Les juifs contre la France : une nouvelle Pologne / Edouard Drumont Source gall
Les juifs contre la France : une nouvelle Pologne / Edouard Drumont Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Drumont, Édouard (1844-1917). Les juifs contre la France : une nouvelle Pologne / Edouard Drumont. 1899. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Les Juifs contre La France é^£% R B if A ^6S UUITS 5 kë contre < La France Edouard DRUflONT UNE NOUVELLE POLOGNE 1 Prix 0 fr. SO PARIS _JL I B RAI RI E ANTISÉ^M LTE 4 La France AU SEUIL DU VINGTIEME SIÈCLE Des amis m'ont demandé à plusieurs reprises, avec une obligeante insistance, de réunir ceux de mes articles dont ils avaient été contents et moi aussi. J'ai songé à le faire, j'ai commencé à le faire et j'en ai été détourné par le flot des événements qui incessamment vous emporte et aussi, par le désir de mettre un lien entre ces pages, d'expliquer l'en- chaînement des idées qui m'avait amené à les écrire. Pourquoi me suis-je déterminé1 à ras- sembler en une mince brochure ces derniers articles consacrés à l'affaire Drey- fus Je le dis franchement à mes lecteurs, c'est parce qu'ils me paraissent exprimer 6 des pensées sur lesquelles d'autres peuvent penser à leur tour, offrir, moins une occasion de lecture agréable qu'un thème à réflexions utiles. :' Autant qu'il est possible de se juger soi-même, ces articles sont d'une note plus grise, d'un accent moins précis, et moins net que ce que j'écris d'ordinaire, et c'est précisément 't pourquoi ils me semblent traduire exactement la phase présente^ qui est particulièrement confus.e et trouble. Cette phase, en réalité, est une des plus critiques de notre histoire. • Nous sommes, en effet, dans une situation de révolution, et cette situation coïncide avec un mouvement plus pro- digieux encore que celui que vit le xve siècle finissant au moment de la découverte de l'Amérique. Le monde va changer d'axe. Le partage de la Chine et de l'Afrique va bouleverser le plan sur 7 lequel vivent maintenant les nations. Depuis cent ans, il ne faut pas l'oublier, la France n'a pas vu de révolution. 1830, 1848, 1870 ont été des oscillations super- ficielles entre factions rivales, mais ayant la même origine, de simples déplacements de personne. Les conditions de la vie économique du pays n'en ont pas été troublées. On a pu croire que 1889 verrait un ^changement analogue, un de ces chan- gements comme il s'en est produit tous les dix-huit ans et que le triomphe du Boulangisme, en portant au pouvoir des gens nouveaux, en modifiant un peu l'orientation générale, redonnerait à la machine une impulsion plus ou moins durable. La France souffre encore de cet àvor- tement, non pas d'une révolution, car la campagne boulangiste n'avait rien de révolutionnaire vet les révolutions, d'ail- 8 – leurs, n'avortent jamais, mais d'un mou- vement qui était très normal et très indiqué. Pourquoi ce mouvement a-t-il avorté? C'est que ce ne sont plus les Français qui arrangent les affaires à leur guise. Il y a désormais dans les affaires françaises un élément nouveau le Juif, qui est le maître absolu chez nous. Le Juif qui, pour employer une expres- sion des Archives israélites, est « d'un inexorable universalisme », n'a aucune raison de se placer à notre point de vue exclusivement national. Comme nous l'expliquerons plus loin, il ne juge pas qu'il y ait intérêt pour lui à laisser se prolonger, par un replâtrage plus ou moins brillant, l'apparence de prospérité et de puissance relative qui nous fait illusion depuis quelques années. Il trouve, en un mot, que le moment est venu de 9 – 1. supprimer la rrance comme on a sup- primé la, Pologne. Nous assistons donc à une série de liquidations préparatoires de la grande. Nous voyons finir, avec ses non-lieu, ses Chéquards, ses Panamistes et ses Sudistes mal nettoyés par les juges d'ins- truction complaisants, ce régime incohé- rent et bizarre qui, après avoir été exploité d'abord par les Opportunistes, l'a été ensuite par les Radicaux et qui, mainte- nant, est devenu la proie d'une coalition opportuno-radicalo- socialiste qui est bien la plus extraordinaire et la plus infâme mixture politique que l'on puisse conce- voir. L'habileté du Juif a toujours été de corrompre et d'user successivement tous les partis et .tous les chefs qui auraient pu Gonstituer un centre de ralliement. Il restait encore les Socialistes qui tonnaient un groupe assez compact, qui 10 représentaient les aspirations du proléta- riat et qui étaient forts, non par un pro- gramme quelconque, mais par les sym- pathies qui s'attachent toujours à ce qui évoque un généreux idéal de justice et d'humanité, la promesse même lointaine d'un bonheur possible et d'un avenir meilleur. Ceux-là, les Juifs se les ont fait livrer par des chefs bourgeois auxquels les Socialistes avaient accordé leur confiance parce qu'ils avaient un beau bagout, par. Jaurès, le normalien et le rhéteur, par Millerand, le demi-juif, l'avocat et le baso- chien. Remarquez qu'au fond, c'est la répéti- tion pure et simple de ce qui s'est fait en 1871. Jaurès, c'est Jules Simon, l'uni- 1 Versitaire déclamateur à la faconde inépui- sable. Jules Favre et Crémieux étaient la première édition de Millerand. Les professeurs et les marchands de 11 parole que le peuple acclamait en 1870 ont remis leurs électeurs entre les mains de Galliffet qui s'en est accommodé comme on sait. Les professeurs et les marchands de parole socialistes font exactement de même aujourd'hui. Les Juifs ont bien compris, en effet, que pour frapper un parti comme le parti so- cialiste qui, malgré les allures scientifiques et pédantes qu'il s'est données, est surtout un parti de sentiment, il fallait le déshono- rer d'une façon en quelque sorte matérielle et saisissable. C'est ce qui explique le choix de Galliffet que rien ne rendait nécessaire. En voyant leurs élus mettre leur main dans la main ensanglantée de l'assassin de 1871, de l'égorgeur de prisonniers, les vrais ou- vriers, les prolétaires au coeur honnête ont été fixés ils se sont dit « Décidé- ment, il n'y a rien à faire. Nos députés sont^ aussi farceurs que les autres. » – 12 – Après avoir usé dans la corruption ce personnel de politiciens qui a fait du régime républicain ce que nous voyons aujourd'hui, les Juifs ont démoli aussi, et la chose n'a été ni longue ni difficile du reste, ce décor universitaire et patriotique, la phraséologie des manuels scolaires et des discours de distribution de prix qui nous montrait dec maîtres d'élite refaisant une âme et un cerveau aux générations nouvelles, préparant la revanche dans l'école, remplissant la noble mission des instituteurs allemands après Iéna. Lavisse, qui devint dreyfusard sur le tard, a été le protagoniste de cette représentation théâtrale dont la sincérité était absente, et le porte-parole de cette littérature qui eut un moment d'éclat il y a quinze ans. Il n'a pas été un cynique comme les Andrade, les Stappfer et les Buisson il n'a pas su être non plus uploads/S4/ les-juifs-contre-la-france-drumont.pdf
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- Publié le Mai 13, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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