Claretie, Jules (1840-1913). La vie à Paris : 1906-1910. 1907. 1/ Les contenus
Claretie, Jules (1840-1913). La vie à Paris : 1906-1910. 1907. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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CÉLÈBUE. 1 vol. <AcaOSATEUB. lvo).j~ ~ys ~Sg][,E;SAN6FNAN<;AM. jyo). 'i.S ~8$~ Ivo).?;; ~t!:6E;)i<)SoU(it)AC. 2vo). "? ~~S~mM~ Ivot. ~S ~~E~MMEBEPMIE. 1 vol. '~S; ~L~Uf.tTf~E. t vot. .S ~B~ i vol. MS~tAIT<tMSB. 1 vol. '?'' ~M~ji.~B'iKTmEft. 1 vo). ~i~ ~NoN~n< t vo). ~ÉE~t:tn'jM9t)ES. 1 vo): .J'B~S ~)e~j)0)NCN~HAH. i vo).<$S ~t~R'AIN.;17. t vo]. ~a`Ro~~at, BuaAT i vol M~$*E 'DESSOCS. t vo), 'S ~3~, ;~zÿ ~:R stols NE Dessous. 1 vol ~<ER)tM.i.B~inMtr6). t vo). ~S~~j6~)SMp)jM.'e'Uf) INTERNE. i voi.'SsS ~~8~~11PUHB~D'UN UN INTERNE 1 VOl 2~ ~NËE~MjSMADtm. i vot'S'~ ~HM .'DE TMtATM. 4 VO't~M JULES CLARETtÉ de D'Académie française JLtA "M~ VÏE A PARI~ 1906 c~l 'M L PARIS BtBLtOTHÊQUE-CHARPENTtE~S EUEÈttEFMOUEU.E.ÉOTEUX i it.«Uf:nt!(.ttKNEt.t.H 1 .S u 1907" '"S~S~ yi a(msdi'oibr<M!'t< 'S~~ -S~ SÊ~ ~'J's!~ !LAÉTÉ TiRË DE CET OU\HA<iE j! !SS~ MM?/:e'~9<M .SM~- papier </e //«/<<!n</e. iS PRÉFACE Je ne sais où je lisais, l'autre-jour, le mot d'un homme d'esprit qui a plus que de l'esprit « Que restera-t-il de notre temps? x lui demandait-on. Il réfléchit, puis répondit <(Des chroniques » g 7 C'était paradoxal et ironique. C'était réduire le ~siècle des savants, des inventeurs et r'e" poètes à ~quelques échos de salons et, si l'on voulait être Ai ~plus sévère, à des propos de caiUettes. Mais tout ,'<¡ de mêmeil y a du vrai dans la boutade et ce n'est ~Mpasmoi qui puis trouver excessif un tel arrêt. H certain que l'histoire des moeurs fait aussi par- ~ittedela grande histoire. Il est certain aussi que ~6 journalisme écrit du matin au soir cette Mstotro ~~urswe. Nos feuilles au vent, gazetiers et caû~ ~{s~Mt's, sont le testament de la journée, le bilan de' ~t'maine, la chronique de l'année. Elles seront ~~&s tard, elles sont déjà ce qu'Auguste Jacquerie 3 ~~pelait les Miettesde l'Histoire. Miettes de Paris,~ ,!4tt tombées de la table immense de ce Gar s ~ttua de l'esprit, du scandale, du tapage, de la; `(' '{~ f a &I PRÉFACE S' générosité, de l'indifférence, de tous les. vices; disent ceux qui le traversent, de tant de vertus, savent ceux qui l'habitent. Des chroniques? Au total, c'est ce qui reste aussi de cet admirable xvf:i~ siècle qui remua et renou- vela le monde, et à côté des Confessionsde Jean~ Jacques ou des Con~M de Voltaire, en marge de l'Encyclopédie, les Mémoires, les on-dit, les quatrains, les couplets, les bons mots du temps, font partie des lectures de l'avenir. Une amourette ~S'~ de comédienne tient autant de place que la .§~ Â chute d'un Choiseul ou d'un d'Argenson. Sophie S~â Arnouid et la Clairon intéressent aussi vivement' que Turgot ou d'Aguesseau. 'Et je crois bien que Ï~ de toutes les victoires et les houzardailles d'un Si~ maréchal de Saxe la plus célèbre est celle qu'il remporta sur le pauvre Favart. < Comme le xvtn<* siècle, le xix<'fut littéralement S~ passionné et le xxe reste fou de théâtre. Mme Sa i;~ rah-Bernhardt monte en chaire au Conservatoire. 'x~~ 11y aurait, pour un peu, des sténographes comme j·ta s'il s'agissait d'un discours de M. Clemenceau ott~ xr de M. Briand. C'est de la chronique, et la c Ji i$~~='. -nique est la joie du Parisien. Lorsqu'elle touche ni. au scandale, ni à l'indiscrétion, ni 'chantage – tristes excroissances,chancres igno du journalisme de tous les temps, elle s~it~ un charme. Même la malice d'une Mme :S~~S PRÉFACE 't~~ i Botgne plaît à l'égal de la grâce d'un Doudan. Le présent lit, l'avenir relit. 'Ainsi se fait, encore un coup, l'histoire avec cette pâte légère que les contemporains croquent comme des gimblettes. Quand il y a un peu de morale par-dessus le marché, tout est pour le ~g mieux dans le genre le moins prétentieux pos- sible. Et c'est pourquoi l'ironiste ne savait peut-être pas si bien dire quandil affirmait, dëdai- &? gneusement sans doute « Que restera-t-il de '.nous? Des chroniques! o » JULEsCLARET!E. ~S~' 's LA VIE A PARIS T Une journée historique. –Ce qu'un livre allemand Mnonce peur 1906. –De Paris àVersaHies. –Le Congrus. –!mpresstOM~ etnotes rapides. "4~S.S 19 Janvier. 'S Eh bien, mais, s'H est permis de se servir d' expression dont on afort abusé, nous voici, je pense~ ~h tournant de notre histoire ». Versailles, AIgëa!Ma~ A~gésiras, VersaiUea, ces deux noms remplissent I()S,S journaux, reviennent sur toutes les lèvres, et jene crois ~<Mt que journée de Derby ait été plus courue que cet~SS .journée électorale qui fut non pas le Grand PrBE deS~ ;iPari8, mais le Grand Prix de la République. H yeut un temps où l'on montait, pour aller i&'e sW~~ i~our, dans les carrosses du~roi. C'est surtout en automo-SS~ qu'on s'est rendu' au Congrès pour voir Yoter'N ~p~aentantsdu souverain, ie peup~ Routes siMonm~ ~~oitur~.6!ectriques, restaurants pris d'assaut, tabtéS~S ~~uesaepms des semaines par dépêches ~tégrjt~~ ~ëe,;tMaprès-midi de-grandes eaux amëB~at.i.à'V~ ~~t~'mbms de. spectateurs choisis et'dB'c.aN~ ~Ge,sont,tes grandsjours de ta cité.foya!e.~S~ LA VIE A PARIS. reprend son rôle de faiseuse d'histoire, et cette p!aëe immense où j'ai vu camper jadis les artilleurs et les ;i,~ marinsdu siège s'emplit de breaks, d'omnibus, de cars 'bondes d'étrangers qui viennent ici comme ils iraient à Epsom et se sont juré de voir « passer» les pré- mjers le nouveau président de la république. On avait parié à la Bourse pour tel ou tel candidat, comme les agences de voyageursspécutaientsur l'attrait S'S d'une telle première « Trains de plaisir pour le Con-t" grès. » Le « train de plaisir » ne donnait pas un billet~ d'entrée, et les badauds venus de Londres n'aperce* vaient que ce que nous pourrions voir si nous allions à! Rome contempler de loin un conclave des murailles derrière lesquelles il se passe quelque chose S~ et des cheminées d'où ne sort même pas la fumée deS~~ buUetins de vote des cardinaux. ?; Mais quoi 1 c'est déjà beaucoup que d'assister & t'amvée des sénateurs et des députés, et de traverser ? une ville en fête qui va élire un chef d'Ëtat. VersaiHea ~$ ~t. taWarwick des cités. ~S~ '– 17. janvier :?:!? – Savez-vous bien, me disait un vieux VersaiUtn~S~ qui a, depuis l'ouverture du musée de Versailles, v~S~i bien des choses, oui, savez-vous que demain jex~~SM ,t8 janvier, il y aura trente-cinq ans tout juste quëiiS~S~ mi de Prusse fut solennellement proclamé empe~~XS~ dans la galerie des Glaces, au palais de VemaiNM~~E~S t "-m'est tr~ .agréable qu'on ait évité cet anhivet~ti~ ~mon-oublie, et j'espère bien que cette date du. ~mor le p&ys marquée à la craie blanche. L'M~ ~testée moire. a,, v: LA V!E A PAB!S. .&~ Je n'avais pas assisté à un Congrèsdepuisle jour~ù' M. uploads/S4/ la-vie-a-paris-1906-de-jules-claret.pdf
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- Publié le Nov 26, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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