystificateurs dont la spécialité est de faire du boucan à propos de n'importe, quelle nouveauté para- doxale (ï)\ Les hommes qui sonthabitués à peser avec soin les valeurs des idées, se demandent aujourd'hui si le pragmatisme renferme assez de matière propre confiance dans les résultats du travail légitime de l'intel- ligence les écrivains qui se rattachent à Boutroux pour- raient être justement qualifiés d'anti-intelleetualistes, ““ puisqu'ils contestent uploads/S4/ de-l-x27-utility-du-pragmatisme-sorel-georges-bpt6k1143285.pdf