1 2019-2020 UE 117 - MANAGEMENT Examen d’essai : semaine du lundi 13 janvier au

1 2019-2020 UE 117 - MANAGEMENT Examen d’essai : semaine du lundi 13 janvier au vendredi 17 janvier 2020 Durée de l’épreuve : 4 heures Le sujet comporte : 6 pages  Aucun document ni aucun matériel n’est autorisé. En conséquence, tout usage d’une calculatrice est INTERDIT.  Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition. Barème : I. ÉTUDE D’UNE SITUATION PRATIQUE ........................................................................... 12 points II. ARGUMENTATION STRUCTURÉE .................................................................................. 8 points SUJET ________________________________________________________________________________________ À l’aide de vos connaissances tant théoriques que factuelles et des annexes, répondez aux questions suivantes : I. ÉTUDE D’UNE SITUATION PRATIQUE (12 points) 1) Selon Max Weber, précisez ce qui différencie l’autorité du pouvoir et présentez les trois formes d’autorité légitimes. Mettez en évidence les sources de pouvoir sur lesquelles Sébastien Bazin s’appuie (2 points). 2) Rappelez en quoi consiste la gouvernance, puis expliquez comment celle-ci a évolué suite à l’arrivée de l’hôtelier chinois Jing Jiang (2 points). 3) « Sébastien Bazin cherche à mieux intégrer les moins de 35 ans, en leur donnant à la fois plus d’autonomie, une vraie capacité de décision et davantage de reconnaissance » Analysez l’impact de ce comportement sur la motivation des salariés. A quel courant théorique pouvez- vous le rapprocher ? (2 points) 4) Réalisez une analyse des 5 forces de Porter du secteur de l’hôtellerie (2 points). 5) Après avoir présenté les notions de stratégie globale et de stratégie d’activité, exposez et justifiez l’évolution des choix stratégiques du groupe Accor (2 points). 6) Après avoir rappelé les modalités de croissance, étudiez celle(s) du groupe Accor (2 points). 2 Annexes Annexe 1. « Le choix de Sébastien Bazin pour diriger Accor incarne la mainmise des financiers » Coup de théâtre chez Accor. Après quatre mois sans PDG depuis l'éviction de Denis Hennequin en avril, le numéro un de l'hôtellerie européenne a finalement installé à sa tête Sébastien Bazin, jusqu'à ce jour représentant du fonds d'investissement Colony Capital, l'un des principaux actionnaires avec le français Eurazeo. La nouvelle devait être confirmée mardi 27 août à l'issue d'un conseil d'administration. Elle devrait être suivie par le départ de Yann Caillère, le directeur général qui avait été chargé d'assurer l'intérim et qui était lui aussi candidat à la succession. Tout un symbole. Après M. Hennequin, le départ de ce professionnel de l'hôtellerie symbolise le changement qui s'opère à la tête du groupe : la prise des commandes par des financiers menée par Colony allié à la société d'investissement Eurazeo, détenant ensemble 21 % du capital et 30 % des droits de vote. « La surprise a été totale quant à la fin du mois de juillet, au milieu du processus de consultation, Sébastien Bazin s'est porté candidat », raconte un proche du dossier « Il nous a expliqué qu'il adorait ce groupe et qu'il était très déterminé ». « Nous lui avons demandé de quitter immédiatement le comité des nominations et en contrepartie de sa candidature de rompre tous liens avec Colony », ajoute un autre. Il a eu alors tout le mois d'août pour se préparer dans la perspective du conseil de mardi. « La décision de le nommer PDG a été prise ce week- end, avec le soutien de tous, même des fondateurs ». « Son avantage est d'être le candidat externe qui connaît le mieux l'entreprise de l'intérieur, étant administrateur depuis 2005 », plaide l'un de ses soutiens, avançant « ses qualités d'écoute et son charisme » pour entraîner une équipe. A ceux qui le voient uniquement comme un financier, ses alliés rappellent sa longue expérience dans l'hôtellerie et l'immobilier par le biais des investissements de Colony qu'il dirige en France depuis 1997. « Il est même propriétaire d'un hôtel savoyard, le Savoy à Méribel » ajoute un autre de ses soutiens. (…) Convaincre en interne Nouvelle étape en janvier 2012. Cette fois, Colony et Eurazeo poussent à la vente du parc immobilier et à une séparation de l'exploitation des hôtels. L'idée étant de mieux valoriser ce parc. Pour M. Hennequin, cette décision revient à fragiliser Accor qui, en n'étant plus que concentré sur la gestion des hôtels, serait alors facilement opéable. Le PDG s'y oppose et prône un changement moins radical. Ce sera l'une des raisons de son éviction. L'autre reproche qui lui est fait est de ne pas avoir pris conscience « assez tôt et suffisamment vite » du changement radical de mode de consommation dans le tourisme avec la généralisation d'Internet, notamment sur les smartphones. Les agences de réservation en ligne s'accaparent désormais une partie de la valeur ajoutée des groupes hôteliers. Le nouveau PDG devrait poursuivre cette stratégie de cessions d'hôtels pour alléger son bilan, de renforcement des marques et de présence sur Internet. Il lui faudra aussi convaincre en interne. « L'entreprise a changé de stratégie mais pas de culture, elle est toujours centralisée et au siège, il y a encore des salariés qui pensent diriger des hôtels alors que beaucoup ont été vendus », déplore un proche du dossier Pour imprimer sa marque M. Bazin aura du temps. « Nous ne lui avons pas donné de délai pour réussir, c'est à lui de trouver son rythme », prévient un autre. Néanmoins, comme pour son prédécesseur, l'évolution du cours en Bourse sera décisive. Mardi son arrivée était saluée par une hausse de 2,63 % du titre. Un état de grâce, mais pour combien de temps ? Le Monde (27/08/2013) 3 Annexe 2. « Le capital d’AccorHotels prend l’accent chinois » Jin Jiang a acquis progressivement 11,7% du capital pour devenir le premier actionnaire du groupe français pendant que celui-ci préparait une place aux fonds du Golfe. Non content d’avoir mis la main début 2015 sur l’outsider français de l’hôtellerie, Jin Jiang vise maintenant le leader. Le groupe chinois, déjà propriétaire de Louvre Hotels (Campanile, Kyriad), s’impose comme le premier actionnaire d’AccorHotels. Au 24 février, il contrôlait 11,7% du capital et 10,21% des droits de vote du numéro un français de l’hôtellerie, selon un avis publié hier par l’AMF. Entré discrètement au capital d’AccorHotels début 2015, Jin Jiang s’était progressivement renforcé au point de franchir le seuil des 5% du capital en janvier 2016. Ce bloc de 11,7% représente un investissement estimé à près d’un milliard d’euros aux cours d’hier. Jin Jiang confirme ainsi l’intérêt des groupes chinois pour l’industrie française du tourisme. Avant Louvre Hotels, le Club Med était aussi tombé entre les mains chinoises de Fosun. Dans sa déclaration d’intention, Jin Jiang assure ne pas vouloir prendre le contrôle d’AccorHotels mais n’exclut pas d'acquérir d'autres actions. Il envisage de demander un ou plusieurs sièges au conseil afin de participer « à la définition de la stratégie de la société », précise sa déclaration. « S'il formule une demande, elle sera examinée », a réagi une porte-parole d’AccorHotels. Le groupe assure de ses relations amicales avec Jin Jiang. Lors d’une récente rencontre, la direction de l’hôtelier chinois a prévenu Sébastien Bazin, le PDG d’AccorHotels, de sa montée au capital. « Les deux directions se connaissent bien », ajoute un proche du groupe français. Sébastien Bazin avait discuté l’an dernier avec ses homologues chinois lorsqu’il cherchait un partenaire pour se développer en Chine. Mais il avait signé avec Huazhu Hotels. Jin Jiang avait également concouru contre le groupe français sur Louvre Hotels. Dossier qu’il avait emporté en offrant plus de 1,2 milliard d’euros. L’AGEFI (01/03/2016) Annexe 3. « Les jeunes salariés d’AccorHotels, impliqués dans les décisions » Le groupe AccorHotels donne du poids aux idées de ses jeunes pousses. Sébastien Bazin, PDG du groupe AccorHotels, fait un diagnostic sans appel sur les hôteliers. « Ils n’ont vu venir aucune des quatre révolutions digitales : ni celle de la réservation en ligne avec Booking et Expedia, ni celle des comparateurs de prix avec Trivago, ni celle de l’économie du partage, avec Airbnb et HomeAway, ni même encore celle du big data [traitement des mégadonnées informatiques, NDLR]. » « Or, poursuit-il, 90 % des nouvelles sociétés qui menacent les leaders aujourd’hui ont été créées par des personnes de moins de 35 ans à partir d’une idée et d’une technologie permettant de rendre un service plus ergonomique et plus efficient, et à une échelle immédiatement mondiale. Et toutes ont adopté une organisation horizontale, irriguée par le partage de l’information qui efface les statuts et facilite les échanges d’idées. » Le groupe qu’il dirige, AccorHotels, n’étant pas moins « ubérisé » que les autres, Sébastien Bazin se trouve aujourd’hui dans l’obligation de réinventer ses métiers comme son organisation. Mais comment y parvenir quand ses actifs peuvent devenir un passif ? « Les groupes leaders, précise le PDG d’AccorHotels, sont tous dirigés par des quinquas ou plus. Ils sont lestés par une histoire qui les rend moins agiles et structurés par une organisation pyramidale. » « 90 % des nouvelles sociétés qui menacent les leaders aujourd’hui ont été créées par des personnes de moins de 35 ans » Sébastien Bazin, PDG d’AccorHotels Pour surmonter ce hiatus générationnel, Sébastien Bazin cherche uploads/Finance/ 117-exam-essai-2020-sujet.pdf

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  • Publié le Dec 21, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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