Oeuvres de Macrobe / trad. nouvelle, par MM. Henri Descamps, N.-A. Dubois, Laas

Oeuvres de Macrobe / trad. nouvelle, par MM. Henri Descamps, N.-A. Dubois, Laas d'Aguen, A. Ubicini Martelli ; [éd. par [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Macrobe. Oeuvres de Macrobe / trad. nouvelle, par MM. Henri Descamps, N.-A. Dubois, Laas d'Aguen, A. Ubicini Martelli ; [éd. par N.-A. Dubois]. 1845-1847. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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UBICINI MARTELLI TOME PREMIER PARTS C. L. F. PANCKOUCKE, EDITEUR, OFFICIER DE i/o R 1> R E ROYAL DE r, A LEGION IÎ'H 0 T* N K U H RUE DES POITEVINS , M 1845 NOTICE S^p^fACROBE. Lis critique MACROBE (Aurelius, Ambrosius, Theodosius), selon les probabilités les plus vraisemblables, paraît avoir com- pose ses ouvrages sous l'empire d'Honorius et du jeune Théo- dose, vers le commencement du ve siècle. Malgré le besoin que nous éprouvons de donner plusieurs détails biographiques au sujet d'un écrivain qui nous a laissé de si curieux commentaires sur les coutumes privées de l'ancienne Rome, force est à nous de ne pas accomplir ce devoir, par l'absence presque totale des matériaux nécessaires. Et cependant Macrobe obtint, de son vi- vant, le titre pour le moins honorable d'homme illustre [vir il- lustrû]; il exerça les fonctions et la dignité de chambellan im- périal Iproefeclus saeri cubiculi] : distinctions aussi éminentes autrefois qu'aujourd'hui, dans certaines cours de l'Europe, et qui, d'après les moeurs et les formes gouvernementales de l'em- pire romain en décadence, devaient correspondre aux premières charges dont s'appuyait le trône des césars. Or, sous Honorius et sous Théodose le jeune, un homme illustre, un chambellan impérial, rappelait, en quelque sorte, le secrétaire ducabinet, le grand domestique, nous avons presque dit, le préfet du prétoire, si puissant dans les troubles civils de l'anarchie impériale, puis- qu'il fit et défit plus d'une fois les empereurs. Quoi qu'il en soil, c'est tout au plus s'il nous reste des rensei- gnements positifs sur l'époque de la mort d'un auteur qui fut honoré, comme le soupçonnent les scoliastes, d'assez notables qualifications. Ainsi donc, bien que sa mort ne soit pas plus connue que sa vie, l'on présume, disent les plus véridiques de ses interprètes, et sans trop oser même l'affirmer, qu'il mourut l'an 41S de l'ère chrétienne. 6 , NOTICE SUR MACROBE. Nous sommes certains, du reste, sauf encore les réclames de ses prétendus homonymes, qu'on lui doit trois compositions as- sez connues : un Commentaire du livre de Cicéron ayant pour litre : le Songe de Scipion; un Traité sur l'analogie et les diffé- rences des langues grecque et latine, et sept morceaux de mé- langes critiques du plus curieux intérêt, intitulés Saturnales [Convivia Saiurnalia] : dernier ouvrage et le plus important de Macrobe, qui a pris soin de l'écrire sous la forme du dialogue, et dont le genre présente un rapport sensible avec les Nuits at- tiques d'Aulu-Gelle. C'est plutôt, comme il est facile de le voir, l'oeuvre d'un antiquaire que d'un écrivain de profession. La né- gligence incorrecte et la pesanteur du style dénué de chaleur et de toute espèce de coloris, ne trahissent que trop les efforts labo- rieusement pénibles de l'étranger peu fait au nouvel idiome qu'il adopte, ou qu'il s'évertue à reproduire. Quelque graves que soient ces défauts qu'on ne pouvait, toutefois, éviter de rencontrer, l'ouvrage de Macrobe ne laisse pas que d'offrir un assez grand nombre de savantes compilations, des aperçus pleins de goût et de profondeur sur Homère et Virgile : ce recueil se recommande aussi par l'intérêt des digressions historiques et mythologiques. Quant à la partie bibliographique, en tête des meilleures édi- tions de l'auteur sont placées celles de Leyde, 1670, in-8°, cum notis variorum; de Zeune (Leipzig, 1776, id.), et l'édition bi- pontma, 1788, qui renferme également deux volumes.... mais rien déplus rare que celle in-folio de Venise (1472). Le martyrologe de saint Jérôme et le calendrier de Carthage parlent aussi d'un saint Macrobe, dont la fête se célèbre le 16 fé- vrier, et d'un autre homonyme de l'ancien critique. Mais, de bonne foi, saint Macrobe ne saurait être l'homme illustre, le chambellan du jeune Théodose : et c'est ce que nous nous effor- cerons de démontrer plus explicitement par la suite de cette notice. Plus la vie de Macrobe est ignorée, plus le zèle investigateur des scoliastes et des interprètes a multiplié les versions sur ce personnage, qui reste encore incompris, biographiquement par- lant. Continuons de donner, à cet égard, au lecteur, le texte le plus raisonnable d'un original dont on ne sait pas même le lieu de la naissance. D'abord, et sans craindre de nous abuser, affirmons qu'il était grammairien. Serait-ce à sa gloire? Non, certes, si l'on veut bien avoir le triste courage d'examiner le soin minutieux avec lequel NOTICE SUR MACROBE. 7 il analyse les plus petits mots de sa langue d'adoption. Mais, il faut le dire aussi, les bonnes intentions du philosophe platonicien dédommagent amplement, chez Macrobe, des vétilles gramma- ticales de l'hypercritique érudit. Et, si l'on n'a pu nous donner ses noms eux-mêmes avec la plus simple apparence de certitude, on conviendra du moins qu'il défend de très-bonne grâce, avec autant de goût que de chaleur, le système du divin Platon contre les subtilités d'Aristote, le tout sans manquer de respect au grand philosophe péripatélicien. A présent, que son nom de Macrobe (du grec Maxpdëio;, de longue vie) ne soit qu'un surnom, qu'importe au lecteur; et comment s'en assurer après tout, puisque l'on n'est nullement d'accord si sa vie fut courte ou longue, au milieu des incertitudes et des obscurités qui se rattachent à son nom ? Pour ce qui re- garde sa naissance, comme il nous apprend lui-même que le la- tin n'était pas sa langue naturelle, il ne pouvait donc être né ni à Parme, ni à Vérone, ainsi que plusieurs modernes le supposent. Il s'appelle, dans un manuscrit, Sicerinus, ou plutôt telle est 1epithète que l'on joint à ses autres noms et surnoms : d'où l'on pourrait entendre qu'il était de Sicca, ville de Numidie, ou qu'il naquit plus vraisemblablement à Sicerius, une des îles Sporades, situées sur la mer Egée ; son style offrant, de plus, un grand nombre d'héllénismes. Il paraîtrait aussi, d'après une loi du code Théodosien, que, vers l'année 422, il obtint la dignité de chef de la garde-robe (c'est le litre latin de pjroefecius sacri cubi- culi) ; nous en avons fait mention plus haut : seulement les mo- dernes commentateurs changent la dénomination en français.. C'est à la cour du jeune Théodose qu'il fut revêtu de cette charge, à laquelle on eut soin d'ajouter d'autres attributions honorifiques (Voir l'article vi et l'article vin du code Théodosien). Il reste authentique, à suivre la même version, qu'il était païen d'ori- gine. Aussi, dans les Saturnales, bien que le sujet l'amenât tout naturellement à discuter sur la religion chrétienne, s'il ne traite nullement cette matière, ce fut sans doute par un uploads/S4/ ouvres-de-macrobe.pdf

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  • Publié le Mar 20, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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