Oeuvres complètes de J. de Maistre (Nouvelle édition contenant ses oeuvres post
Oeuvres complètes de J. de Maistre (Nouvelle édition contenant ses oeuvres posthumes et toute sa correspondance inédite) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Maistre, Joseph de (1753-1821). Oeuvres complètes de J. de Maistre (Nouvelle édition contenant ses oeuvres posthumes et toute sa correspondance inédite). 1884-1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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DE MAISTRE NOUVELLE ÉDITION Gontenant sesOEuvres pasthomes et toutesa Correspoiiaiice inédits TOME SEPTIÈME Le Caractère extérieur du Magistrat. — Lettres d'un Royaliste savoisien. — Discours à Mme la marquise de Costa. — Cinq Paradoxes. — Adresse du maire de Montagnole. — Discours du citoyen Cherchemot. — Bienfaits de la Révolution française. — Son Em. le cardinal Maury. — Examen d'un écrit de J.-J . Rousseau. LYON LIBRAIRIE GÉNÉRALE CATHOLIQUE et CLASSIQUE VITTE ET PERRUSSEL. ÉDITEURS-IMPRIMEURS 3 et 5, Place Bellecour 1884 OEUVRES COMPLÈTES DE JOSEPH DE MAISTRE PROPRIETE DES EDITEURS Lyon. — Imprimerie VITTE & PERROESEL, rue Sala, 58. OEUVRESCOMPLÈTES DE NOUVELLE EDITION Contenant sesOEuvres posthumes et toutesaCorrespondance inédite TOME SEPTIEME : Le Caractère extérieur du Magistrat. — Lettres d'un Royaliste savoisien. — Discours à Mmela marquise de Costa . — Cinq Paradoxes. — Adresse du maire de Montagnole — Discours du citoyen Chercnemot, — Bienfaits. de la Révolution française.— Son Em le cardinal Mattry. — Examen d'un écrit de J.-J. Rousseau. LYON LIBRAIRIE GÉNÉRALE CATHOLIQUE et CLASSIQUE. VITTE ET PERRUSSEL, ÉDITEURS -IMPRIMEURS 3 et 5, Place Bellecour 1884 . LE. CARACTÈRE EXTÉRIEURDU MAGISTRAT ou les moyensd'obtenir la confiance publique DISCOURS Prononcé à la rentrée du Sénat de Savoie) le 1er décembre 1784 Do not only bind thy own hands, or thy servants hands from taking but bind the hands of suitors also from offering for intergrity USED doth the one , but integrity PROFESSED and with a manifest detestation ofbribery doth the other. BACON essays — of great places. LETTRE Du Marquis COSTA DE BEAUREGARD A l'auteur d u D i s c o u r s . « Vous voulez que je vous rende compte de l'impres- sion que m'a faite-la lecture de votre harangue. Je le ferai, par ma foi, avec plaisir, car j'en pense tout le bien possible. « Votre écrit, mon cher ami , me paraît rempli de pensées profondes, qu'il était bon et utile de mettre au jour et que vous développez avec chaleur et noblesse. Le sujet est bien choisi, bien présenté. Le style sur- tout, est selon moi bien supérieur à celui de tout ce que j'avais lu de vous ; il est habituellement nerveux, pit- toresque et simple en même temps, c'est de la véritable éloquence, on voit bien que vous avez lutté quelquefois contre une imagination difficile à morigéner. « Mais, croyez-moi, l'on ne se guérit que trop tôt des défauts de jeunesse , il vaut mieux flatter de la main son Pégase trop fringant, scier du bridon même, quand il s'emporte, que d'être obligé de lui flanquer de grands coups d'éperons pour le faire marcher. « Quant aux obscurités, je ne devine pas à quoi elles peuvent être bonnes, et pourquoi vous vous êtes enve- loppé, comme vous dites, dans de certains passages; LETTRE ayant la ressource de glisser au débit sur ce qui pouvait déplaire à certaines gens, il me paraît que rien n'aurait dû altérer la force et la clarté du texte écrit. Je parle au reste ici de votre ouvrage comme s'il était livré à la presse, mais je sais qu'un brouillard ne doit pas être jugé de même, et à peine crois-je devoir, d'après cela, vous faire mention de quelques taches légères que j'y ai observées en le lisant avec l'intention d'en trouver, taches que vous auriez vraisemblablement fait disparaître en le mettant au net. « L'amour propre, et surtout l'amour propre d'au- teur est un ballon d'où sortent des tempêtes lorsqu'on y fait quelque piqûre ; mais je ne crains rien avec vous pour plus d'une raison . Si vous faites quelqu'usage des notes que je vous envoie et si, par conséquent, vous les trouvez justes, je serai fier de m'étre rencontré avec tous. Je vous dirai donc que quelques épithètes sù'pér- flues et quelques tournures recherchées m'ont paru nuire de temps en temps à la nerveuse gravité du style, et y produire des inégalités qu'il vous serait bien aisé d'effacer. Ce sont des mouches placées par mégarde sur le visage de cette aimable prude qui vient de faire ses Pâques. J'ai noté quelques-unes de ces tournures et de ces épithètes et vous déciderez si j'ai bien senti. Il en est de même de quelques passages qui m'ont paru man- quer de clarté et même de justesse. Vous jugerez vous- même mes observations que je suis fort loin de regar- der comme des décisions sans appel. « II suffit d'avoir essayé une fois dans sa vie de met- tre du noir sur du blanc , pour avoir éprouvé de ces DU MARQUIS COSTA M BEAUREGARD . 5 moments cruels d'impuissance où l'expression se refuse obstinément à la pensée. « Au reste, mon très cher, une demi-page m'a suffi pour noter, ainsi que vous me l'avez demandé , les \é- gères imperfections que j'ai cru remarquer dans votre ouvrage, et il me faudrait un cahier aussi gros que le vôtre pour vous parler à mon gré de tout ce que j'y ai trouvé de beau et de bon. « Je voussais un gré tout particulier d'avoir parlé avec tant d'âme et d'énergie de la dignité de votre état, que l'on ne vénère point encore à mon sens autant qu'on devrait le faire ; d'avoir mis dans un jour frap- pant là sagesse des antiques coutumes qui garantissent nos magistrats du tourment et du danger que leurs pa- reils éprouvent ailleurs de la part des solliciteurs et surtout des solliciteuses; de montrer l'indécence et l'absurdité des discours que tiennent toujours à la veille d'un arrêt important tout plein de gens qui prétendent savoir par coeur l'opinion particulière de chaque juge. « Je me rappelle l'indignation avec laquelle j'enten- dais ces propos, dans un temps où je me trouvais moi- même principal intéressé à ces arrêts, qu'on prétendait deviner d'avance, en comptant les voix pour et contre. « Je vous sais gré surtout, mon cher ami, de votre vigoureuse sortie contre les solliciteurs d'expédition, et je vous invite à bien finir et retoucher ce morceau que je crois neuf et susceptible du plus grand effet. Celui où vous montrez le magistrat tel qu'il doit être dans la so- ciété m'a paru rempli de finesse. Vous faites sentir à merveille les écueils cuire les? 6 LETTRES quels marche un homme appelé aux graves fonctions de juge et qui voudrait cependant bien qu'il lui fut permis quelquefois d'être aimable et sociable, et de goûter les douceurs du commerce des humains. Vous tracez une route difficile à tenir mais bonne et sûre. Je sens que tout cet article a dû vous coûter beaucoup de soin, cependant-en le travaillant encore davantage, uploads/S4/ oeuvres-comple-tes-de-j-de-maistre-tome-7-pdf.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 31, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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