Exposé sous le thème : L’ENTREPRENEURIAT AU MAROC Encadré par : Mme Noufissa EL
Exposé sous le thème : L’ENTREPRENEURIAT AU MAROC Encadré par : Mme Noufissa EL MOUJADDIDI Préparé par : Nehra AMARA Zahra RAMADAN Sonia BOUSHABA Introduction Partie 1 : préliminaire Section I : 1 Définition et dimensions de l’entrepreneuriat 2 E’entrepreneur au cœur de processus entrepreneurial Section II : 1 Modèles d’entrepreneuriat Partie 2 : l’entrepreneuriat au Maroc : 1 Historique de l’entrepreneuriat au Maroc 2 Le contexte marocain 3 quelles sont Les formes et type d’entrepreneuriat au Maroc ? Partie 3 : Les grandes mutations de l’entrepreneuriat au Maroc : 1 la principale raison avancée par les entrepreneurs enquêtés. 2 La volonté et la motivation sources principales de l’entrepreneuriat. 3 L’entreprenariat, une vocation. 4 Un entreprenariat en mal de rupture avec le réseau familial. Partie 4 : Les défis et visions de l’avenir : *Défis et obstacles à l’entrepreneuriat : - la permanence des rentes et des privilèges comme défi majeur. - la corruption, un obstacle fondamental à l’entrepreneuriat. 1 La bureaucratie, une déviance contre l’initiative. * Attentes et vision de l’avenir : 1 renforcer la politique publique d’appui à la création d’entreprise. 2 Promouvoir l’initiative entrepreneuriale auprès des jeunes. 3 Créer un environnement macroéconomique favorable. 4 L’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, un espoir pour l’avenir. 5 Regard et opinion des acteurs par : Brahim Zniber. Et Aziz Akhenouch. Conclusion Introduction Dans les sociétés modernes, l’entrepreneuriat se trouve aujourd’hui au cœur du développement humain. Il donne des perspectives sur l’avenir, favorise l’expression du potentiel des personnes et ouvre des espaces de liberté insoupçonnés de progrès correspondant à leur quête de sens. L’acte d’entreprendre est vital dans la mesure où il constitue une formidable voie de réalisation de soi, favorise un mouvement plus collectif de création de richesses économiques et /ou sociales et améliore le bien être collectif. La diversité des initiatives entrepreneuriales participe à une adaptation plus fine de l’économie aux besoins de la société en matière d’emploi, de santé, d’environnement ou encore de la lutte contre les exclusions ou les inégalités sociales. Créateur de richesses, l’entrepreneur est en effet un acteur de justice sociale dans ses efforts de réconciliation de l’économique, du social et de l’environnemental. En plus Positionner son projet dans une perspective plus généreuse, plus altruiste procure un véritable élan vital au projet et fonde l’engagement des parties prenantes. Ces caractéristiques restent toutefois dépendantes de l’environnement, au Maroc d’aujourd’hui on assiste à une intensification extrême de la concurrence des firmes multinationales, à la mondialisation, à la globalisation, et à un degré d’incertitude avec un rythme de changement environnemental inéluctable. Placé dans ce contexte les entrepreneurs marocains, principaux acteurs de la dynamique territoriale sont amenés à relever plusieurs challenges mais aussi à saisir les opportunités qui émanent de ce nouvel environnement. Partie préliminaire La compréhension que nous avons de l’entreprenariat doit beaucoup à l’économiste Schumpeter (1950), un entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention ou en une innovation réussie. Il conduit une « destruction créatrice » dans la mesure où de nouveaux produits et business models arrivent et remplacent les anciens. Cette destruction créatrice est à l’origine du dynamisme industriel et de la croissance à long terme. Pour K. Knight (1967) Peter Drucker et (1970), l’entreprenariat c’est la prise des risques. En effet un entrepreneur est prêt à mettre en jeu sa carrière et sa sécurité financière pour mettre en œuvre une idée, à mettre son temps et son capital dans une entreprise risquée. L’entrepreneur c’est « quelqu’un qui agit non en fonction des ressources qu’il contrôle actuellement, mais qui poursuit inlassablement une occasion selon un processus de découvert, d’évaluation et d’exploitation d’occasions Pour Verstraete et Fayolle (2005), une combinaison de quatre paradigmes permet de cerner le domaine de recherche en entreprenariat : la création d'une organisation, la détection, construction et exploitation d'une occasion d'affaires, la création de valeur, l'innovation. Le premier est plus caractéristique mais le dernier est plus contestable, puisque certains phénomènes entrepreneurials ne sont pas innovants. Il n’existe pas un type unique d’entrepreneur, les recherches retiennent que : l’entreprenariat est un champ diversifié, hétérogène et complexe ; entreprendre est un comportement temporaire et situé ; confondre les notions d’entrepreneur et de chef, ou de dirigeant d’entreprise constitue un non-sens. Il est donc possible d’entreprendre à n’importe quel âge, peu importe son statut social, son niveau d’étude, le secteur, l’époque, la dimension de son projet, sa nature, ses objectifs… Ce qui rejoint le fait que l’entreprenariat est une discipline accessible, mais complexe et qu’entreprendre ne s’improvise pas, même s’apprend. Section I : 1- Définition et dimensions de l’entrepreneuriat L’entrepreneuriat est le phénomène d’émergence et d’exploitation de nouvelles opportunités créatives de valeur économique ou sociale, impulsé et rendu possible par l’initiative et le dynamisme de l’innovation en interaction avec l’environnement. L’axe essentiel du phénomène est le processus créatif qui mouvemente et structure la dynamique homme/projet pour l’entraîner vers une configuration entrepreneuriale susceptible d’exploiter avec succès l’opportunité visée. Une triple transformation accompagne ce processus : Transformation d’un porteur de projet en entrepreneur selon une dynamique et une logique personnelles et identitaires ; Transformation d’une idée en opportunités commerciales et en business model dans une dynamique et une logique économiques ; Transformation d’un groupe de personnes disparates en organisations entrepreneuriale effective, selon une dynamique et une logique de l’action collective. Ces mouvements de transformation sont appelés à converger vers un schéma final et harmonieux à savoir l’entreprise. Quatre dimensions déterminent l’envie d’entreprendre : Dimension socio culturelle ; Dimension psychologique, Dimension managériale, Dimension économique et politique. 2- E’entrepreneur au cœur de processus entrepreneurial L’idée et le désir d’entreprendre échappent à la simple analyse économique, ces dernières germent et grandissent dans un terroir favorable (culture histoire, valeurs, aspirations etc.…) qui situe l’entrepreneur au centre du processus entrepreneurial. La réussite de l’interaction homme projet et une clé de cohérence future (Entrepreneur/Entreprise) révélée pertinente dans la perspective d’une bonne compréhension du phénomène entrepreneurial. - Genèse et prise de conscience de ses préférences entrepreneuriales proviennent de (culture, Famille, parcours éducatif, 1eres expériences professionnelles, Environnement, société, Fenêtre d’opportunité propice) ; - Structuration et formulation d’un projet crédible (question de légitimité : capital humain, socioprofessionnel, capital social, activation de son capital financier) ; - Salutaire confrontation à la réalité (désajustement des temps) ; - Reconstruction, stabilisation du projet. Section II : Modèles d’entrepreneuriat Le modèle Weberien : selon lequel les protestants voient dans l’accumulation de richesses l’origine de la bénédiction de dieu et redoublent l’efforts, créant ainsi une éthique de capitalisme. Le modèle islamique : Aujourd’hui, dans les sociétés islamiques, et dans le contexte de ce qu’on peut percevoir comme une renaissance religieuse, l’accent est mis d’avantage sur la loi que sur l’éthique. Les lois comme finalités, pour libérer les comportements de toute considération manichéiste et simpliste de ce qui est permis et ce qui ne l’est pas (sauf pour ce qui est clair et indiscutable). Sans ce changement, nos sociétés resteront à jamais prisonnières d’une moralité puritaine qui se dessine des limites, imaginaires et/ou réelles, qui asphyxient la créativité. Lorsque la communauté s’érige en protectrice de la moralité, l’individu n’assume plus son rôle de citoyen responsable et « comptable » de ses actes. Au Maroc, sociologiquement, deux modèles endogènes d’éthique et de valeurs sont susceptibles de développer et de démontrer l’existence de cette culture entrepreneuriale mariant valeurs et recherche du profit, même s’ils n’ont pas permis l’émergence d’un mouvement économique d’envergure historique. Le « modèle fassi » basé sur une culture urbaine de la piété qui a su, à travers le temps, créer une harmonie, voire une synergie, entre un sens aigu des affaires et un sens très développé du bien-être. Comparable au modèle latin La vision libérale de la religion a facilité l’accumulation, alors que le savoir-faire technique et le savoir être (la qualité de vie), ont été des facteurs essentiels dans la maîtrise de la production et de la productivité. Néanmoins, une fois « exporté » ailleurs. Ce modèle s’essouffle (très lié à l’espace de la Médina). Certes ce dernier produit des accumulations de richesses importantes mais dans le cadre d’un « cosy capitalism », un capitalisme complaisant, carriériste, non agressif, qui se refuse au risque et ne joue pas son rôle de locomotive ou de leader. Le "modèle soussi", fondé sur des valeurs tout à fait différentes : ascétisme, solidarité presque khaldounienne, accumulation au niveau de la famille et conservatisme social, Il est le plus proche du modèle protestant. Intimement lié à une culture de l’exil : être loin des siens favorise non pas seulement l’ascétisme mais son corollaire, l’accumulation. Une fois de retour, et comme l’avait noté Waterbury, on replonge dan une culture obnubilée par les règles de compétition tribale plutôt que par celles du profit qui dominent l’espace de l’exil. Malgré les différences et les faiblesses des deux « modèles », d’ailleurs beaucoup plus historiques que structurelles, ces exemples nous fournissent assez de repères pour penser un système de valeurs entrepreneuriales susceptibles de créer cette culture qui favorise la création de richesses tout uploads/Finance/ expose-sous-le-theme-d-x27-entrepreneuriat.pdf
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- Publié le Fev 28, 2022
- Catégorie Business / Finance
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