QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7032 MA

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7032 MARDI 22 SEPTEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER “Le secteur des TIC est en souffrance” P .6 LA MINISTRE DE LA POSTE ET DES TIC, HOUDA-IMAN FERAOUN, HIER AU FORUM DE "LIBERTÉ" Le trafic de carburant tend à se légaliser ! P .8 TAMANRASSET LES EXPERTS PRÉCONISENT DES MESURES D'AUSTÉRITÉ DRACONIENNES Quelle marge de manœuvre pour le gouvernement? P .3 Publicité Ce que Benflis a dit à l’ambassadeur des États-Unis P .4 IL S’EST ENTRETENU HIER AVEC ELLE AU SIÈGE DE SON PARTI “Nous commençons à réfléchir à une sortie de la Bourse” P .7 SLIM OTHMANI, PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE NCA ROUIBA Belaïli a reconnu les faits devant la commission de la FAFP .13 IL EST SUSPENDU PAR LA CAF POUR UNE DURÉE MINIMALE DE DEUX ANS POUR DOPAGE AF Yahia/Liberté La nouvelle Centrale des risques opérationnelle depuis le 15 sep- tembre P .2 LE PROJET A ÉTÉ MENÉ AVEC L’ASSISTANCE DE LA BANQUE MONDIALE La réalisation des 5 grands CHU reportée P .8 ABDELMALEK BOUDIAF ACCUSE L’OFFRE FINANCIÈRE “SURÉLEVÉE” DES ENTREPRISES RETENUES Misère, dislocation familiale et insécurité P .9 À L’ORIGINE DU DRAME DU CEM DE HADJOUT Zehani Archives/Liberté Yahia/Liberté Mardi 22 septembre 2015 2 LIBERTE L’actualité en question L a Banque d’Algérie a annoncé, hier, l’entrée en production de la nouvelle Centrale des risques des entreprises et ménages (Crem). “Elle est opérationnelle depuis le 15 septembre dernier”, ont indiqué les responsables de la Banque d’Algérie lors d’une séance de présentation du projet. Tout en constituant un important outil d’aide à la gestion des risques de crédit par les banques de la place, cette nouvelle Centrale contribue- ra à la reprise effective du crédit à la consom- mation. Le projet de modernisation de la nouvelle Cen- trale des risques des entreprises et ménages a été développé “suite à un besoin qui s’est expri- mé sur le marché du crédit”, celui de cerner l’en- dettement des ménages, en particulier, puisque la Centrale des entreprises existe depuis plus de 20 ans. Le projet a été mené avec l’assistan- ce de la Banque mondiale, dans ses phases. Boussaba Mohammed, directeur du projet, a expliqué que la Centrale des risques permet la consultation par les banques, mais aussi par les emprunteurs au titre de leurs requêtes des vé- rifications des données portées à leurs débits. Elle améliore la gestion du risque de crédit pas les banques. Elle répond à la préoccupation des pouvoirs de faciliter l’octroi des crédits au por- teur de projet. Elle favorise, également, l’octroi des crédits adaptés aux consommateurs. Sur le plan opérationnel, la solution implantée per- met de traiter au moins un million de crédits en 24 heures et plus de 200 consultations en simultané par les 1 700 agences bancaires épar- pillées sur le territoire national. “Si un banquier, après avoir consulté la Centrale des risques re- jette un crédit, ce rejet est déclaré à la Centra- le des risques pour un suivi”, précise M. Bous- saba. Parmi les améliorations stratégiques intro- duites dans cette nouvelle Centrale des risques, M. Boussaba cite la suppression du seuil de cré- dit et la mensualisation de la Centralisation des risques. Pour assurer l’organisation de l’interbancari- té, M. Boussaba a évoqué la signature d’un pro- tocole d’accord des finances pour authentifier le numéro d’indentification fiscale des entre- prises, utilisé comme un outil de déclaration, de consultation et recherche. “Le critère le plus important en matière de centralisation et de ges- tion de risque est d’identifier une personne mo- rale avec le risque, afin qu’on puisse le cerner au niveau national”, a expliqué M. Boussaba. La nouvelle Centrale des risques des entreprises et ménages répond à tous les standards et normes internationaux qui garantissent un ni- veau élevé de connectivité, de performance, d’adaptabilité, de volumétrie, de capacité et de reprise de l’activité. Interrogé sur le retour effectif du crédit à la consommation, le directeur général de la ré- glementation et du crédit à la Banque d'Algé- rie, Kamel Longou, a précisé que cette ques- tion “ne relève pas des prérogatives de la Banque centrale”, précisant que la nouvelle Centrale des risques constitue un outil d'aide à la gestion de cette catégorie de crédit et une protection des ménages en évitant leur suren- dettement. Pour rappel, le décret exécutif re- latif aux conditions et aux modalités d’offres en matière de crédit à la consommation a été publié sur le Journal officiel n°24, du 13 mai 2015. Les dispositions du décret s’appliquent aux crédits accordés aux particuliers dont la durée est supérieure à trois mois et n’en excè- de pas 60. L’article 4 stipule que les opérateurs, dont les produits sont éligibles au crédit à la consommation, sont ceux qui exercent une ac- tivité de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent des biens des- tinés à la vente aux particuliers. MEZIANE RABHI LE PROJET A ÉTÉ MENÉ AVEC L’ASSISTANCE DE LA BANQUE MONDIALE La nouvelle Centrale des risques opérationnelle depuis le 15 septembre Tout en constituant un important outil d’aide à la gestion des risques de crédit par les banques de la place, cette nouvelle Centrale contribuera à la reprise effective du crédit à la consommation. Publicité ELLES SONT CONTENUES DANS LA LF COMPLÉMENTAIRE 2015 De nouvelles mesures pour le recouvrement des cotisations de la Cnas L a loi de finances complémentaire 2015 prévoit de nouvelles mesures pour per- mettre à la Sécurité sociale de recouvrer les cotisations des travailleurs non déclarés mais aussi ceux qui ne s’acquittent pas de leurs obligations vis-à-vis de cette caisse. Ainsi, la loi de finances complémentaire 2015 rappel- le que les travailleurs qui ont régularisé leur si- tuation avant le 22 septembre, soit hier, ont bé- néficié de l’annulation de toutes les sanc- tions financières. Quant aux employeurs n’ayant pas respecté les délais, les sanctions se- ront doublées et une peine de prison de 2 à 6 mois de prison est prévue. Les employeurs ayant demandé un échéancier de payement avant la fin du 1er trimestre 2016 sont dispen- sés du règlement des majorations et des péna- lités. Par ailleurs, le ministère a souligné que les procédures de recouvrement forcé restent applicables à l’encontre des employeurs débi- teurs n’ayant pas entrepris de démarche pour régularisation. La LFC 2016 prévoit aussi l’affiliation volontaire des personnes actives sans couverture sociale pour bénéficier des prestations en nature de l’assurance maladie et maternité contre le versement d’une cotisa- tion mensuelle fixée à 12% du SNMG, soit près de 2 000 DA. Cette mesure est applicable pour une durée de trois ans. M. MOULOUDJ VISITE DU SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉ DU COMMERCE EXTÉRIEUR DE ROUMANIE La dette de la compagnie roumaine Industrial Export envers Sonatrach au cœur des discussions L e secrétaire d’État chargé du commerce extérieur de Roumanie, Florin Vodita, est en visite de travail depuis hier à Alger. Se- lon des sources diplomatiques, il devrait dis- cuter avec les officiels algériens des opportu- nités d’affaires pour les entreprises roumaines en Algérie, et ce, dans les domaines de l’éner- gie, ainsi que la sous-traitance automobile. Mais au cœur des discussions, a-t-on appris des mêmes sources, le règlement d’un contentieux commercial entre la compagnie nationale So- natrach et la compagnie roumaine Industrial Export. Il s’agit d’une dette de cette compagnie à So- natrach et qui a fini par se transformer en contentieux envenimant les relations entre les deux partenaires. C’est donc pour régler ce pro- blème qu’intervient Florin Vodita. “La partie roumaine va proposer aux Algériens une ini- tiative pour l’extinction de ce contentieux commercial”, révèle-t-on. On ignore le mon- tant exact de cette dette. Sur un autre plan et durant cette même visite qui s’étale jusqu’à de- main, le secrétaire d’État roumain devrait discuter aussi de l’état d’avancement des pro- jets d’une autre entreprise roumaine, activant dans le domaine de la sous-traitance automo- bile celle-là, à savoir Metaplast. En effet, cette entreprise, qui est un fournis- seur agréé du constructeur automobile fran- çais Renault, est en discussions avancées avec deux partenaires algériens (Sarel d’Alger et une autre entreprise d’Oran) pour monter en Al- gérie une unité de fabrication de pièces déta- chées pour l’industrie automobile. Des composants en plastique, ont indiqué nos sources. L’entrée en production de cette unité est en- visagée pour début 2016, annonce-t-on. Il convient, enfin, de rappeler que l’activité de Re- nault à Oran, où sont construites des berlines low-cost de type Symbol, consiste en l’assem- blage de kits importés de Roumanie. L. H. AF L a table ronde organisée par le Conseil national économique et social (Cnes) sous le thème “du défi de la résilience à l’exigence de l’émergence de l’économie algérienne” a été clô- turée avant-hier tard dans la soirée. Une esquisse des recommandations a été présentée à la fin des travaux du collège d’experts réuni autour de cet- te table et un document devrait être rédigé sous quinzaine uploads/Finance/ 6-7032-c4caa4b6-pdf.pdf

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  • Publié le Mar 20, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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