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Centre National de l'Évaluation, des Examens et de l’Orientation Examen National du Brevet de Technicien Supérieur Session Mai 2018 - Sujet - Page 1 6 Filière : Gestion administrative/Comptabilité et Gestion /Technico – commercial /Management Commercial / Gestion des Petites et Moyennes Entreprises Durée : 4 Heures Épreuve : Etude de cas : Economie, Droit et Management Coefficient : 30 DOSSIER N°1 : Economie Générale (Temps conseillé 1h30) (15 points) Aujourd’hui, le Maroc est passé d’un régime de change fixe à un régime de change flottant, dans une synthèse structurée, à partir des documents ci-dessouset de vos connaissances,montrer quels sont les avantages et les limites que peut présenter ce régime sur l’économie marocaine. N.B.:-La synthèse structurée doit comprendre une introduction, un développement et une conclusion. -Eviter de paraphraser les documents. Document 1 : Taux de change : les notions clés Le régime de change désigne l’ensemble des règles par lesquelles un pays ou un ensemble de pays organisent la détermination des taux de change. Il existe une grande variété de taux de change correspondant plus ou moins à deux grands types de régimes : le régime de change fixe et le régime de change flottant (ou flexible). Dans un régime de change fixe, le cours d’une devise est fixé par rapport à un étalon – souvent une monnaie ou un panier de monnaies- par la banque centrale qui émet cette devise. Le cours ainsi fixé est appelé le cours pivot (ou parité fixe) et constitue le taux de change de référence autour duquel une certaine marge de fluctuation peut être autorisée (de plus ou moins quelques pourcents). Les autorités monétaires sont tenues de défendre le cours pivot pour le maintenir à l’intérieur de la marge de fluctuation autorisée. Des modifications du cours pivot (dévaluation ou réévaluation) peuvent néanmoins être autorisées sous certaines conditions. Dans un régime de change flexible (ou flottant), à l’inverse, aucun engagement n’est pris au sujet du taux de change, qui évolue librement, en fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes. Il existe de même plusieurs formes de régimes de change flottant, depuis le régime « pur » dans lequel seul le marché définit l’équilibre, jusqu’au régime de flottement administré dans lequel les banques centrales interviennent de façon coordonnée pour informer le marché des taux de change souhaités. C’est le cas du Maroc où le cours du Dirham sur le marché des changes dépendra de la loi de l'offre et de la demande. Les autorités vont commencer dans un premier temps à élargir la bande de fluctuation (+2,5%) avant une libéralisation totale…. Source :www.lafinancepourtous.com .Document adapté ce que pourrait gagner le Maroc de change flexible : Régime : Document 2 Le taux de change est une arme de politique économique au sens où il peut contribuer efficacement à atteindre ses principaux objectifs. La préservation de la compétitivité externe est indéniablement un objectif de taille pour un petit pays ouvert sur l’étranger et exige de cibler un taux de change réel et compétitif. Afin de réussir son ouverture à l’international en accompagnant sa libéralisation commerciale par une ouverture financière sur le marché de changes, le Maroc est en train de se diriger vers une nouvelle option qui est privilégiée par plusieurs pays émergents. Et pour cause, à mesure que se développent les liens internationaux, les pays à régime de change fixe sont de plus en plus exposés à la volatilité des flux de capitaux. Selon le FMI, un taux de change flexible offre une meilleure protection contre les chocs extérieurs tout en conférant une plus grande indépendance à la politique monétaire. Théoriquement, un taux de change flexible reflète la réalité de la parité d'une monnaie. Ainsi, dans le cas d'un excédent commercial et une hausse des flux des capitaux, cela se traduit par une pression sur la monnaie nationale ce qui renchérit les exportations et réduit le coût des importations. Dans le cas du Maroc, la situation est quelque peu délicate. Le royaume connaît un déficit chronique de sa balance globale (compte courant et balance des capitaux) et compte tenu de la structure et la nature des exportations et des importations marocaines, un risque important se pose pour les importations, notamment celles incompressibles (produits pétroliers, biens d’équipements, demi-produits…). Nos importations seront manifestement plus chères, mais nos exportations profiteront d'un avantage en termes de compétitivité-prix non négligeable. Avec ce système nous n’avons plus besoin de détenir des réserves de changes pour soutenir notre monnaie. Car sa valeur est désormais soumise à la loi de l’offre et de la demande, comme l’affirmait Milton Friedman. Ainsi, rien ne devrait empêcher la banque centrale d’utiliser les taux d’intérêt pour stimuler la croissance économique. Mais, cela pose avec acuité la nécessité de renforcer la compétitivité de notre offre exportable et notre stratégie d'attrait des investissements directs étrangers. En comparaison avec la situation au début du processus d’ouverture commerciale, le Maroc est aujourd’hui moins vulnérable, ce qui explique partiellement le recours à la flexibilité du dirham. En effet, pour beaucoup de spécialistes, il y a très peu de chance que le dirham se déprécie trop fortement à l’occasion de cette flexibilisation puisque le royaume dispose aujourd’hui d’un flux de capitaux stabilisés avec le reste du monde. En outre, le royaume a su maîtriser, ces dernières années, ses équilibres budgétaires et son taux d’inflation tout en améliorant ses réserves de change et en stabilisant son système bancaire. Source : www.leseco.ma .Document adapté Sujet de l’Examen National du Brevet de Technicien Supérieur- Session Mai 2018 - Filière :GA/CG/TC/MC/PMEÉpreuve :Etude de cas : Economie, Droit et Management Page 2 6 . Flexibilité du dirham : les arguments des opposants : Document 3 (...) Au fil des conférences et des manifestations organisées pour convaincre et rassurer les opérateurs sur le bien- fondé de cette transition vers un régime de change flexible, force est de constater que l’optimisme affiché par les défenseurs de cette réforme est loin d’être contagieux. Le premier argument des détracteurs de cette réforme concerne les pré-requis même de l’économie marocaine, qui justifieraient le passage à un régime de change plus flexible : un niveau adéquat des réserves de change, un système bancaire solide et résilient, un déficit budgétaire maitrisé, etc. Pour certains, si ces indicateurs affichent des améliorations notables depuis deux ans, cela s'explique plus par des éléments surtout d’ordre conjoncturel comme la baisse des cours des matières premières et la détente mondiale sur les marchés des capitaux. Autre contre-argument avancé par les sceptiques, le passage à un régime de change flexible induira une volatilité plus élevée du taux de change, que les autorités reconnaissent et qui se fera au détriment des agents économiques. En effet, un pays qui choisit un flottement pur doit s’attendre à subir de fortes fluctuations de change qui pénalisent les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers. Or, dans une économie comme la nôtre, en manque de tissu productif dynamique et compétitif, l’effet se fera sentir davantage sur l’augmentation des importations que sur la dynamisation des exportations. Ainsi, en cas de dépréciation du dirham, il y a un risque d’inflation importée sur les produits incompressibles comme le pétrole et les biens d’équipements. Par ailleurs, une dépréciation du dirham induirait une hausse du poids de la dette extérieure libellée en devises. Dans le cas inverse, en cas d’appréciation du dirham, la compétitivité à l’export des produits ‘’made in Morocco’’ serait impactée du fait de leur renchérissement. L’attractivité de la destination Maroc serait également influencée, notamment pour le tourisme. Finalement certains économistes, tels que le Prix Nobel d’économie Maurice Allais, sont plus radicaux dans leur critique. Celui-ci affirme que les changes flottants créent les conditions d'un désordre généralisé, qu'ils accroissent les risques sur chaque opération commerciale ou financière internationale et qu'ils ne peuvent déboucher que sur une crise mondiale de type 1929. Source : boursenews.fnh.ma et lematin.ma. Documentsadaptés DOSSIER N°2 : Management (Temps conseillé 1h30) (15 points) Partie I : Stratégie et GRH Holding Ménara : Document 1 Fondé en 1976, le Groupe Ménara démarre son activité avec une seule et unique société. Ménara Holding compte à présent 10 sociétés, et 1300 collaborateurs actifs dans 6 D.A.S; Bâtiment et Travaux publics (B.T.P), Transport, Immobilier, Automobile, Energie et divers. Concernant sa structure, le Groupe Ménara holding est organisé autour de six pôles. Chacun de ces pôles comprend une ou plusieurs filiales. Les ressources humaines sont le nerf de la guerre de la société Ménara Holding. Aussi, la GRH est considérée comme hautement stratégique pour l’entreprise. Des plans d’évaluation et de formation sont périodiquement mis en œuvre, pour mesurer et améliorer l’adéquation des compétences des collaborateurs et des postes qu’ils occupent. La société Ménara Holding procède à une évaluation de ses collaborateurs à travers un entretien annuel. Et pour maximiser les informations recueillies, cette société cherche à mettre en place une évaluation à 360 degrés. Les formations dispensées par des instituts privés partenaires de la société Ménara Holding, sont un outil stratégique pertinent qui permet à l’entreprise de consolider sa position sur ses différents marchés. L’organisation du groupe se uploads/Finance/ bts-exemple 1 .pdf
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- Publié le Mai 26, 2022
- Catégorie Business / Finance
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