Chers Amis, La Conférence Lysias est l’occasion d’un perpétuel enrichissement ;
Chers Amis, La Conférence Lysias est l’occasion d’un perpétuel enrichissement ; la création de nouveaux évènements ainsi que le renouvellement des partenariats en témoignent. Le concours a, cette année encore, permis l’échange fructueux entre étudiants, universitaires, magistrats et avocats. L’édition 2009 du concours de plaidoirie a révélé une fois de plus l’intérêt que suscitent l’art oratoire et l’éloquence judiciaire auprès de tous les publics. La Conférence Lysias représente pour les étudiants une formidable aventure qui restera gravée comme leurs premiers pas dans le monde judiciaire. Les membres du bureau national félicitent l’ensemble des candidats pour leurs talents oratoires et le courage dont ils ont fait preuve, ainsi que les équipes des associations Lysias locales, pour la qualité de leur concours. Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont apporté leur soutien à cette belle association, au carrefour des professionnels du droit. Nos cabinets partenaires, nos sponsors, les membres de droit ainsi que les anciens membres de la Conférence Lysias nous ont fait l’honneur renouvelé de leur précieuse aide, je les en remercie. Cette année restera marquée par l’immense privilège que nous accorde Monsieur le Premier Président Magendie en présidant le jury de la finale du concours de plaidoirie. Je tiens à féliciter les participants à la deuxième édition du Concours national d’éloquence dont la finale aura lieu le mardi 12 mai en Salle d’Assemblée générale du Conseil d’Etat. Je remercie infiniment les membres de mon bureau qui ont su faire preuve à chaque instant d’un grand professionnalisme, et je leur témoigne toute mon amitié. Fatima KAJIOUI Présidente de la Conférence Lysias Ponsard & Dumas-AGIL-Conseil de l’Ordre du Barreau de Paris-UJA-Les editions Dalloz-Association Henri Capitant Groupe facebook : Conférence Nationale et Francophone Lysias www.conferencelysias.fr Conférence Lysias Mai 2009 LETTRE LYSIAS // Membres de Droit Paul Albert IWEINS Ancien Bâtonnier de Paris et ancien Président du CNB Augustin d’OLLONE Ancien Premier Secrétaire de la Conférence du Stage Romain CARAYOL Président d’honneur de l’UJA Pierre Philippe BOUTRON Président d’honneur de la Conférence Lysias Notre soutien Christian CHARRIERE BOURNAZEL Bâtonnier de l’Ordre // Nos Prochains Évenements FINALE DU CONCOURS DE PLAIDOIRIE 7 mai 2009 FINALE DU CONCOURS D’ÉLOQUENCE 12 mai 2009 AUGUST & DEBOUZY Me Kami HAERI BREDIN PRAT & ASSOCIES Me Eric DEZEUZE COTTY VIVANT MARCHISIO & LAUZERAL Me Arthur DETHOMAS DENTON WILDE SAPTE Me Jacques SALES DUSSEAU BALDASSARI Me Loïc DUSSEAU GIDE LOYRETTE NOUEL Me Frédéric NOUEL JONES DAY Me Laurent MARTINET LINKLATERS Me Arnaud de la COTARDIERE NORMAND & ASSOCIES Me Xavier NORMAND-BODARD PROSKAUER ROSE Me Philippe GOOSSENS SALANS Me Christine SEVERE STASI & ASSOCIES Me Mario STASI // Cabinets partenaires (Conseil de Surveillance) LE PARCOURS PROFESSIONNEL Le Bâtonnier Paul Albert IWEINS, lorsqu’il était étudiant, aspirait à faire du théatre ou du journalisme et n’étudiait le droit que pour faire plaisir à ses parents. C’est au cours d’ un stage en fin de première année, au sein d’une étude d’avoués, en charge de l’assistance judiciaire, qu’il découvrit l’utilité du droit et que lui vint l’envie d’embrasser la profession d’avocat. Aujourd’hui, il a derrière lui une carrière exceptionnelle tant au niveau professionnel qu’ordinal, lui qui ne s’imaginait pas un seul instant devenir Bâtonnier lorsqu’il a prêté serment. Il fut ainsi successivement lauréat de la Conférence du Stage, Membre du Conseil de l’Ordre, Membre du Conseil National des Barreaux, puis Bâtonnier de Paris en 2002 et 2003, et Président du Conseil National des Barreaux de 2006 à 2009. Il est à présent associé au sein du Cabinet TaylorWessing, pour y animer le pôle arbitrage et contentieux. INTERVIEW DE MAITRE PAUL ALBERT IWEINS ANCIEN BÂTONNIER DE PARIS ET ANCIEN PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX // Pouvez-vous nous dresser le portrait du métier d’avocat aujourd’hui ? Une question complexe. Par rapport à la profession que j’ai embrassée en 1973, les choses ont considérablement évolué. Il y a 35 ans, le barreau de Paris était composé de 5000 membres et 90% d’entre nous faisions du judiciaire. Le barreau de Paris était considéré comme pléthorique et un avocat avait intérêt à s’installer en province pour faire carrière, car la clientèle était d’une certaine manière plus stable. Mais la fusion de 1990 a complètement changé la donne, avec l’ouverture de la profession sur le monde de l’entreprise. Aujourd’hui le barreau de Paris comporte 20 000 membres et moins d’un quart de ses membres ont une activité judiciaire, les autres font du conseil. Actuellement, les grands barreaux qui ont réussi l’ouverture sur l’entreprise vivent mieux que beaucoup de barreaux de taille plus réduite. // Pour vous le prétoire reste-il le cœur de cette profession ? C’est le cœur des valeurs, mais ce n’est plus le centre économique. Et cette profession ne peut exister, se faire entendre, que si elle représente un poids économique. Le revenu des avocats du judiciaire baisse alors que celui des avocats d’affaires augmente. Les avocats français ont traditionnellement la culture anglaise du Barrister. Mais en Grande Bretagne le Barrister reste l’élite du barreau car l’aide juridictionnelle est 20 fois supérieure à celle de la France et le barreau d’affaire finance le corps de métier. // Selon vous, quel est le principal défi à relever pour les années à venir ? Que l’avocat soit présent dans tous les domaines sans perdre ses valeurs fondamentales résumées dans la déontologie. Il faut une profession forte, d’une certaine façon riche qui, par sa puissance, pourra défendre les libertés fondamentales. C’est pourquoi je suis favorable à ce que les avocats soient présents y compris dans les entreprises, comme cela est le cas dans de nombreux pays, et à ce qu’ils ne délaissent aucun domaine du droit. On n’exerce pas le même métier mais on appartient tous à la même profession. // Si un jeune étudiant en droit venait vous voir, quels conseils lui donneriez-vous ? Il ne faut pas qu’il arrive avec des idées préconçues. Il doit se former dans les meilleures filières de spécialisation, même si cela n’est pas forcément ce qui passionne le plus, pour avoir un esprit bien fait et ainsi pouvoir saisir toutes les opportunités. Il ne doit pas avoir peur du caractère technique et aride de la matière. Le droit est une matière passionnante, régulatrice, source de liberté et d’épanouissement. // Aujourd’hui encouragez-vous les étudiants à faire le Concours Lysias ? Absolument. Le concours d’éloquence est un extraordinaire exercice de confiance en soi. La première fois que j’ai plaidé aux assises, j’avais une certaine angoisse, mais je me suis dit que j’avais moins peur qu’au troisième tour de la Conférence du Stage. Lorsqu’on a été soumis aux critiques difficiles de ces concours, on peut ensuite prendre la parole n’importe où. Quoi que l’on veuille faire, le passage par l’école de l’éloquence est nécessaire. Lorsqu’on est passé par cette épreuve, même s’il y a un échec, cela nous donne confiance en soi. C’est une épreuve, à laquelle je me présenterais si j’étais étudiant en première année. Propos recueillis par Clément BOUSQUET Conférence Lysias Révisez vos examens avec Dalloz En vente en librairie et sur www.boutique.dalloz.fr Dalloz U82-70_Q.indd 1 29/04/2009 15:53:01 LE MOT DE... Lysias Nantes, Lysias Paris II et Lysias Saint-Etienne LE MOT DE LYSIAS NANTES Nous avons eu, Martin THYSS et moi-même, l’immense privilège de présider l’organisation de la deuxième édition du concours. Cette année, le déroulement a été perturbé par les agitations universitaires, mais c’était sans compter sur la détermination du bureau, ainsi que sur la motivation des candidats. Non contents de ne pas pouvoir aller en cours la semaine, ceux-ci venaient plaider à la faculté le week-end. Nous ne vous cachons pas notre fierté d’organiser ce concours, d’autant plus cette année car il a failli ne pas voir le jour. D’autre part, comme lors de la dernière édition, les candidats nous ont éblouis, et les finales ont été d’un excellent niveau. Nous tenons tout particulièrement à remercier l’Ordre des avocats de Nantes qui a autorisé les candidats à porter la robe à cette occasion, ainsi que Mme TROUVAT, vice-présidente du TGI de Nantes, sans qui la finale n’aurait pas pu se dérouler dans une véritable salle d’audience et dans d’aussi bonnes conditions. Nous savons par expérience que participer à ce concours demande une bonne dose de courage, beaucoup de travail, et surtout du talent. Romain et Jules, les gagnants des finales locales nantaises, ont dû faire face à des adversaires de taille, les candidats ont été difficiles à départager. Les débats ont dépassé nos attentes et celles des juges. C’est donc tout naturellement que nous espérons voir nos candidats s’illustrer à Paris comme ils l’ont fait à Nantes. Arthur LE BOURHIS Président de Lysias Nantes LE MOT DE LYSIAS PARIS II « On n’est pas sérieux, quand on a 17 ans... ». Et pourtant, les années passant, le concours de plaidoirie de l’association Lysias Paris II, qui en est déjà à sa 17ème édition consécutive, ne cesse de gagner en importance et en maturité. L’année 2008 fut le théâtre d’une double victoire pour nos lauréats des concours d’éloquence et de plaidoirie au niveau national. Cette uploads/S4/ lettre-lysias-mai-09.pdf
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- Publié le Jui 10, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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