L'Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles, par E. de Coussemaker,... Source ga
L'Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles, par E. de Coussemaker,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Coussemaker, Edmond de (1805-1876). L'Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles, par E. de Coussemaker,.... 1865. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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DE CoUSSEMAKER 1 1 iv- yf ""°-- Correspondant de l'Institut. Un volume in 40 de 55o pages, tiré à 3oo exemplaires numérotés à la presse. PROSPECTUS. L'harmonie est la base de la musique moderne; elle y occupe partout la principale place. Elle a imprimé à la musique européenne un caractère parti- culier qui la distingue de la musique des peuples répandus sur les autres parties du globe. Bien qu'au point de vue métaphysique, l'harmonie ne soit en quelque sorte que la partie matérielle de la musique dont la mélodie est l'âme, ces deux éléments sont aujourd'hui si étroitement unis l'un à l'autre, que c'est à peine si , sans l'harmonie, on conçoit la musique. Dans les œuvres enfantées par des génies tels que Mozart et Beethoven, - l'harmonie et la mélodie s'identifient à tel point, qu'il ne serait pas possible de les isoler sans les anéantir toutes deux. En présence de résultats aussi considérables , il est intéressant de rechercher l'origine et les premiers développements d'un art qui engendre ces effets merveilleux. Grâce à de récentes découvertes cette origine et ces développements ne sont plus un mystère ; les premières transformations de la musique harmonique peuvent être étudiées et saisies; c'est la tache que s'est imposée l'auteur de l'ouvrage qu'on annonce ici. L'ART HARMONIQUE AUX XIIE ET XIIIE SIÈCLES comprend trois parties : 1. ^Musique harmonique. n. ^Musiciens harmonistes, III. ^Monuments. Dans la première partie l'auteur expose l'origine et la constitution de la 18~ 2 musique harmonique moderne ; il détermine le caractère des divers genres de compositions ; il en examine la contexture mélodique, harmonique, tonale et rhythmique; il démontre l'existence du style imitatif, du canon et du contrepoint double. — La deuxième partie, qui peut être considérée comme la plus neuve, est consacrée aux Musiciens harmonistes que l'auteur divise en trois classes: les Déchanteurs, les Didacticiens, et les Trouvères. - La troisième partie contient une série de 5i compositions à 2, 3 et 4 parties, choisies, parmi les 340 dont se compose le Manuscrit de Montpellier, comme les plus propres à faire apprécier l'état de l'art. C'est la première fois que paraîtra une collection de cette importance. Cet ouvrage s'adresse non-seulement aux amateurs de l'histoire musicale, mais aussi à ceux qui s'occupent de la littérature des trouvères. Les faits historiques nombreux et importants qui y sont révélés , les thèses appuyés par les documents ou accompagnées des monuments eux-mêmes, en font un livre de première main, entièrement basé sur l'investigation des sources originales. La table des matières donnera une idée du plan et de l'ensemble de l'ouvrage. PRIX : 40 FRANCS LILLE L. QUARRÉ, LIBRAIRE, GRANDE-PLACE, 64. TABLE DES MATIÈRES PRÉFACE. PROLÉGOMÈNES. 1. — Description du Manuscrit de Montpellier. SOMMAIRE. —Utilité decettedescription. Letitrea donné lieuà deserreurs. —Miniatures. —Levolume comprend huitrecueils distincts. Description particulière dechacun d'eux. ix.— Des plus anciennes compositions harmoniques. SOMMAIRE. —Aperçu descompositions harmoniques connues avant la découverte dumanuscrit deMontpellier. Résultat comparatif. III. Des plus anciens documents sur la musique harmonique, SOMMAIRE. —Aquelle époque ontétéécrits lesplus anciens docu- ments. Discussion sur l'époque oùa vécuFrancon de Cologne. Découverte denouveaux documents oùil estparlé del'existence dedeuxFrancon. PREMIÈRE PARTIE. MUSIQUE HARMONIQUE. CHAP.I. — Musique harmonique; son origine; sa constitution. SOMMAIRE. — Cequ'ilfautentendre par musique harmonique. Distinction entre ladiaphonie et ledéchant. Quatre périodes dans la constitution dela musique harmonique : Période originaire ; période d'essais dessignes devaleurs temporaires; période d'amé- lioration etdefixité dansles signes ; période franconienne. CHAP.II. — Des compositions harmoniques appelées déchant ou double, triple, , ruple, SOMMAIRE. —DÉCHANT; sesdiverses significations; envisagé comme composition à deuxparties; comment ony procédait; la partie génératrice del'harmonie étaittantôt la partie inférieure, tantôt lapartie supérieure ; différence résultant decesprocédés. TRIPLE, -3- composition à troisparties;règles;ses diverses espèces. QUA- DRUPLE, composition àquatre parties ; règles.-Avant ladécouverte dumanuscrit deMontpellier, onneconnaissait pasdeQuadruples. Celui-ci en contient dix-neuf dontunducélèbre Pérotin. CHAP.III. — Des différentes espèces de compo- sitions harmoniques et de leur caractère distinctif. SOMMAIRE. —ORGANUM. —Il y avaitdeuxsortesd'Organum : l'Organum pur et l'Organum ordinaire. Comment secomposait l'Organum pur.On y employait la «Copule * et la «Florature ». Cequ'on entendait par« Copule ».Copule liée.Copule nonliée. Cequ'onentendait par« Florature ». L'Organum pur à deux parties, appelé aussi « Duplumx, estle plus ancien. - Organum. puràtroisparties. Soncaractère. Organum purdemaître Pérotin. Organum ordinaire. MOTET. Étymologie etsignification decemot. Caractère distinctif decettecomposition. Lemanuscrit de Mont- pellier contient desMotets àdeux, troiset quatre parties. Chaque partie chante desparoles différentes. Analogie, sous cerapport, avec certaines compositions modernes. Le Motet, trèsenvogue aux XIIIc et xiv* siècles, avait disparu àlafinduxve.RONDEAU ; com- position oùtoutes lesparties chantent lesmêmes paroles. Rondeaux d'Adam deLaHale. Versification particulière duRondeau. CON- DUIT. Lecaractère decettecomposition n'est pasnettement défini. Conduits simples, doubles, triples etquadruples. Conduits demaître Pérotin. Lesparties, sans paroles, semblent indiquer que leConduit était unecomposition instrumentale. Livres d'orgues. CANTINELLE COURONNÉE. Caractère decettecomposition. Ony employait le genre chromatique. CHAP.IV.— De l'art d'écrire la musique harmonique aux XIIeet XIIIesiècles. SOMMAIRE. Enquoi consistait l'artd'écrire auxxncet xmesiècles. CONTRE-POINT SIMPLE. C'était rarement un contre-point denote contre note. IMITATION. Cequ'on entend parlà. Onentrouve des traces danslescompositions dePérotin, etdesexemples dansle manuscrit deMontpellier. CANON. Différence entrele Canon et l'Imitation. Enusage enAngleterre auxmcsiècle, sous lenom de «Rota ». Exemple remarquable d'uncanon à six parties. Son examèn aupoint devuemélodique etharmonique. CONTRE-POINT DOUBLE. Sonexistence auxmc siècle estcontestée parM.Fétis. Preuve tiréedela disposition diapasonale desdiverses espèces de voix dans les compositions harmoniques. Renseignements fournis àcet égard par Jean deGarlande etpar unanonyme duBritish Muséum. Le manuscrit deMontpellier contient trois compositions encontre-point double. Autre preuve del'existence ducontre-point double àtrois parties dans le traitédeWalter Odington. Procédés harmoniques secondaires. CHAP.v. — De la mélodie dans les compositions harmoniques des XIIeet XIIIesiècles. SOMMAIRE.— Deux sortes demélodies; la mélodie spontanée, et la mélodie créée harmoniquement surunthème ouchant donné. On distingue cesdeuxsortes demélodies danslescompositions des xiie etxme siècles. Mélodies spontanées dumanuscrit de Montpellier. Exemples. Lesmélodies spontanées subissaient parfois desmodifi- cations. Exemples. Cesmodifications étaient nécessaires, lorsqu'on faisait marcher ensemble deux mélodies préexistantes. Mélodies des compositions religieuses. Dessins mélodiques desparties secondaires. Mélodies desthèmes outénors. CHAP.VI.— De l'harmonie et de la tonalité des compositions harmoniques des xne et xme siècles. SOMMAIRE. - HARMONIE, appelée d'abord diaphonie, puisdéchant, exceptionnellement harmonie parWalterOdington. Considérée comme science desaccords, n'existait pas.Classification etenchaî- nement des intervalles harmoniques. Règles etexemples del'anonyme deSt-Dié. TONALITÉ. Sens de cemot.Tonalité duplain-chant ; tonalité moderne. Différence entrecesdeux tonalités. Latonalité appelée moderne existait dans lesmélodies populaires etdans celles destrouvères. Exemples d'Adam deLaHale et dumanuscrit de Montpellier. Cette tonalité remonte à une époque fortreculée. Elle était inhérente à la musique despeuples duNord.C'estàcette cause qu'il fautattribuer la difficulté qu'éprouvèrent Charlemagne et sesprédécesseurs àfaire adopter lechant romain. Onnetrouve pascette tonalité dans l'harmonie desxir et XIIe siècles. CHAP.VII.— Du rhythme dans les compositions harmoniques des xne et XIIIesiècles. SOMMAIRE. Lerhythme musical moderne estnédel'alliance dumètre antique avec lerhythme mélodique despeuples uploads/S4/ l-x27-art-harmonique.pdf
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- Publié le Jan 22, 2022
- Catégorie Law / Droit
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