Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,... Source gal
Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Goblot, Edmond (1858-1935). Traité de logique / E. Goblot,... ; préface de M. Emile Boutroux,.... 1918. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Un volume in-18 de 5oopages, relié toile, tranches rouges 5 fr. Essai sur la classification des sciences, i vol. in-8°, Alcan, 1898 (épuisé). Justice et liberté. 1 vol. in-ia, Alcan, igo4, 3e édition, 1907 (épuisé). E. GOBLOT Correspondant de l'Institut, Professeur d'histoire de la Philosophie et des Sciences à l'Université de Lyon. TRAITÉ DE L O GIQUE Préface de M. EMILE BOUTROUX de l'Académie française. LIBRAIRIE ARMAND COLIN io3. BOULEVARD SAINT-MICHEL, PARIS 1918 Tous droili de r«prod*etioD, de trtdaction cl d'idtpUtion resetrh pour tout p»yt. PRÉFACE '"MON CHER AMI, Je suis vivement touché du souvenir que vous gardez de nosbonnes années d'Ecole Normale,et de la façon si gracieuse dont vous me le manifestez. S'il m'est pénible de manquer, à celle heure, du loisir et de la liberté d'esprit nécessaires pour refaire minutieusement avec vous, comme j'aimais à m'y efforcer à l'Ecole Normale, le long et scrupuleux travail intérieur dont vous nous offrez les résultais ; je veux pour- tant vous dire combien j'estime heureux que ceux qui nous enseignent nous invitent et nous aident, aujourd'hui même, aujourd'hui surtout, à remplir la tâche que Descartos nous montrait comme supposée par toutes les autres : cultiver notre raison, et nous rendre capables d'avancer en la connais- sance de la vérité. Pourquoi sommes-nous prêts,actuellement, à braver toutes les épreuves, sinon parce qu'il s'agit de savoir s'il nous sera permis de demeurer Français, et de faire libre- ment notre métier d'hommes ? Vos enseignements sont d'autant plus précieux, qu'ils représentent excellemment, non l'asservissement de l'intelli- gence à des doctrines imposées, mais un effort constant pour conquérir et, en quelque manière, construire la vérité par un continuel appel, d'une part, à l'activité spontanée de VIII PRÉFACE l'esprit, de l'autre, aux règles dé jugement dûment établies, et au contrôle de la critique et de l'expérience. Déjà, comme élève de l'Ecole Normale, vous étiez essen- tiellement un esprit en travail. Vous lisiez, vous écoutiez, vous vous instruisiez ; mais tout ce qui vous était commu- niqué n'était pour vous que matière à réflexion, à recherche, à production personnelle. Vous n'adhériez qu'à ce qu'il vous avait été possible de tirer véritablement au clair, et vous faisiez avec précision le départ de ce que vous pensiez avoir réellement établi et de ce que vous n'étiez point encore parvenu à concevoir clairement et distinctement. Avide de connaissances qui donnassent un corps et une réalité concrète à votre philosophie, vous vous êtes livré assidûment et méthodiquement à l'étude des sciences. A l'âge de Irente-six ans vous avez entrepris des études médi- cales, que vous avez poursuivies pendant quatre ans, et que des difficultés matérielles vous ont seules empêché de pousser jusqu'au doctorat. Votre thèse principale de docteur ès-lcttres, Essai sur la Classification des Sciences, est l'oeuvre d'une pensée déjà singulièrement mûre, marchant avec décision dans la voie que, par elle-même, elle a su se tracer. Le problème qui vous a préoccupé est de première impor- tance : c'est celui-là même qui avait éveillé la réflexion phi- losophique de Dcscarles : « Les syllogismes, remarque l'auteur du Discours de la Méthode, .... servei ' plutôt à expliquer à autrui les choses qu'on sait, ou même ù parler sans jugement de celles qu'on ignore, qu'à les apprendre. » Au contraire, les mathématiques, .avec leurs « longues chaînes de raisons », sont véritablement capables d'évidence et de certitude. N'y aurait-il pas lieu, en conséquence, se demande Dcscarles, de distinguer entre logique et méthode, entre syllogisme et déduction ? Méditant sur ces questions à la lumière des sciences posi- PRÉFACE IX tives, vous en vîntes à considérer que la science qu'on appelle logique, pour répondre véritablement à sa destination et prendre place parmi les connaissances réelles, doit satis- faire à deux conditions. Elle doit être : i° une, car l'affirma- tion de la vérité, dont elle a pour mission de déterminer les lois, ne peut être qu'une opération une et identique dans son essence ; 2° efficace, c'est-à-dire productrice de connaissances à la fois réelles et nouvelles ; car les sciences, évidemment, apprennent aux hommes des choses qu'ils ne savaient pas ; et, ainsi, une logique qui ne ferait que déployer et appliquer des idées données, sans jamais y rien ajouter,ne serait certai- nement pas la méthode même qui fait la puissance des sciences. El déjà en 1898 vous aviez trouvé vos idées directrices. Le syllogisme, voyons-nous dans votre thèse, non seulement ne constitue pas, à lui seul, toute la logique, mais est radica- lement distinct de la logique réelle, car les mathématiques, où l'on ne veut voir qu'une promotion de la syllogistique, suivent, en réalité, une marche inverse de celle du syllogisme. Tandis que celui-ci va du général au particulier, les mathé- matiques, si on les considère, comme, avec raison, le voulait Descaries, non au point de vue de l'exposition, mais au point de vue de l'invention, vont du spécial au général. Or, en môme temps que ce caractère dislingue les mathé- matiques de la syllogistique, il les rapproche visiblement des sciences expérimentales. Une perspective s'ouvrait donc vers une conception de la logique satisfaisant à la double condition posée, unité et efficacité : il s'agissait de pénétrer celle étrange méthode mathématique, qui se présente à nous, et avec la rigueur de la syllogistique, et avec la fécondité de l'induction expérimentale ; et il s'agissait de découvrir l'unité foncière de la méthode des mathématiques et de la méthode des autres sciences. Ces questions, vous vous les posiez très précisément, et X PRÉFACE vous les traitiez avec solidité, dès 1898. Mais à plusieurs des problèmes qu'elles embrassent vous n'aviez pas encore trouvé une réponse qui vous satisfit. Vous avez continué à apprendre, à réfléchir, à expérimenter dans votre esprit, et vous nous donnez aujourd'hui une doctrine lucide,cohérente, complète, qui marqueta un moment dans le progrès de la logique. Le problème qui vous obsédait peut être ainsi formulé : Il m'est impossible, si je veux expliquer l'oeuvre scientifique de l'intelligence, de me contenter du raisonnement qui va du même au même, il me faut nécessairement concevoir un raisonnement qui lie l'autre à l'autre. Mais comment un tel raisonnement pourrait-il a\oir force démonstrative ? Le irait de lumière, ce fut de vous demander si le rai- sonnement, au lieu d'être essentiellement une analyse, ne serait pas, avant tout, une synthèse, une construction ; non, sans doute, une construction atbitraire, mais une ponstruction à la fois spontanée et exécutée suivant des règles inviolables. Cette idée une fois conçue, vous constatâtes qu'elle était parfaitement réalisable. La spontanéité de l'esprit icndait concevable l'intioduclion d'éléments nouveaux ; le syllo- gisme, employé,non comme générateui,mais comme insltu- ment de contrôle, permcltait de 1attacher, par un lien uploads/S4/ goblot.pdf
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- Publié le Apv 16, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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