Anonyme. La Rose+Croix : organe trimestriel de l'Ordre [puis Bulletin mensuel d

Anonyme. La Rose+Croix : organe trimestriel de l'Ordre [puis Bulletin mensuel de l'Ordre de la Rose+Croix]. 1892. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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SALON DES CHAMPS-ELYSÉ Par le SAR PELADAN R6~e pour /a Geste Fst~é~que De 1893 PARIS COMMAMDERiE DE TtPHERETH ~0,rMed~7~~e Redaction à LA COMMANDER!~ Bureaux de vente 7, rue de Beaune et 62, rue Montmartre ~43 LA ROSE + CROÏX A'; SALO~ DES CHAMPS-ELYSÉES Il RÈGLE DU SECOND SALO~ DE LAROSE -r CROIX Instituant le Salon de la Rose.Croix, je renon- çais tacitement à continuer mes critiques de l'art contemporain; par le choix des œuvres présentées au public, mon esthétique se réalisait; et après ces exemples, il devenait superflu de ressasser les rè- gles. On m'a trahi Et 1893seulement verra au second Salon de l'Ordre, l'excellence de ma théorie qui est la Très-Sainte Tra lition deschefs-d'œuvie. On m'a trahi Et malgré le succès parisien, ex- trême autant qu'imprévu, j'ai subi le plus grand des mécomptes; l'insanité et l'ignorance se produi- sant à l'abri de mon nom. Pour cette postérité à laquelle je crois et qui ju- gera mon effort, je veux témoigner que les choses sans dessin ni perspective, je les ai tenues en hor- reur, toujeurs je dois désormais, et je ne l'ou- blierai pas,- aux artistes qui me suivent, d'apaiser mon énonciation qui convenait à mon nabisme sans écho. Je neveux donc pas récriminer pour ta treizième fois contre M. Bouguereau ou M. Vibcrt. Au néant. le silence. SALON DES CHAMPS-ELYSÉES – 6 – B~l~te, “ ~r.teurde~ Beauté, signaler et ci ()- au Salon des Champs- E'ysee, ce qJi ser~ ~f: S~ ~s Champs- Elysée~ ce qui seraitt bienvenu au Salon de la Rose+Croix Safoa de ia un d.es men- bres fondateurs du,,5a'or~annuel de la Rose+CC'oix. VESTIBULE ~?~T~ l'école CM9jeanes femmes tout~ SrEPHEN., a~gait cinq jeunes femmes toutes en robe bleu Liberty, re- liées entre elles par une même guirlande de roses. Certes. Je gr.upemen~~ g"iande de rosés. Meu unifo~edes~ q~P" et Je bleu uniforme des tuniques plus curieux en sa teintE~; la tonalité n'a point de chaleur malgré le titre, mais et ce.a s.ces et cela suffit ces femmes ne sont pas filles comme celles des envois français. C'RAND SALON plafond de B. à l'état d'esquisse qui semblait une gajeure il parait que BE~M,N.C.N~ .0~ l'exécution. Quant à l\tI.BENJAMIN-CONSTANT, son pastiche du peintre de rA~.neu~ mo,~e ~~M- cph ~<'o':eMM~ P<~ << ~rait mi.ux la e~. Cheretmo.n~ négation de l'art, amche de Chéret moins la luxure ~ar M. Chéret qui i g nore dessin, sait du m. ~"eretgui~.r. Piscence du passant. ~user ia conçu. ~:r~a~ son Concile de N~ée croit-il archéologique, l'importance donnée "1 à cette connue qui le force à confusionner les pères assemblés à un plan trop lointain. Un Américain M. BLASHFiELD fait sonner par des anges les Cloches de ~VoeX, mais il ne peint pas beau- coup mieux, que son maître, le sans-aucun-talent Bonnat. Comment n'avoir enlevé en coloration très différente les anges et les avoir grisaillé dans le ton même de l'architecture. SALLE 14 J'en suis fâché pour la continence qui est un noble idéal à l'instar des écrivains, les peintres ne diminuent de vulgarité que dans la représention de la femme. La sexualité, seule muse, la déchevelée Erato, uniquement, les meut, hors du trop vulgaire M. CALBETdestine au casino de Royan de jolies nudités sal'ant au bord de la mer; et ceta bien plus convaincu et réalisé que la chorie voisine des Patriar- ches et jProp~M. Malgré le tond or, ces figures sans caractère ne sont même pas (~ sousFIandrin.du sous Orsel. Quant au p~s~~e -M~' Rouge, de M. Bridg- manh, il ne dépasse pas l'anecdote. Une belle idée, la mort des Preux, de M. BussiÈRE Roland agenouillé devant le corps d'Otivier, tandis que Turpin blessé, à mort, lève une main déjà livide pour absoudre les chevaliers tombés pour la foi. Voici sa sainteté Léon XIII, peint par Chartran le rouge mal tonalisé s'oppose grossièrement au vieil- lard de blanc vêtu ce n'est pas une bonne peinture – 8 – à signaler le caractère d';s mains, extrêmement cu- rieux. SALLE12 Je ne sais pas ce que vaut M. CoLLiNsur un autre terrain que sui le sexuel sur celui-!à, je ne peux 1ui refuser que le style et l'expression, non pas une certainegtâc~de déshabillé. Son ciel est un peu froid et gïis pour un si simple appareil. Elève de Merson, M. DESVALLiÈRES intéresse en s on tableautin Hercule touchant les pommes d'or. BALLE10 Il n'y a des chaires en peintures comme au col- lège de France Lumina~ enseigne le Gaulois et M. C&~to~, l'âge de pierre et de fer. Ses funérailles d'un chef sont un peu du Gérôme et ce n'est pas un compliment. SALLE8 Un spirituel portrait de Gyp, par Mlle ÂBBEMA et la plus prétentieuse personne du monde ou du moins peinte le plus prétentieusement par M. Clai- rin sont-ce des tableaux, ces portraits? Où en est le slyle et ce caractère qui nous arrête devant les portraits d'autrefois, est ~1 mort dans les modèles ou dans les peintres? -9- 2.' &ALLË 6 De curieux dessins moyennajeux de MERSON pour CArt~MMM Af:y et un exquis pastel de M. Mi- CHEL-LANÇON, une jeune fille à l'expression iogénù- ment féline s'accote à un arbre et la pénombre spiri- tualise ce nu. Est-ce Klingsor évoquant Koundry ou Faust, Hélène; ou Prospère, Ariel, que FANTiN LATOUR a voulu nous montrer. J~esujet est incertain, non pas le charme. SA LLE 4 Le même nous convie à Toilette d'une nym- phe le seul reproche que j'adresserai à cet artiste véritable mais lymphatique en son talent, c'est le manque de nervosité de ses chairs et le Qou de ses galbes qu'on aimerait plus linéairement sertis. SALLE 3 L'antithèse du biblique, M. BiDAle réalise cet honnête dessin de Jb~epA ~~M par ses frères, sans caractère, est une araberie illustrative très quel- conque. SALLE 2 Beaucoup de miniatures cette forme d'art relève surtout de la sentimentalité. SALLKl Les salles consacrees l'architecture sont rare- ment visitées, et c'est grand dommage à côté de la batîsse, c'est à-dire du projet de lycée, de caserne, d'hôpital et de mairie, qui intéressent le bâtiment et non pas l'esthétique il y a les restitutions sou- vent bien curieuses. Par exemple, celle du Parthe- non de Pisistrate, à Athènes, où l'on découvre les traces de la culture Atlanto-sémite des grecs pri- mitifs. M.TissANDiER expose de curieux dessins des mo- numents hindous. En raison de la connexité qui existe toujours entre l'art et la métaphysique d'un reuple, je ne sais pas de meilleur et plus victorieux argument contre les importations hindoues, bau- dhiques et autres, que les monuments étranges de ce peuple, en rêve perpétuel. SALLE 5 Peintures Giotesques de la cathédrale de Cahors et restitution du tombeau d'un Thébain. SALLE 7 Nous revenons aux tableaux par une annonciation de~r~Me Pearce, gans conviction, uploads/S4/ la-rose-croix-1892.pdf

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  • Publié le Jul 18, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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