Lamarck, Jean-Baptiste de Monet de (1744-1829). Philosophie zoologique, ou Expo
Lamarck, Jean-Baptiste de Monet de (1744-1829). Philosophie zoologique, ou Exposition des considérations relatives à l'histoire naturelle des animaux... par J.-B.-P.-A. Lamarck,.... 1809. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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PHILOSOPHIE ZOOLOGIQUE, OU EXPOSITION Des Considérations relatives à l'histoire naturelle* des Animaux ; à la diversité de leur organisation et des facultés qu'ils en obtiennent ; aux causes physiques qui maintiennent en eux la vie et donnent lieu aux mouvemens qu'ils exécutent; enfin , à celles qui produisent, les unes le senti- ment , et les autres l'intelligence de ceux qui en. sont doués ; PAR J.-B.-P.-A. LAMARCK," Professeurde Zoologiean Muséum d'HistoireNaturelle, Membrede l'Institut de France et de la Légiond'Honneur, de l'aSociété Phi- lomalicrucde Paris , de celledes NaturalistesdeMoscou,""Membio correspondantde l'AcadémieRoyale des Sciencesde Munieli, de la Société desAmisde la Nature de Berlin , de la SociétéMédicale d'Emulation deBordeaux, de celle d'Agriculture, Scienceset Arts -deStrasbourg, de celle d'Agriculture du département del'Oise , de celle d'Agriculture de Lyon , Associélibre de la Sociétédes Pharmaciensde Paris , etc. TOME PREMIER A PARIS., CDENTU, Libraire, rue du Pont de L._., .. Chez/L'AUTEUR, au Muséum d'Histoire Naturelle (Jardin / des Plantes ). M. DGCG. IX. AVERTISSEMENT. 1-J'EXPÉRIENCE dans l'enseignement m'a fait sentir combien une Philosophie zoolo- gique, c'est-à-dire, un corps de préceptes et de principes relatifs à l'étude des ani- maux, et même applicables aux autres parties des sciences.naturelles, seroit main- tenant utile, nos connoissances de. faits zoologiques ayant, depuis environ trente années, fait des progrès considérables. . En conséquence , j'ai essayé de tracer une esquisse de cette Philosophie, pour en faire usage dans mes leçons, et me faire mieux entendre de mes élèves : jen'avois alors aucun autre but. Mais , pour parvenir à la détermination des principes , et d'après eux, à l'établis- sement des préceptes qui doivent guider dans l'étude, me trouvant obligé de con- sidérer l'organisation dans les différens ani- maux connus -, d'avoir égard aux difEe- a jj AVERTI S S E M E N T. rences singulières qu'elle offre dans ceux de chaque famille , de chaque ordre , et surtout de chaque classe ; de comparer les facultés que ces animaux en obtien- nent selon son degré de composition clans chaque race ; enfin , de reconnoître les phénomènes les plus généraux qu'elle présente dans les principaux cas ; je fus successivement entraîné à embrasser des considérations du plus grand intérêtpour la science, et à examiner les questions zoolo- giques les plus. difficiles. Comment, en effet, pouvois-vje envi- sager la dégradation singulière qui se trouve dans la composition de l'organisa- tion des.animaux , à mesure que l'on par- court leur série, depuis les plus parfaits d'entr'eux, jusques aux plus imparfaits , sans rechercher à quoi peut tenir un fait si positif et aussi remarquable, un fait qui m'est attesté par tant de preuves ? Ne de- vois-je pas penser que la nature avoit produit successivement les différens corps doués de la vie, en procédant du plus AVERTIS S E M E N T; lij> simple vers le plus composé; puis qu'en remontant l'échelle animale depuis les ani- maux les plus imparfaits > jusqu'aux plus parfaits, l'organisation se compose et même se complique graduellement, dans sa com- position, d'une manière extrêmement re- marquable? Cette, pensée, d'ailleurs , acquit à mes yeux le plus grand degré d'évidence , lors- que je reconnus que la plus simple de toutes les organisations n'o'ffroit aucun or- gane spécial quelconque ; que le corps qui la possédoit n'avoit effectivement aucune faculté particulière , mais seulement celles qui sont le propre de tout corps vivant; et qu'à mesure que la nature parvint à créer , l'un après l'autre, les différens organes spé- ciaux , et à composer ainsi de plus en plus l'organisation animale; les animaux, selon, le degré de composition de leur organisa- tion, en obtinrent différentes facultés par- ticulières ,: les quelles , dans les plus par- faits d'entr'eux, sont nombreuses et fort émihentes. IV A V E R T I S S E M E N T. Ces considérations, auxquelles je ne pus refuser mon attention, me portèrent bien- tôt à examiner en quoi consiste réelle- ment la vie, et quelles sont les conditions qu'exige ce phénomène naturel pour'se produire, et pouvoir prolonger sa durée dans un corps. Je résistai d'autant moins à .m'occuper de cette recherche , que je fus alors convaincu que c'étoit uniquement dans la plus simple de toutes les organisa- tions , qu'on pouvoit trouver les moyens propres à donner la solution d'un problème aussi difficile en appai*ence, puisqu'elle seule offroit le complément des conditions nécessaires à l'existence de la vie , et rien au delà qui puisse égarer. . ' Les conditions nécessaires à l'existence de la vie se trouvant complètes dans l'or- ganisation la moins composée, mais aussi réduites à leur plus simple terme ; il s'agis- soit de savoir comment cette organisation , par des causes de changemens quelconques, avoit pu en amener d'autres moins simples, et donner lieu aux organisations., graduel- AVERTISSEMENT. !V lement plus compliquées, que l'on observe dans l'étendue de l'échelle animale. Alors employant les deux considérations sui- vantes , auxquelles l'observation m'avoit conduit, je crus apercevoir la solution du problème qui m'occupoit. Premièrement, quantité de faits connus prouvent que l'emploi soutenu d'un organe concourt à son développement, le fortifie, et l'agrandit même ; tandis qu'un défaut d'emploi, devenu habituel à l'égard d'un organe, nuit à ses développemens , le dé- tériore , le réduit graduellement, et finit par le faire disparoître, si ce défaut d'em- ploi subsiste, pendant une longue durée, dans tous les individus qui se succèdent par la génération. On conçoit de là qu'un changement de circonstances forçant les individus d'une race d'animaux à changer leurs habitudes , les organes moins em- ployés dépérissent peu à peu, tandis que ceux qui le sont davantage , se dévelop- pent mieux et acquièrent une vigueur et des dimensions proportionnelles à l'em- VJ ,A V E R T I S S E M E N T. ploi que ces individus en font habituel- lement. Secondement, en réfléchissant sur le pou- voir du mouvement des fluides dans les parties très-souples qui les contiennent, je fus bientôt convaincu qu'à mesure que les fluides d?ùn corps organisé reçoivent de l'accé lëration dans leur mouvement, ces fluides modifient le tissu cellulaire dans lequel ils se meuvent, s'y ouvrent des passages , y forment des canaux divers, enfin, y créent différeiis organes , selon l'état de l'organisation dans laquelle ils se trouvent. D'après ces deux considérations, je re- gardai comme certain que le mouvement des fluides dans l'intérieur des animaux, mouvement qui s'est progressivement ac- céléré avec la composition plus grande de l'organisation ; et que Vïnfluènce des cir- constances nouvelles , à mesure que les animaux s'y exposèrent en se: répandant dans tous les lieux habitables , furent les deux causes générales qui ont amené les A V E R T uploads/S4/ lamarck-philosophie-zoologique.pdf
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- Publié le Mai 07, 2022
- Catégorie Law / Droit
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